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samedi 29 novembre 2014

Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single MaltWhisky Shop le 28/11/2014

Le lineup du soir
Le lineup du soir



Jan Vissers (Embassadeur Arran) et Mark Watt
Jan Vissers (Embassadeur Arran) et Mark Watt

Mark Watt étant présent toute la semaine en Belgique, avec animation de tasting Cadenhead chaque soir (mais aucune en Wallonie, malheureusement), je me devais d’y aller au moins une seconde fois. C’est donc l’estomac un peu barbouillé (je tiens d’ailleurs à remercier ici mon fils de partager si généreusement ses microbes avec son entourage) que je suis allé assister à la dégustation Cadenhead ce vendredi 28/11/2014 au Single Malt Whisky Shop géré par Jan Vissers (l’Embassadeur de la distillerie Arran en Belgique), à Geel dans la province d’Anvers ; à environ 1 heure de route de Liège.
Mark Watt était toujours en forme, prompt à dégainer ses blagues et anecdotes (il a d’ailleurs essayé de les varier, ayant remarqué ma présence mercredi et vendredi).
Ce vendredi le lineup était très différent de celui de mercredi chez TasTToe, mais toujours en grande majorité axé sur des embouteillages récents des gammes Small Batch et Single Cask, et en grande majorité de distilleries peu connues. Une seule bouteille commune aux deux soirs, le Strathclyde 25 ans. Des découvertes en perspectives, tant mieux !
C’est parti pour le descriptif de ce que j’ai pu goûter. Comme d’habitude, en environnement ‘’soirée dégustation’’, mes notes et cotes sont à prendre avec un certain recul.




Miltonduff 24 ans Cadenhead’s Small Batch, 1990/2014, 55.3%, 474 bouteilles.

Comme mercredi, on démarre avec un whisky titrant assez haut. Je n’arrive pas encore à m’y faire, et pourtant il est passé assez facilement. Un certain nombre d’embouteillages indépendants de Miltonduff (qui est une distillerie du Speyside) arrive ces temps-ci sur le marché, et je n’en n’ai que peu d’expérience. Une bonne occasion d’y jeter un œil.
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : De la pomme verte, de la cire de bois, des épices douces, de l’herbe fraîchement coupée.
  • Bouche : De la pomme verte acidulée et des agrumes. Des traces herbacées et un peu de sel.
  • Finale : Moyenne. L’acidulé s’accentue, et la légère salinité demeure.
  • Verdict : Difficile de croire que c’est un Speyside. Le côté herbacé pourrait faire penser à un Lowlander, tandis que la salinité me fait penser à un Highlander. Sorti de là, je trouve le nez plus attirant que la bouche (j’i du mal avec l’acidulé trop marqué).
  • 84/100.








Balmenach 25 ans Cadenhead’s Single Cask, 1989/2014, 48.6%, 186 bouteilles.

Balmenach est une distillerie elle aussi du Speyside. Extrêmement peu d’embouteillages officiels, et pas énormément en indépendants non plus. Celui-ci est en Single Cask… tout simplement parce que Cadenhead n’avait qu’un seul fût (en 25 ans d’âge, en tout cas).
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : Des fleurs séchées, de la poussière d’abricot, des fruits secs, du sirop de pèche industriel. Nez un poil chimique et industriel. Des fruits exotiques en conserve. Ce nez ddevient néanmoins plus frais et plus ‘’authentique’’ après aération.
  • Bouche : Fruits blancs et jaunes, beaucoup de vanille. Bouche assez douce.
  • Finale : Moyenne. Légère chaleur. Petite amertume de pelure de pomme. Les fruits meurent lentement.
  • Verdict : Un profil Speyside typique, et agréable à boire.
  • 85/100.









Strathclyde 25 ans Cadenhead’s Small Batch, 1989/2014, 57.8%, 348 bouteilles.

Rien d’autre à ajouter par rapport à mercredi, puisque c’est la bouteille commune aux deux soirs.
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : Doux, sucré, vanillé, bourboneux. Des relents de vernis. Comme mercredi, quoi.
  • Bouche : Vanillée, sucrée, douce. Traces de vernis. Pour un peu varier par rapport à mercredi, j’ai ajouté quelques gouttes d’eau : le punchy disparaît, ainsi que le côté séduisant de ce whisky. De la térébenthine apparaît. Je le préfère sans eau.
  • Finale : Voir mercredi.
  • Verdict : Voir mercredi itou.
  • 87/100. Même score, il m’a autant plu (sans eau) que mercredi.












Glenlossie 48 ans Cadenhead’s Single Cask, 1966/2014, 43.5%, 168 bouteilles.

Le Grand Ancien de la sélection du soir. Je l’avais goûté lors de la masterclass Cadenhead’s Cask Samples du Spirits in the Sky 2013 et il ne m’avait pas spécialement séduit. Quid après un an ?
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : Très fondu, les senteurs sont mélangées et difficilement reconnaissables. Très parfumé (essence de parfum). La vanille domine. Ce nez ne s’évente pas sur la durée. Du sirop de pistils de fleurs d’été (ça vous donne une idée de sa subtilité, pas vrai ?). Un peu de fraîcheur de bois vert, malgré son grand âge.
  • Bouche : D’abord (très) sage, presque effacée. Puis ça monte crescendo en bouche. Bouche tout aussi fondue que le nez. Du bois vert, des fleurs, de la vanille.
  • Finale : Je la trouve courte, fuyante, pressée de s’enfuir. Dommage sur le coup.
  • Verdict : Je vais (encore) me faire allumer par les amoureux des vieux brols. Est-ce un bon whisky : oui. Est-il facile à boire : oui. Ce vieux, très vieux whisky me fait-il bander ? Heu… non, désolé. Je le trouve bon, mais ne me procure aucun frisson.
  • 86/100.






Clynelish 21 ans Cadenhead’s Small Batch, 1992/2014, ‘’Christmas Bottling for The Nectar, Belgium’’, 50.4%, 222 bouteilles.

