dimanche 29 janvier 2017

Février 2017: le Blog à la diète pour la Tournée Minérale !

Une question qui se pose régulièrement d'elle même à tout amateur de whisky (et de spiritueux en général), c'est "est-ce que je bois trop ?". Cette question revient souvent sur les forums dédiés au whisky (et ailleurs), et c'est une question légitime que devrait se poser toute personne un minimum sensée.
Ceci dit, il y a toujours des "amateurs" qui ne se remettent pas en question et boivent allègrement du whisky (ou tout autre alcool) tous les jours (ou presque) sans se poser de question et sous le couvert du "c'est du spiritueux (surtout ne pas mentionner le mot "alcool") haut de gamme (comme si l'effet sur la santé était différent ?) consommé en petites doses (surtout ne pas mentionner le nombre de doses consommées)".
Février 2017: le Blog à la diète pour la Tournée Minérale !
Personnellement (et ça n'engage que moi, mais je pense que bon nombre d'amateurs pensent la même chose), je me considère comme un épicurien et ma phobie (enfin... une de mes...) est d'être assimilé à un alcoolo de second ordre qui ne sait pas se passer de sa gnôle quotidienne. J'appréhende toujours le regard réprobateur de mes interlocuteurs quand j'annonce être un amateur de whisky. Pour n'importe quel inculte en la matière, c'est se faire passer pour le dernier des alcoolos.
Néanmoins, il est vrai que je bois régulièrement du whisky, même si les quantités sont peu élevées et que j'ai délaissé tous les autres alcools (même le vin auquel je ne touche plus que très rarement). Entre les notes de dégustation pour le Blog, les notes de dégustation hors Blog, les masterclasses (que j'anime ou auxquelles je participe), les drams "plaisir" (hé oui, ça m'arrive encore parfois de ne penser qu'à mon propre bien être), les festivals, les visites de cavistes etc... tout mis bout à bout ça fait beaucoup. Et ça fait un bon bout de temps que je me pose la question de savoir si je pourrais m'arrêter d'un coup, ou pas. Et comme souvent, il faut un bon coup de pied au cul pour se lancer...
Quand j'ai vu passer sur Facebook une annonce pour la campagne de sensibilisation "Tournée Minérale", je me suis dit que ce serait une bonne opportunité pour me lancer dans ce challenge personnel: ne pas boire une goutte d'alcool pendant un mois entier, tout en aidant la Fondation contre le cancer. Ça fait bateau, vu comme ça, mais nous avons tous un ami / collègue / membre de la famille / connaissance qui a été atteint d'un cancer, quel qu'il soit. Alors lutter contre le "crabe", ça nous concerne tous.

La campagne "Tournée Minérale" est une campagne belge de sensibilisation contre le cancer et prône un mois (février 2017) sans alcool. Déjà plus de 65000 personnes se sont engagées à se mettre à la diète de gnôle pendant un mois. Pas mal ! Mais encore faudra-t-il que des 65000 se tiennent à leur parole. Là, c'est moins certain que ça se passe sans problème.
Même si moins boire d'alcool ne peut être que bénéfique pour la santé, ce n'est pas ça qui va faire avancer la recherche contre le cancer. Pour ça, il faut des sous, le nerf de la guerre.
J'ai donc créé, via Tournée Minérale, une page où il est possible de donner de l'argent qui sera entièrement versé à la Fondation belge contre le cancer. Cette page n'est qu'une parmi beaucoup d'autres pages de dons créées pour cette campagne; actuellement déjà plus de 40.000€ ont été récoltés, toutes pages de dons confondues (et alors même que la campagne d’abstinence n'a même pas encore commencé).
Février 2017: le Blog à la diète pour la Tournée Minérale !
Pour le Blog, ça signifie évidemment qu'il va être au ralenti pendant tout le mois de février. Si je ne bois pas de whisky, il n'y aura pas de notes de dégustation publiées. Logique. (Peut-être que j'en publierai certaines que j'ai faites dans le passé, mais rien n'est moins sûr).
Mais il n'est pas impossible que je publie l'un ou l'autre article, sans boire d'alcool, évidemment. Et pourquoi pas des notes de dégustations de mocktails (mais nan je déconne ;-D ) ?
Je vous donne donc rendez-vous début mars pour faire le bilan de mon abstinence et de ma récolte de dons en faveur de la recherche contre le cancer...

