Il y
a presque un an, début novembre 2016, je vous avais relaté la très bonne surprise que j'avais expérimentée quand j'avais eu l'occasion de goûter un Ballechin de 12 ans d'âge,
maturé en fût de Sherry et embouteillé pour la Flandre.
Hé bien figurez-vous
que le reste du fût (tout n'avait pas été mis en bouteille en
2016, mais "seulement" 300 bouteilles) a été embouteillé
en avril de cette année; cette fois-ci pour 3 boutiques de nos
contrées. Enfin pas en Wallonie, mais deux en Flandre et une au
Luxembourg.
Logique de ma part de
regoûter ce Ballechin, ne fut-ce que pour voir si il a beaucoup
changé d'après mes souvenirs et d'après ma note de dégustation de
l'an passé. Tout en sachant bien évidemment qu'une note, une
sensation, une perception est fonction du moment présent, de ce
qu'on a mangé avant, de son humeur, de ses envies, etc. Bref vus
m'avez compris, peut-être que ma perception en sera complètement
différente.
Hé bien... non. Même
constat pour cet embouteillage-ci. C'est aussi bon. Je peux faire un
copier / coller de la note de l'an dernier, avec juste l'effet de
surprise en moins. Je ne me foule donc pas des masses aujourd'hui, et
vous refourgue ma note de l'époque avec juste quelques ajustements.
Slainte !
Ballechin 12 ans pour Vinothek Massen, Tasttoe and Dims Dram, 14.07.2004 / 21.04.2017, Sherry Cask 349 (part), 53.6%, 237 bouteilles (OB)
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Nez: Il est toujours aussi présent et séduisant, dès les narines trempées dedans. La tourbe (mi-fermière mi-camphrée) se mélange harmonieusement au tabac, au caramel épais, aux fruits noirs secs et confits, et même à une fraîcheur orangée. C'est vachement complexe pour un whisky pas spécialement vieux.
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Bouche: La puissance s'impose direct. De la cendre chaude, la couche tourbée est très minérale. Autour gravitent des épices poivrées, des fruits noirs, des zestes d'orange, du chocolat noir de noir, du tabac... il y a plein de choses qui se mélangent mais dans une cohésion contrôlée.
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Finale: Longue. Une bouffée de fumée cendrée s'engouffre dans la gorge. Des épices titillent le bout de la langue. Du bois sec s'installe ensuite.
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Verdict: Rien n'a changé, c'est toujours la même claque. A essayer (ou à faire essayer) en blind, histoire de faire abstraction du nom peu sexy et peu vendeur (même si la réputation d'Edradour / Ballechin tend à être de plus en plus positive au cours du temps). Un excellent "peaty/Sherry".
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90/100.
Disponible pour un peu
plus de 80€ dans les 3 boutiques pour lesquelles ce Ballechin a été
embouteillé.