Je vous ai déjà récemment proposé ce whisky, en mode ‘’dégustation au calme’’. Comment se porte-t-il après quatre autres whiskies ?
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : Vanillé et fruité. Légère fumée. L’iode se révèle après aération. Quelques fruits exotiques.
  • Bouche : Des agrumes, de l’iode, de la vanille, de la pomme jaune. Légère fumée sèche.
  • Finale : Zestes d’agrumes, iode, échardes de bois. La fumée remonte dans le nez.
  • Verdict : J’ai essayé de me rappeler l’autre Clynelish de mercredi, et de comparer de mémoire. Celui-ci me semble moins facile d’accès, plus rustique, plus rugueux. Deux profils bien évidemment clynelishiens, mais néanmoins assez différents je trouve.
  • 89/100. Même cote qu’au calme, c’est vachement bon.








Speyside 18 ans Cadenhead’s Small Batch, 1995/2014, 62.8%, 738 bouteilles.

Le seul whisky de la soirée maturé en fûts de sherry. Et qui titre au-dessus des 60%, excusez du peu. Je l’avais déjà goûté chez TasTToe au mois d’août, et il m’avait bien plu. Qu’en est-il de cette repasse ?
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : De la cerise, des traces de bois, de la cerise confite, l’alcool assez fort, de la cerise au kirsch. Et quelques cerises, aussi.
  • Bouche : La chaleur monte rapidement. Orange confite, quelques épices de Noël. Ca colle aux dents. Très, très légère fumée boisée.
  • Finale : Sécheresse boisée. Kabooom de l’alcool. Ca tabasse sec. La fumée boisée est ici un peu plus présente qu’en bouche.
  • Verdict : Il m’a moins séduit ce soir qu’en août chez TasTToe, mais peut-être est-ce l’effet lineup. Une vraie dégustation au calme s’impose pour un verdict définitif…
  • 86/100. Cote probablement provisoire.







Dufftown 31 ans Cadenhead’s Chairman’s Stock, 1978/2009, 46.8%, 207 bouteilles.

La cerise sur le gâteau dans la sélection du soir. Un embouteillage plus ancien, mais encore disponible à la vente au Single Malt Whisky Shop.
    Compte rendu : ma (seconde) soirée avec Mark Watt, au Single Malt Whisky Shop le 28/11/2014
  • Nez : Vanille, fondu. Bourboneux.
  • Bouche : Frissons ! Schling ! C’est fondu et indescriptible.
  • Finale : Au diable la note de dégustation, là je profite. Point barre. Parfois je ne pense qu’à moi, aussi ;-)
  • Verdict : Ho bordel c’est bon !
  • Cote : aux environs de 91-92, sans vraiment me décider.









Toutes ces bouteilles sont actuellement disponibles à la vente au Single Malt Whisky Shop, la plupart étant aussi encore disponibles ailleurs.
En faisant la moyenne des tiercés personnels de tous les participants à la dégustation, le classement général officiel de la soirée a été :
  1. Dufftown 31 ans
  2. Balmenach 25 ans
  3. Glenlossie 48 ans
Ceci clôture donc la visite de Mark Watt en Belgique. Il sera de retour l’an prochain, au Spirits in the Sky bien évidemment ; mais aussi peut-être de nouveau une semaine pour des dégustations diverses. Une en Wallonie, peut-être ?? Allez, on y croit !

jeudi 27 novembre 2014

Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le26/11/2014

Le lineup de la soirée
Le lineup de la soirée


Mark Watt
Mark Watt

Haha, encore un titre accrocheur ! Que ne ferais-je pas pour attirer les curieux ;-)
Rien de scabreux cette fois-ci, aucune babes à l’horizon. Mais ce mercredi 26/11/2014 se déroulait une dégustation Cadenhead chez TasTToe, animée par le seul et unique Mark Watt, le MC de chez Cadenhead (il est directeur général, sélectionne les fûts, gère les fûts, directeur des ventes et marketing, et anime même les dégustations diverses. Bref, il fait un peu tout (même si il n’est pas tout seul dans la société) ), particulièrement en forme et de bonne humeur au demeurant. Les blagues et anecdotes amusantes ont fusé.
Non seulement l’ambiance était très chouette, les gens présents attentifs et de bonne compagnie ; mais surtout le lineup proposé était particulièrement alléchant et attirant : que des bouteilles des gammes Small Batch et Single Cask que je n’avais pas encore eu l’occasion de goûter. Et au nombre de huit, excusez du peu !! Ces huit whiskies faisaient partie de la dernière vague des gammes internationales (qui ne sont pas exclusivement réservées aux boutiques Cadenhead, contrairement aux gammes comme l'Authentic Collection, par exemple), sorties il y a quelques semaines. Le plus jeune proposé étant âgé de 21 ans, on peut dire qu’il y avait du lourd.
Sans plus attendre, passons à la présentation et à mon ressenti sur ces huit whiskies. Comme j’aime à le rappeler à chaque fois, ces notes ont été prises lors d’un tasting plié en 2h30-3h00, dans un environnement particulier. Impossible de décortiquer chirurgicalement chaque dram, mes impressions sont donc à prendre avec un certain recul.
De manière générale, aucun ‘’grand’’ nom de distillerie dans cette sélection (sauf Clynelish, qui est bien connu), mais plutôt des distilleries confidentielles. Et aucun fût de sherry, ni même de whisky tourbé. Que des fûts de bourbon, des profils qui devraient, de prime abord, faire partie d’une belle et grande même famille.



Glen Moray 22 ans Cadenhead’s Small Batch, 1992/2014, 56.2%, 448 bouteilles.

Démarrer sur un brut de fût à plus de 55% en starter, en sachant que derrière le suivant sera à moins de 50%, cela m’a paru exotique. Glen Moray est une distillerie du Speyside dont il existe extrêmement peu d’embouteillages officiels, toute la production partant en blend. Les embouteillages indépendants ne sont pas non plus légion, cette distillerie n’ayant pas une extraordinaire renommée.
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : De la poire confite et des relents d’orange aussi confite. Epices exotiques. Le nez s’évente vite, par contre, dommage.
  • Bouche : Moelleux et crémeux. Des fruits humides, du poivré-salé.
  • Finale : Moyenne et salée. Des épices dans la gorge. Légère sécheresse boisée.
  • Verdict : Speyside typique, bien fait, mais pas suprenant.
  • 84/100.