Et vous, êtes-vous prêt à participer à la lutte contre le cancer ?

Si oui, merci de donner un peu d'argent à la Fondation contre le cancer via la page "Le Blog Wallon sur le Single Malt à la diète" (donnez pour cette noble cause ! Non seulement ça aidera la Fondation contre le cancer, mais ça boostera aussi mon moral et me poussera à tenir jusqu'au bout !!) :-)

"Si chaque personne qui "like" la page Facebook du Blog Wallon sur le Single Malt verse ne fut-ce qu'un euro, le but des 500 euros récoltés sera largement atteint."

Merci de votre soutien ! :-)

jeudi 26 janvier 2017

Compass Box Spice Tree Extravaganza, 46%

Passons aujourd'hui en revue encore un autre blend de chez Compass Box. Cette fois, c'est l'Extravaganza, qui est une revisite du The Spice Tree, mais avec des composants plus âgés (même si les âges ne sont pas indiqués sur la bouteille, pour être en ligne avec les réglementations (débiles) en vigueur).

 

Cet Extravaganza est exclusivement composé de whiskies de malt, aucun grain. Mais sa composition est néanmoins plus complexe et plus obscure que d'habitude. Jugez-en plutôt:

  • 32.6% de Glen Ord en fût de Sherry de premier remplissage.
  • 17.2% de Benrinnes en fût de Sherry de premier remplissage.
  • 2.6% de Allt-A-Bhainne en refill (Bourbon je présume).
  • 27.7% de "Highland Malt Blend"
  • 4.3% de "Highland Malt Blend"
  • 15.6% de "Highland Malt Blend"

(les trois "Highland Malt Blend" étant différents et ayant maturé dans des fûts de divers types, peu explicites il est vrai. Hybrid Casks, kézako ??)

 

Et dans le verre, ça donne quoi, au final ?

Compass Box Spice Tree Extravaganza, Limited Edition, 46%, 12240 bouteilles

  • Nez: De la pomme caramélisée, de l'orange sanguine, et une légère fumée vanillée.
  • Bouche: Facile et légèrement aqueuse au premier contact. L'alcool s'équilibre dès la seconde gorgée. De la pomme, de la vanille, du zeste d'orange au chocolat. Des épices grandissent en cours de dram, sans jamais étouffer le reste. Du sirop d'abricot par après.
  • Finale: Moyenne. Les épices perdurent, tandis qu'un boisé asséchant s'installe en bouche.
  • Verdict: L'influence du Sherry est indéniable dans cet assemblage. Pas mal dans l'ensemble, mais manque d'un brin de complexité.
  • 86/100.

Disponible pour environ 115€ chez les cavistes revendant du Compass Box.

lundi 23 janvier 2017

Compass Box Enlightenment, 46%

Vous le savez si vous suivez les ragots du monde du whisky, Compass Box se bat contre l'obscurantisme de Scotch Whisky Association (SWA) et des lois Royaume-Uniennes (mais quel bel adjectif inventé de toutes pièces:-D ) qui interdisent d'indiquer les âges des whiskies composant les blends. J'en ai aussi déjà (brièvement) parlé lors d'une précédente note de dégustation d'un autre produit de chez Compass Box.

 

Le Enlightenment de Compass Box, embouteillé en avril 2016, est une réponse à ces règlements (jugés abusifs et obscurs), et est un clin au Siècle des Lumières qui était un mouvement philosophique du XVIIIè siècle lutant contre les oppressions religieuses et politiques. John Glaser aime toujours appuyer là où ça fait mal ;-)

 

Même si les âges des whiskies composant cet Enlightenment ne peuvent pas être mentionnés, les noms des distilleries, eux, peuvent l'être. Il est composé à 48.2% de Clynelish, 36.7% de Glentauchers, 10.8% de Balblair, et 4.3% de Mortlach.

Compass Box Enlightenment, Limited Edition, 46%, 5922 bouteilles

  • Nez: Du miel de pomme, du vernis, du sirop de citron. Des notes végétales se développent vite. Une impression de fraîcheur et de jeunesse.
  • Bouche: Le sirop de citron, fort vanillé et sucré, domine. Une pointe de sève vernie. Simple et classique.
  • Finale: Du bois astringent éclate en bouche, asséchant celle-ci. Quelques épices douces.
  • Verdict: Un profil très simple, j'aurais cru à un Speysider lambda en fût de Bourbon. Pas mauvais et facile, cet Enlightment ne fait toutefois pas honneur au travail d'assemblage effectué en amont, je trouve. Pas la réalisation la plus séduisante de Compass Box. Un "petit" whisky simple et sympa, toutefois.
  • 84/100.