Tullibardine 21 ans Cadenhead’s Small Batch, 1993/2014, 46.9%, 492 bouteilles.

Tullibardine est une distillerie des Highlands. La gamme officielle a été renouvelée il y a peu de temps, et les embouteillages indépendants ne sont pas nombreux.
Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : Du raisin, une fraîcheur printanière, du carton humide. J’ai trouvé ce nez assez timide.
  • Bouche : La bouche est elle aussi assez effacée et plate. Peut-être parce que suivant un whisky à plus de 55% ? Dominée par les fruits verts.
  • Finale : Amertume de pelure de pomme.
  • Verdict : Equilibré, mais passe partout et mou du genou.
  • 82/100.












Strathclyde 25 ans Cadenhead’s Small Batch, 1989/2014, 57.8%, 348 bouteilles.

L’ovni de la sélection du soir. Le seul single grain proposé, donc un profil assez différent des single malts. Strathclyde est une distillerie des Lowlands dont la production part complètement (à part quelques fûts parfois vendus à des brokers ou à des embouteilleurs indépendants) dans le blend.
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : Doux, vanillé, bourboneux. Des relents de vernis.
  • Bouche : Elle aussi très bourboneuse, dominée par la vanille. J’ai du mal à définir clairement les saveurs, mais c’est indubitablement un whisky de grain, il ne peut pas cacher ses origines. La bouche est moelleuse, douce, sucrée, fondue.
  • Finale : Du bois vanillé recouvert de cire.
  • Verdict : Alcool bien équilibré, très doux, liquoreux, et très bon. J’ai fort apprécié.
  • 87/100.










Strathmill 22 ans Cadenhead’s Small Batch, 1992/2014, 50.4%, 402 bouteilles.

Retour dans le Speyside avec Strathmill, cette distillerie elle aussi peu connue dont la production part aussi presque exclusivement dans le blend.
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : De la pomme, de la poire, de légers agrumes, un peu de vanille.
  • Bouche : Doux et fruité. De la vanille, des fruits d’automne.
  • Finale : Moyenne. Chaleur alcooleuse, vanille, et les fruits qui meurent lentement.
  • Verdict : Equilibré, Typique du Speyside en fût de bourbon. Bien fait, mais aucune surprise.
  • 83/100.











Ben Nevis 22 ans Cadenhead’s Small Batch, 1992/2014, 53.5%, 444 bouteilles.

Distillerie des Highlands, Ben Nevis produit pas mal d’embouteillages officiels, de même assez bien d’embouteillages indépendants existent. J’en ai déjà passé sous la loupe sur le blog.
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : De la mandarine (qui disparaît vite), de la vanille, de la pomme verte fraîche.
  • Bouche : De la pomme verte acidulée, de la vanille légèrement salée.
  • Finale : Moyenne. Le sel grandit et recouvre progressivement le reste.
  • Verdict : Changeant, pas mal sans être renversant.
  • 85/100.









Ledaig 21 ans Cadenhead’s Small Batch, 1992/2014, 53.6%, 534 bouteilles.

Un Ledaig plus âgé que ceux dont j’ai récemment parlé. En règle générale Ledaig est tourbé, j’ai donc été étonné de le voir en 6ème position dans le lineup.
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : Ho, pas de tourbe ?? Nez sucré, doux, vanillé. Délicat comme des poils de peau de pèche. Très légère fumée après aération de plusieurs minutes.
  • Bouche : Très très légèrement tourbé, mais profil surtout bourboneux. Salinité grandissante.
  • Finale : Courte. Légèrement sucrée et vanillée. L’iode disparaît assez vite.
  • Verdict : Un Ledaig non conventionnel qui me fait plutôt penser à un Highland.
  • 86/100.










Clynelish 21 ans Cadenhead’s Small Batch, 1992/2014, 51.6%, 792 bouteilles.

On ne présente plus Clynelish. Récemment j’ai parlé de l’autre Clynelish 21 ans Cadenhead’s Small Batch sorti en même temps, mais embouteillé exclusivement pour The Nectar. Qu’en est-il de celui-ci (même si, évidemment, il passe après 6 autres drams et plus vite que lors de la dégustation "cool à l’aise à la maison" de celui pour The Nectar) ?
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : Très bon nez, typiquement Clynelishien. Cire, iode, agrumes, pomme verte.
  • Bouche : Très ‘’easy drinkable’’. Légère iode, fruits blancs fraîchement coupés. Une bouche moelleuse et huileuse, ça passe tout seul.
  • Finale : Moyenne. La salinité est toujours présente, accompagnée de vanille et de vernis.
  • Verdict : Le nez est clairement bien au-dessus du reste, mais ce reste n’est quand même pas en reste (oufti, ça en fait des restes !). Très très bon, et très facile d’accès.
  • 90/100.








Glenburgie 29 ans Cadenhead’s Single Cask, 1985/2014, 55.3%, 222 bouteilles.

Le whisky sensé être phare de la soirée. Le plus vieux, le plus vénérable du lineup.
    Compte rendu : ma (première) soirée avec Mark Watt, chez TasTToe le 26/11/2014
  • Nez : Des zestes d’orange, des fleurs jaunes séchées, de la vanille, de la cassonade liquide. Un nez vraiment extra qu’on a envie de humer longtemps.
  • Bouche : Doux, fin, subtil. Des zestes d’orange confits. C’est tellement fondu qu’il m’est impossible de disséquer les saveurs.
  • Finale : Des épices douces, une chaleur grandissante, de la cassonade fondante.
  • Verdict : Fin, subtil, super bon. Il fait quand même plus jeune que son âge, je trouve. Le nez est bien au-dessus du reste, qui est plus standard.
  • 89/100.





En faisant la moyenne des tiercés personnels de tous les participants à la dégustation, le classement général officiel de la soirée a été :
  1. Glenburgie 29 ans
  2. Clynelish 21 ans
  3. Glen Moray 22 ans
En ce qui me concerne, j’ai passé une excellente soirée, amusante, dans la bonne humeur, pleine d’échanges enrichissants divers (et sans babes, comme quoi c’est possible ;-) ), et accompagnée de bons whiskies à déguster. Que demande le peuple ? :-)

vendredi 21 novembre 2014

Ledaig 2004/2014 Liquid Art, 51.6%

Il y a deux grosses semaines je vous présentais deux jeunes Ledaig. Je vous avais expliqué que beaucoup d’embouteillages de cette marque (Ledaig étant une marque de la distillerie Tobermory) arrivaient sur le marché depuis un petit temps. Les exemples pleuvent, impossible de tous les passer en revue. Mais quand j’ai l’occasion d’en croiser un qui sort du lot, autant en parler.

Ce Ledaig-ci est le nouvel embouteillage de Liquid Art, un jeune embouteilleur indépendant belge (basé à Mol). Liquid Art est encore assez peu connu car récent (ce Ledaig est leur troisième embouteillage de whisky) et non distribué en boutiques. D’ailleurs, il n’est pas encore disponible. Petite exclu du blog, il ne le sera qu’à partir du 05 décembre.

Ledaig 2004/2014 Liquid Art, 51.6%
Ledaig 2004/2014 Liquid Art, 51.6%, 176 bouteilles.
  • Nez : Contrairement aux autres Ledaig que j’ai pu goûter, la tourbe n’est ici pas agressive du tout. Elle est plus citronnée que fermière, fine et avenante. Il y a aussi bien sûr de la fumée sèche, ainsi que de la compote de pomme et de poire. Du vernis se développe après aération. Un très bon nez, finement tourbé.
  • Bouche : Le whisky tapisse la bouche et les dents. De la bruyère, du foin sec, de la vanille, du sirop de pèche. Une bouche douce et fine, pas agressive du tout.
  • Finale : Assez courte. La fumée sèche remonte dans les narines. Un brin de poire vanillée.
  • Verdict : Je ne suis généralement pas très bon client des Ledaig, dont je trouve souvent la tourbe trop présente et rentre dedans. Pas de cela ici, elle est fine et subtile. Ce Ledaig fait plus vieux, plus sage que ses 10 ans ; et est clairement le meilleur que j’ai pu goûter jusqu’à présent. Une très bonne sélection de ce jeune embouteilleur.
  • 89/100.

Comme expliqué en début d’article, ce Ledaig ne sera disponible qu’à partir du 05 décembre (un cadeau de Noël idéal ?), au prix de 70€. D’ailleurs ne vous fiez pas à l’étiquette de la photo, qui est une temporaire (même si la définitive ne devrait pas être très différente). Les embouteillages Liquid Art n’étant pas distribués en boutiques, il n’est possible de se le procurer que via le site web de l’embouteilleur (lien en fin d’article) en le contactant via son adresse email. Si vous êtes fan de Ledaig et / ou de tourbe en général, foncez.

lundi 17 novembre 2014

Compass Box Great King St – Glasgow Blend, 43%

La seconde nouveauté du Spirits in the Sky que je passe à la loupe est encore un embouteillage de Compass Box, et encore un blend. Compass Box ne propose ‘’que’’ (je mets volontairement le ‘’que’’ entre guillemets, pour ne pas qu’il soit perçu dans un sens péjoratif) des blends, il est vrai.

Ce Glasgow Blend est le remplaçant des deux Great King St Experimental sortis l’an passé, et est un fait un mélange de ces deux blends expérimentaux (un sherry et un tourbé) pour lesquels le public pouvait voter afin d’élire son préféré. Mais comme ils sont arrivés au coude à coude à la fin des votes (51% contre 49%), Compass Box a décidé de proposer un nouveau blend dans sa gamme de base, à mi-chemin entre les deux.

Ce Glasgow Blend est composé, côté single malt, de Laphroaig (17%), de Benrinnes en fût de sherry (30%), de Miltonduff (3%), de Clynelish en fût de bourbon, et de Teaninich. Il comprend aussi du single grain de chez Cameronbridge.

Compass Box Great King St – Glasgow Blend, 43%
Compass Box Great King St – Glasgow Blend, 43%
  • Nez : Frais, sec, rond, mais aussi légèrement sucré. La tourbe est présente, mais enrobée de douceur presque pâtissière (blanc d’œuf frais… oui je sais c’est peu commun). Quelques gouttes de citron bien mûr.
  • Bouche : La fumée se veut ici plus discrète, un douceur de sirop de fruit dilué domine. Un peu de paille sèche quand même, non envahissante. Des relents citronnés.
  • Finale : La fumée sèche revient à la charge, envahissant les narines. Le citron est encore bien présent aussi.
  • Verdict : Peut-être pas complexe pour un sou, mais là n’est pas le but de ce blend. Il est abordable pour tout débutant, surtout, et c’est bien ce qui compte. Un excellent entrée de gamme pour quiconque voudrait s’essayer à la tourbe sans s’arracher les papilles. Et aussi un excellent rapport qualité / prix. Une autre réussite de Compass Box.
  • 86/100.