A mon avis encore assez facilement trouvable pour une septantaine d'euros chez les cavistes vendant du Compass Box.

jeudi 19 janvier 2017

Littlemill 24 ans Hart Brothers pour la Belgique, 1990/2015, 53.1%

Le froid est toujours bien présent dans nos contrées wallonnes, le thermomètre affichant des températures franchement négatives. Mon envie de siroter des whiskies d'hiver est par conséquent toujours bien présente.
Sauf que... mon stock de samples de whiskies en fût de Sherry et/ou tourbés s'épuise. Et puis il fallait que je commence à penser au Littlemill mensuel du Blog.

Et un Littlemill en fût de Sherry, est-ce que ça ne pourrait pas être un whisky d'hiver ? Ce genre de profil sera-t-il en accord avec le frima ambiant ? C'est une bonne occasion d'en avoir le cœur net.
Littlemill 24 ans Hart Brothers pour la Belgique, 1990/2015, 53.1%
En mai 2015 (déjà ?? Comme le temps passe vite !! :-o ) je vous avais présenté le Littlemill 25 ans de chez Hart Brothers pour la Belgique, mais le Release 2 (sorti en avril 2015). Celui que je vous présente aujourd'hui est, tout simplement, son prédécesseur; le Release 1, sorti deux mois plus tôt, et toujours sélectionné par les North Sea Bottlers (que sont les deux boutiques Anverness (d’Anvers) et Douchy (d’Ostende)). Il n'y a jamais eu, malheureusement, de Release 3.

Littlemill 24 ans Hart Brothers, 08.1990 / 02.2015, Bottled Exclusively for Belgium, Selected by North Sea Bottlers, Release N°1, First Filled Sherry Butt 2243, 53.1%, 312 bouteilles


  • Nez: Assez frais malgré la couche Sherry présente, on est loin du bois ultra sec. Ici le boisé est plutôt résineux, vert. Il est d'ailleurs accompagné de senteurs végétales, de tige de fleur qui se développe en cours de dram. Ajoutez-y du caramel, une pointe de tabac doux, du cassis, une coque de noisette; et vous avez un ensemble fort avenant.
  • Bouche: Ici Littlemill est complètement reconnaissable dès le début: le fort fruité (abricot, poire, prune jaune juteuse) typique domine d'entrée, flanqué de tige de fleur d'été. Un peu de caramel, de gelée d'orange sucrée, une pincée d'épices douces, et un tout petit peu de bois noble. Le Sherry n'est pas du tout écrasant, c'est un vrai plaisir de bout en bout.
  • Finale: Moyenne. Le bois se refait plus présent. Le végétal floral continue de jouer au fil conducteur, il est même accompagné ici d'une petite fraîcheur mentholée.
  • Verdict: Je n'ai pas goûté énormément de Littlemill en fût de Sherry, mais à chaque fois je reprochais au Sherry d'être trop présent et d'occulter les marqueurs Littlemill que j'affectionne. Ce n'est pas le cas ici, il les accompagne et les complète fort bien. Ça change des Littlemill en fût de Bourbon habituels, aussi. Une belle revisite et une réussite, dans ce cas-ci.
  • 91/100.
Sold out depuis belle lurette en Belgique, il a été disponible début 2015 pendant très peu de temps chez les deux cavistes cités plus haut. Son prix originel était d'environ 150 euros, si mes souvenirs sont bons.
Il est encore possible de le trouver en Allemagne, mais pour... 280 euros.

vendredi 13 janvier 2017

Caol Ila 2003/2015 Signatory Vintage, 12 ans, 46%

Je continue à avoir envie de me réchauffer et me réconforter (temps pourri hivernal de m...), et donc aujourd'hui je vous propose encore un autre whisky tourbé, un... Caol Ila (mais quelle surprise). Désolé si vous n'aimez pas cette distillerie, moi oui. Et ici c'est mon Blog. Je suis comme Maurice, je pousse le bouchon un peu trop loin :-)
Caol Ila 2003/2015 Signatory Vintage, 12 ans, 46%
Signatory Vintage étant l'un des embouteilleurs indépendants ayant les plus grands stocks de fûts, il est logique qu'il sorte régulièrement des Caol Ila, de tous âges. Celui-ci est assez jeune (12 ans), réduit à 46%, et est un assemblage de deux fûts (à priori de Bourbon).

Caol Ila 12.09.2003 / 14.09.2015 Signatory Vintage The Un-Chillfiltered Collection, 12 ans, Hogsheads 302468+302469, 46%, 576 bouteilles


  • Nez: Fort reconnaissable et proche des autres jeunes Caol Ila que j'ai eu l'occasion de goûter ces derniers temps. De la tourbe minérale et cendrée, des volutes de fumée végétale, et du sirop de fruits blancs et jaunes accompagné de quelques gouttes de citron.
  • Bouche: La réduction est fort bien maîtrisée. Bouche suave, onctueuse, fruitée (citron, pomme), et évidemment tourbée (toujours sur la cendre et la fumée).
  • Finale: Moyenne. Le sirop de fruits continue de couler, toujours accompagné de cette fumée minérale. Des gouttelettes de citron de ci de là.
  • Verdict: Un jeune Caol Ila réduit, oui, mais fort bien fait, équilibré, séduisant et efficace. Aucune agressivité bien entendu, un parfait daily dram d'hiver. Et d'une déconcertante facilité, ça se laisse boire comme de l'eau.
  • 88/100.
Même si embouteillé en 2015, il est passé inaperçu et est probablement encore trouvable (pour une soixantaine d'euros) chez l'un ou l'autre caviste revendant du Signatory Vintage. A vous de fouiner.

dimanche 8 janvier 2017

Caol Ila 2005/2016 Gordon & MacPhail, 11ans, 57.3%

Étant donné que le froid s'est bien installé sur notre région ces derniers jours ("Il fait au moins -8000 !!"), je continue sur les whiskies d'hiver. Avec, aujourd'hui, un... Caol Ila (le premier de 2017, hourra ! ;-) ). Un peu de tourbe en hiver, ça a du sens.

 

Pas un vieux super fin et subtil, mais plutôt un jeune fougueux; ce qui correspond mieux au frima actuel.

Embouteillé par Gordon & MacPhail, il est issu d'un mélange de plusieurs fûts de Sherry de premier remplissage. Pourtant, la couleur n'indique pas une forte influence du Sherry. Ou alors ce ne serait ni ni PX ni de l'Oloroso ?

Embouteillé en brut de fût, il affiche plus de 57% d'alcool. Ça aide aussi pour aller contre le froid ;-)

Caol Ila 21.02.2005 / 20.07.2016 Gordon & MacPhail, 11 ans, First Fill Sherry Butts n°301521, 301523, 301524 et 301527 , 57.3%

  • Nez: Puissant, alcooleux, et bien évidemment tourbé. De la coquille d’huître, de la cendre froide, de la craie. Très vite, l'harmonie arrive par la couche fruitée qui vient avantageusement compléter la tourbe: du sirop de citron et de la compote de pomme.
  • Bouche: Pas trop alcooleuse ici, l'harmonie est directement là. Le sirop de fruit pétille (du Fanta Citron ??), la tourbe marine et minérale devient épicée. Texture huileuse.
  • Finale: Longue. Du bois pointe le bout du nez, entraînant dans son sillage une légère amertume de pelure de pomme. Les épices piquantes perdurent et l'alcool se fait plus présent aussi.
  • Verdict: Dans l'ensemble, c'est (de nouveau) un beau Caol Ila, mais pas parfait pour autant: le nez met du temps à se mettre en place, et la finale est un peu brouillonne. Mais fort agréable dans sa globalité.
  • 87/100.

Disponible pour environ 65€ (de stock ou sur commande) chez les revendeurs Gordon & MacPhail en Wallonie (We Are Whisky, W Comme Whisky, Chez Arthur, Maison Demiautte, Aux Mille Saveurs).

vendredi 6 janvier 2017

Glen Scotia 16ans Cadenhead's Sherry Cask, 2000/2016, 57.8%

Au cours des 3 années du Blog, je n'ai publié qu'une seule note de dégustation de Glen Scotia. J'ai en effet une relation "difficile" avec cette distillerie: je l'ai découverte il y a quelques années via un extraordinaire embouteillage de chez Kintra, en fût de Sherry. Une vraie bombe, celui-là.