Une autre bonne idée de Compass Box est de proposer cet embouteillage sous deux formats différents. Un en format 50cl pour une trentaine d’euros, et l’autre en format standard de 70cl (pour les grandes soifs) pour environ 40 euros. Disponible dès maintenant chez tous les cavistes proposant les produits Compass Box (et ils sont trop nombreux à citer ici… car c’est à peu près tous).

dimanche 16 novembre 2014

Auchroisk 24 ans Cadenhead’s Small Batch, 57.5%

Honte à moi, ça fait une semaine que je n’ai plus parlé de Cadenhead ! Rhalala, je suis impardonnable sur ce coup-là ! Je mérite au moins 10 coups de fouet… Voire plus…

Pour me faire pardonner, et en attendant mes comptes rendus de deux dégustations Cadenhead de grande envergure qui se dérouleront bientôt en Belgique, je vous propose aujourd’hui mon avis sur un embouteillage de la gamme Small Batch qui est sorti sur le marché il y a déjà environ 6 mois. Mais comme il s’agit d’une distillerie peu connue et peu recherchée, cet embouteillage se trouve encore assez facilement. Et pourtant, cet Auchroisk mérite qu’on s’y attarde. D’ailleurs, je l’avais rapidement goûté chez Massen en avril et il m’avait tout de suite séduit. Il est grandement temps de se pencher dessus de façon plus poussée.

Auchroisk 24 ans Cadenhead’s Small Batch, 57.5%
Auchroisk 24 ans Cadenhead’s Small Batch, 1989/2014, 57.5%, 1140 bouteilles.
  • Nez : De la prune noire, de la noisette, des volutes de café, du caramel. Il y a clairement une influence de fûts de sherry, c’est indéniable. Quelques traces de tabac et de thé noir se dégagent par après. Ce whisky est aussi, au nez, légèrement soufré, mais juste ce qu’il faut pour que ce soit un avantage (selon mes goûts personnels), sans que ce soit trop (ce qui me rebute, par contre). Les personnes très sensibles au soufre ne devraient pas ici être à la fête.
  • Bouche : Badaboum dès le départ ! Du caramel poivré, plein de fruits (blancs, jaunes, dattes, figues, etc) sucrés et déclinés sous toutes les formes possibles (compotés, en sirop, confits). C’est crémeux en bouche. Petit à petit, la présence de raisins secs se révèle et ceux-ci deviennent de plus en plus en avant plan.
  • Finale : Moyenne. Une chaleur se développe et rayonne en bouche. Un soupçon de bois apparaît. Les épices et les fruits meurent lentement.
  • Verdict : C’est un profil qui ne plaira pas à tout le monde, je pense que cet Auchroisk est à mettre dans la catégorie des ‘’love it or hate it’’. Déjà, le côté soufré perceptible au nez devrait éloigner une certaine tranche d’amateurs. Le sherry est bien évidemment perceptible, mais pas envahissant (on est très loin d’un dark Oloroso, par exemple). Pas spécialement complexe, mais puissant et goûteux. Personnellement j’aime beaucoup ce genre de whisky.
  • 89/100.

Comme expliqué en début d’article, cet Auchroisk est encore facilement trouvable (entre 105 et 120€ en fonction de la boutique). Je l’ai vu chez Massen il y a deux semaines, et je pense qu’il doit encore être disponible chez TasTToe et au Single Malt Whisky Shop de Zammel. Et sinon, il est encore disponible chez The Nectar, le distributeur de Cadenhead en Belgique. Vous pouvez toujours demander à votre caviste d’en commander une bouteille pour vous !

vendredi 14 novembre 2014

Glenrothes 18 ans The Warehouse Collection, 1996/2014, 56.1%

The Whisky Warehouse N°8 est un embouteilleur indépendant allemand assez productif, même si il est peu connu en Belgique. Il est vrai qu’il n’est pas particulièrement diffusé chez nous, seulement deux boutiques belges proposent ses produits. Non seulement The Whisky Warehouse N°8 propose pas mal de single malts, mais aussi beaucoup de rhums (pour ceux que ça intéresse). Autre particularité de cet embouteilleur, il propose la plupart de ses embouteillages non seulement sous le format standard de 70cl, mais aussi en format de 20cl. Et c’est une très bonne idée (haaa, si tous les embouteilleurs pouvaient faire de même…) car bien souvent 20cl sont amplement suffisants, et ça fait franchement moins mal au portefeuille !

Ce Glenrothes est une de ses dernières nouveautés, et il est bien évidemment encore disponible. Il y a un an je vous parlais d’un Glenrothes âgé de 25 ans, embouteillé par The Nectar, qui m’avait beaucoup plus (et qui est encore disponible chez Massen, d’ailleurs). Celui-ci est-il du même acabit ?

Glenrothes 18 ans The Warehouse Collection, 1996/2014, 56.1%
Glenrothes 18 ans The Warehouse Collection, 07.03.1996 / 16.04.2014, Bourbon Hogshead N°3140, 56.1%, 274 bouteilles.
  • Nez : Un nez très sucré, plein de caramel et de miel. Quand cette odeur sucrée se calme (un peu seulement, car elle reste dominante), du sirop de poire poussiéreuse apparaît, flanqué de raisin blanc liquoreux. Un nez très gourmand qui invite à aller plus loin.
  • Bouche : Vanille, caramel, miel. Un bonbon. Le sirop de poire persiste et signe. Aucune agressivité, c’est un dessert à l’état pur.
  • Finale : Assez courte. Une légère sécheresse boisée sur la langue, et une petite amertume fruitée dans les joues. Le sucré reste un moment, avant de disparaître.
  • Verdict : Très doux, très rond. Une vraie gourmandise. Pas complexe, mais un vrai plaisir dont il faut profiter sans se poser de questions. L’alcool est bien intégré, ça se laisse boire sans se faire prier. Une bonne surprise.
  • 88/100.

Disponible chez Dram 242 et au Chemin des Vignes, pour environ 90€ le format de 70cl. Je n’ai pas d’info précise sur le prix du flacon de 20cl en Belgique, par contre (aux environs de 30€, je crois).

jeudi 13 novembre 2014

Le "teaspooning"

(photo The Blushing Teacup)
(photo The Blushing Teacup)

Votre curiosité à propos du teaspooning a certainement été titillée par l’article d’hier consacré à un Burnside. Logique, c’est un terme qu’on ne croise pas tous les jours et qui demande des explications.

Le teaspooning est le fait d’ajouter une très petite quantité d’un single malt à un fût d’un autre single malt. Généralement on obtient un mélange de 99% d’une sorte, avec 1% de l’autre. D’où le terme ‘’teaspooning’’, ajout d’une cuiller à thé. Ça, c’était la définition de base. Mais ça engendre pas mal de questions annexes et de réflexions qui en résultent.

Pourquoi faire du teaspooning ?

Franchement, les 1% de single malt ajoutés au reste n’auront clairement pas grande influence au niveau gustatif ou qualitatif. C’est la goutte d’eau dans l’océan. Alors pourquoi un tel procédé ?

Quand on réfléchit de façon analytique, on se rend compte très vite que ces 1% ajoutés feront que le résultat ne sera plus du single malt, mais du blended malt. Oui, le moindre mélange de single malts de différentes distilleries, même en très petites quantités, empêche d’utiliser l’appellation de single malt. Et empêche aussi, du coup, d’indiquer les noms des distilleries sur l’étiquette. C’est la loi, c’est comme ça, ça fait partie des règles de la SWA (Scotch Whisky Association). Et c’est justement pour cela que le procédé de teaspooning existe : empêcher que des whiskies non officiels ne soient mis sur le marché en affichant clairement tel ou tel nom de distillerie.

Certaines distilleries, donc, vendent des fûts aux brokers (grossistes en fûts), aux blenders, ou aux embouteilleurs indépendants mais ne veulent pas que le nom de leur distillerie apparaisse sur l’embouteillage en devenir, quel qu’il soit. Afin de s’en assurer, la distillerie fait du teaspooning (qui n’entachera en rien la qualité du whisky se trouvant dans le fût) avant de vendre le fût, histoire d’être certaine que son nom ne sera pas indiqué. Pas bête, et imparable.

OK, mais alors, qu’est-ce que j’ai dans mon verre ?

Ha ça, c’est bien évidemment sur cette question que les plus grandes interrogations demeurent. Car même si certains noms de ‘’teaspooned whiskies’’ sont supposés contenir tel et tel single malt, rien légalement ne le garantit. Néanmoins, certaines sources concordent assez pour pouvoir confirmer certains noms :

  • Burnside : 99% Balvenie, 1% Glenfiddich
  • Wardhead : 99% Glenfiddich, 1% Balvenie
  • Westport : 99% Glenmorangie, 1% Glen Moray

Seulement trois noms ??? Hééé oui, ce sont les seuls que j’ai pu trouver ayant une référence à propos des single malts teaspoonés. C’est peu, finalement. On pourrait commencer à se croire à l’abris d’embouteillages obscurs dont on ne connaît pas l’origine (indépendamment de sa qualité, dont il n’est pas question dans cet article).

Et pourtant, il existe de plus en plus d’embouteillages (principalement indépendants) de single malt dont la distillerie n’est pas renseignée. Si l’information ‘’single malt’’ apparaît sur l’étiquette, au moins on est sûr que ce n’est pas du teaspooned. Mais la distillerie n’a néanmoins pas voulu, pour une raison ou une autre, que son nom apparaisse sur la bouteille. Glenfarclas est un exemple connu ; il n’en existe quasi aucun embouteillage indépendant (bien souvent les ‘’Undisclosed Speyside Distillery’’ sont des Glenfarclas. Ou pas. On ne peut pas en être certain, en fait. C’est le flou complet. Juste des rumeurs). C’est un gros boxon, n’est-ce pas ? Pas facile de s’y retrouver, n’est-ce pas ? Et le pire, c’est que ça risque de se généraliser chez les embouteilleurs indépendants ; les distilleries essayant de plus en plus de protéger leurs noms. Wait & See (again)…

mercredi 12 novembre 2014

Burnside 25 ans Maltbarn, 1989/2014, 50.9%

Ce Burnside est assez récent et est disponible depuis environ mi-octobre. Burnside, c’est quoi ce machin ? Burnside n’est en effet pas le nom d’une distillerie, mais le nom donné au ‘’teaspooning’’ de Balvenie (99%) et de Glenfiddich (1%). Teaspooning, c’est quoi ce truc ? No stress, vous aurez réponse à cette question dans un prochain article théorique, chaque chose en son temps.

(photo Maltbarn)
(photo Maltbarn)
Burnside 25 ans Maltbarn, 1989 / 2014, fût de bourbon, 50.9%, 167 bouteilles.
  • Nez : Un nez hyper fruité et fondu. De la compote de fruits blancs et jaunes. Du gingembre, de la vanille, et une douceur mielleuse. Une très légère fraîcheur florale passe, puis disparaît. Des fruits jaunes secs après aération.
  • Bouche : La douceur mielleuse enrobe la compote de fruits. Légère amertume de pelure de pomme. Quelques pincées de poivre, et le gingembre est toujours présent. C’est bon, mais ni complexe ni exubérant.
  • Finale : Une poussière de raisins secs remonte dans le nez. La douceur mielleuse disparaît ; et le gingembre, les pincées de poivre et la pelure de fruits perdurent.
  • Verdict : Pour être honnête, c’est bon, équilibré, et bien fait. Pas de défaut technique. Mais ça me semble aussi plat est sans véritable âme ; sans complexité et trop linéaire à mon goût.
  • 86/100.

Disponible en Belgique chez Dram 242 (le distributeur belge de Maltbarn) entre 120 et 125€.

mardi 11 novembre 2014

Kilchoman 2009/2014 100% Islay, embouteillé pour deux whisky clubs, PX Finish, 55.2%

Kilchoman a le vent en poupe pour le moment. Pas mal de single casks sortent, pour divers événements, clubs, boutiques, distributeurs, etc. Tout le monde se les arrache, ou presque. Le succès de foule du Kilchoman European Tour a été indéniable. Difficile de goûter tous ces single casks et de sélectionner celui qui nous plaît le plus, il en sort trop, et trop vite. Et pourtant, Kilchoman est une micro-distillerie au débit assez faible.