Mais depuis, il est rare que j'aie eu l'occasion de goûter du Glen Scotia, et quand je l'ai fait je n'ai jamais été fort séduit (à de très rares exceptions près).

Je n'arrive pas, surtout, à appréhender le "style" Glen Scotia. Y en a-t-il un, d'ailleurs ? Ou justement cette distillerie se distingue-t-elle par son manque de profil typique et reconnaissable, contrairement à beaucoup d'autres distilleries ? Bref, je ne me considère pas comme un spécialiste / amateur de Glen Scotia; je cherche encore mes marques par rapport à elle.

 

Cet embouteillage-ci fait partie de la vague de Noël de chez Cadenhead (et clôture mes différentes notes à son sujet, d'ailleurs. De la vague de Noël hein, pas de Cadenhead dont je compte encore vous parler en 2017 !!).

Glen Scotia 16ans Cadenhead's Sherry Cask, 2000 / 11.2016, 57.8%, 612 bouteilles

  • Nez: Bien couillu, comme j'aime bien chez les Sherry qui collent. De la prune noire, de la cassonade caramélisée, du bois laqué, du fruit rouge et noir en pagaille, une pointe de tabac doux. Des senteurs bien ancrées, ça annonce la couleur pour la suite.
  • Bouche: Une astringence fruitée s'installe, plutôt sur la pomme verte, mais néanmoins fortement épicée et enrobée de caramel. Ca forme un mélange étonnant et déroutant. Du bois sec bien présent en cours de dram.
  • Finale: Du bois sec amer occupe la place. Les épices explosent par salves. L'ensemble se veut fortement boisé sur la durée.
  • Verdict: Le nez est très très chouette (quoique classique pour ce genre de profil). La bouche par contre tranche avec celui-ci, abordant un virage dans une direction différente, moins conventionnelle pour ce genre de profil. L'astringence de la bouche et l'amertume boisée de la finale ne sont pas particulièrement ma tasse de thé.
  • 85/100.

En principe encore disponible pour 72€ à la boutique Cadenhead de Cologne.

 

mardi 3 janvier 2017

Glenrothes 19 ans Claxton's, 1997/2016, Sherry Butt, 53.7%

Comme je l'écrivais récemment, en hiver on aime généralement se réchauffer au coin du feu en sirotant un bon whisky soit tourbé, soit en fût de Sherry.

Continuons donc sur des whiskies d'hiver, voulez-vous (surtout que le froid et la neige ont enfin débarqué dans nos contrées) ?

 

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du jeune l'embouteilleur Claxton's; je ne vais donc pas revenir dessus.

 

Et à propos de Glenrothes, parfois ça déchire en fût de Sherry. Je me souviens particulièrement d'un 24 ans de chez Cadenhead qui était tout bonnement superbe. Celui-ci pourrait-il l'égaler ?

Glenrothes 19 ans Claxton’s, 28.04.1997 / 2016, Sherry Butt 1610-7154, 53.7%, 669 bouteilles

  • Nez : Du gros « Sherry Monster ». Du caramel brûlé, du moka, de la prune noire, des épices de Noël. Puissant, gourmand, enivrant. Typique, mais d’entrée ça envoie du bon.
  • Bouche : Douce et accessible. Du bois caramélisé, des épices de Noël, du tabac, des fruits noirs, de l’orangette. Les épices picotent la langue. Une belle gourmandise boisée et sucrée.
  • Finale : Moyenne. Du bois sec, un trait de balsamique, du chocolat noir. Une fraîcheur de bois vert au fond de la bouche, et de la pelure de raison noir autour de la langue.
  • Verdict : Un trèèès bon Sherry Monster, pas trop sec, bien gourmand, équilibré. Il me rappelle les bons Glendronach en Oloroso. Les amoureux du genre adoreront. Le nez est tout bonnement extraordinaire.
  • 91/100.

Disponible en théorie chez Anverness (pour un prix qui m'est inconnu) ou sur internet pour un prix variant de 110 à 130€. Il sera peut-être disponible au Chemin des Vignes dans un futur plus ou moins proche (mais aucune idée ni d'une éventuelle échéance, ni du tarif).