Celui dont je vous parle ce soir ne sera qu’un exemple des belles choses que Kilchoman peut produire et proposer, car, même si il est arrivé (de façon assez confidentielle, il est vrai) très récemment sur le marché (il a été présenté le 24/10 chez Massen, pour être précis), il est déjà sold out. Oui, plus de 200 bouteilles vendues en moins de 3 semaines, alors que les endroits où l’on pouvait se la procurer ne se comptaient même pas sur les doigts d’une main.

Kilchoman 2009/2014 100% Islay, embouteillé pour deux whisky clubs, PX Finish, 55.2%

Déjà, ce Kilchoman est assez particulier car c’est le premier, à ma connaissance, 100% Islay (toutes les étapes et ingrédients sont issus de l’île d’Islay) ayant un finish en fût de sherry. Il a été sélectionné et embouteillé pour deux clubs de whisky, un luxembourgeois et un de Tongres (les Tongerse Whiskyvrienden avaient déjà sélectionné un Caol Ila The Whiskyman que j’avais beaucoup aimé) ; et n’a été disponible que via ces deux clubs et chez Massen où je l’avais rapidement goûté lors du whisky festival. J’ai eu l’opportunité de le regoûter au calme, voici mon ressenti afin de vous faire une idée de ce que vous pouvez trouver chez Kilchoman :

Kilchoman 2009/2014 100% Islay, embouteillé pour deux whisky clubs, PX Finish, 55.2%
Kilchoman 29.05.2009 / 29.09.2014 pour De Tongerse Whiskyvrienden et Whiskyclub Luxembourg, PX 100% Islay Cask Finish, 55.2%, 218 bouteilles.
  • Nez : Du café grillé, du moka, des volutes de fumée de noisette, quelques nuages de poussière maltée, et une fraîcheur mentholée inattendue. Le tout fait penser à une odeur de capuccino, c’est très gourmand et attirant (surtout si vous êtes amateur de café).
  • Bouche : Du raisin, de la noix, du sucre candy, une légère tourbe fumée, du thé de Chine. Et même une petite touche de menthe fraîche. La texture est onctueuse.
  • Finale : Longue. Une chaleur monte dans la gorge. Le sucre candy fond lentement en bouche. Une fumée sèche se développe. La très légère fraîcheur mentholée revient en toute fin de finale.
  • Verdict : Franchement, chez Massen, en le qualifiant juste de ‘’très sympa’’, je suis complétement passé à côté ! Il est clairement d’une qualité semblable au PX goûté lors du Kilchoman Tour, si pas encore meilleur. Il est très jeune, mais cette jeunesse ne se sent pas. L’apport du PX est succulent, fin, complexe, riche. Zut, je n’en ai pas acheté une bouteille ! Quelle buse je suis ! :-/
  • 91/100.

Il ne nous reste plus qu’à essayer de trouver un autre single cask en fût de Pedro Ximenez de la même trempe, la chasse est ouverte !

lundi 10 novembre 2014

Compass Box The Lost Blend, 46%

Première nouveauté du Spirits of the Sky à passer sous la loupe. Et ce n’est pas un single malt, mais un blended malt. Pas de whisky de grain dans ce blend, c’est un assemblage de single malts de trois distilleries.

J’avais déjà, il y a quelques mois, fait un compte rendu d’une dégustation Compass Box. Vous savez donc que je pense du bien de cet embouteilleur / blender / petit chimiste du whisky. John Glaser, son patron, aime jouer et expérimenter (parfois même il explore des chemins glissants, mais ça fonctionne !).

Ce Lost Blend vient d’arriver sur le marché, en édition limitée. Un peu plus de 12000 bouteilles pour le monde entier, et seulement 200 pour le marché belge. Il est un hommage à l’Eleuthera, le tout premier blended malt créé par Compass Box dont la production avait dû être arrêtée en 2004 faute de fûts adéquats pour assurer sa continuité.

Sur papier, il est très séduisant, surtout à mes yeux : il est composé de 22% de Caol Ila de 11 à 15 ans d’âge, de 70% de Clynelish de 17 à 24 ans d’âge, et de 8% d’Allt-a-Bhainne de 20 ans d’âge.

Haaaa, Caol Ila ! Ma distillerie d’Islay préférée. Haaaa, Clynelish, que j’apprécie aussi particulièrement. Un mélange des deux, ça doit détonner ! Quant au faible pourcentage de malt du Speyside, je présume qu’il doit apporter une touche de douceur et de rondeur à l’assemblage. Et en plus il ne contient pas whisky de grain, dont je ne suis pas particulièrement fan. En théorie, ça doit être du tout bon ! Qu’en est-il de la pratique ?

Compass Box The Lost Blend, 46%
Compass Box The Lost Blend, 46%, 12018 bouteilles.
  • Nez : La tourbe iodée et minérale (ardoise humide) se mélange à de la vanille et à des effluves d’agrumes. Quelques notes fraîches printanières par ci par là. Je reconnais clairement les deux distilleries, and I like it ! La fumée iodée prend peu à peu le pas sur la tourbe minérale. Un peu de pomme verte apparait aussi.
  • Bouche : Hyper crémeux et onctueux, presque huileux. De la vanille poivrée, du pamplemousse. De fines traces de tourbe minérale, mais le Caol Ila est ici très discret. Quelques vagues salées.
  • Finale : Un bon kick de fumée salée revient en bouche. La tourbe minérale refait aussi surface et s’impose rapidement.
  • Verdict : Je le dis d’entrée, moi, perso, je suis fan ! Par contre si vous n’aimez ni Caol Ila ni Clynelish passez votre chemin. Mais sinon… le mariage entre ces deux distilleries est juste à tomber, avec ce jeu de cache-cache qui court du nez à la finale. C’est bon, très facile à boire, assez complexe que pour être ludique et surprenant. Ce Lost Blend est, quelque part, un chaînon manquant dans ce que je connais du whisky. Je suis séduit.
  • 90/100.
Particularité du packaging de ce Lost Blend : il existe trois étiquettes différentes.Particularité du packaging de ce Lost Blend : il existe trois étiquettes différentes.Particularité du packaging de ce Lost Blend : il existe trois étiquettes différentes.

Particularité du packaging de ce Lost Blend : il existe trois étiquettes différentes.

Disponible en ce moment (et comme il est limité à seulement 200 bouteilles pour la Belgique, ça ne risque pas de durer longtemps) pour ±80€ chez tous les cavistes se fournissant chez The Nectar (qui distribue Compass Box chez nous). Vous connaissez les adresses, maintenant (Massen, TasTToe, QV.ID, The Single Malt Whisky Shop, La Cave St Jacques, et des cavistes moins spécialisés comme la Maison Demiautte, Toby Vins ou Hesby Drinks). Moi, en tout cas, je vais m’en acheter une bouteille.

dimanche 9 novembre 2014

Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2

Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2

Je ne devais normalement pas y retourner ce dimanche, mais bon… Mon âme de reporter de terrain ne pouvait pas laisser les lecteurs du blog sur leur faim. Je suis certain que vous vous posiez des questions du style ‘’Et ces nouvelles bouteilles Whisky Agency, elles valent quoi ?’’, ou encore ‘’Rien de neuf chez Arran ?’’, et même ‘’C’est quoi les mensurations des babes de chez Dictador, déjà ?’’

Ces questions ne pouvaient pas rester sans réponses, pour sûr ! N’écoutant que mon courage, je suis donc reparti aujourd’hui, d’un pas décidé, au Spirits in the Sky 2014 !

Ce dimanche m’a paru moins bondé qu’hier, sauf au niveau de la petite salle (où la plupart des embouteilleurs indépendants étaient situés) où là il y avait toujours foule. Faut dire que c’est aussi là que le stand Dictador était placé, à mon avis il devait y avoir une relation de cause à effet.

Assez parlé de Dictador, c’est un blog sérieux ici ! Et ça parle de whisky, ici ! Non mais !

Bref. Concernant la fréquentation du festival, j’ai glané l’info (de source ultra informée) comme quoi elle était en légère progression, malgré le déménagement de Leuven à Bruxelles. Et apparemment cette relocalisation a attiré plus de francophones (surtout le dimanche). Bonne nouvelle, ça ! Ça annoncerait que le Wallon s’intéresse de plus en plus au whisky !

Je ne vais pas vous raconter de nouveau comment était l’organisation globale du festival, dimanche était idem que samedi. Mon rapport d’hier vous donnera toutes les infos nécessaires (et vous pourrez de nouveau vous rincer l’œil au passage ;-) ).

Passons donc directement à ce que j’ai goûté ce dimanche, et il y a eu pas mal de nouveautés que je n’avais pas pu faire hier.

Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2

Passage éclair chez Cadenhead (impossible pour moi de faire l'impasse sur cet embouteilleur), rien de nouveau par rapport à hier. Alors j’ai goûté le Longmorn 26 ans Small Batch à 49.5%, sorti il y a quelques mois et encore disponible sur le marché : Vanille, pomme et poire ; typique d’un Speyside en fût de bourbon. Légère amertume en fin de bouche. Equilibré, mais pas spécialement ce que je recherche pour le moment.

Il y avait de la place au stand The Whisky Agency / Liquid Sun / The Nectar of the Daily Dram, alors j’en ai profité pour sauter sur ce que j’avais loupé hier :

  • Ireland 21 ans The Nectar of the Daily Dram, 1993/2014, 40.2%. Embouteillage spécial pour le Spirits in the Sky, aucune idée si il sera disponible en boutique ensuite. Doux et fruité, légèrement floral. Léger, il se laisse boire comme de l’eau. Pas mal du tout.
  • Littlemill 23 ans The Whisky Agency, 1991/2014, 48%, 275 bouteilles : Une corbeille de fruits exotiques au nez. En bouche, c’est doux, très fruité, puis une explosion de bonbon. Extra ! Mais assez cher, par contre (160€ prix public suggéré, gloups !)
  • Littlemill 25 ans Liquid Sun, 1988/2014, 49.3% : Bonbon chimique au nez, qui ensuite dérive vers du parfum floral. Bouche amère, poivrée et boisée. Le poivre monte en puissance au fur et à mesure du dram. Loin d’être le meilleur Littlemill que j’aie déjà bu.
  • Ireland 23 ans The Nectar of the Daily Dram, ‘’Peated’’, 1991/2014, 47.4% : Un Irlandais tourbé ? Peut-être un Cooley ? Au nez, très légèrement tourbé. Tourbe citronnée et fraîche, subtile. Nez extra. J’ai trouvé la bouche un peu en retrait, douce et citronnée. Mais je n’y ai pas décelé de tourbe, par contre. Easy drinkable, très très bien fait et atypique. Mais très très cher aussi, malheureusement (180€ prix public suggéré, ouch !) :-( .
Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2
Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2

Finalement, je suis passé voir le stand Arran qui présentait quelques nouveautés :

  • Arran Private Cask pour The Nectar, 1997/2014, 47.8%, fût 97/624 (apparemment refill sherry) : Il vient d’être embouteillé, mais les étiquettes ne sont pas encore imprimées. Il devrait arriver sur le marché dans les deux semaines qui arrivent. Doux et fondu, la couche sherry n’est pas envahissante. Rond, bien fait.
  • Arran Orkney Bere Barley, 10 ans, 2004/2014, Cask Strength 56% : Ultra nouveauté, il a été mis en bouteille il y a deux jours. Il arrivera en vente dans environ deux semaines. Nez malté et citronné. Très légère fumée après aération. En bouche, il est vanillé et malté, il fait jeune. Kick alcooleux en fin de bouche. Pas mauvais.
  • Arran Machrie Moor, 5ème édition, Peated, 46%, 12000 bouteilles : Légère tourbe fermière. Bouche particulièrement vanillée et peu tourbée. Le côté tourbe fermière revient en bouche en finale. Pas mal comme whisky d’introduction à la tourbe.
Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2Compte rendu : Spirits in the Sky 2014, JOUR 2

Voilà, je me suis arrêté là. Très bon festival. Très bonnes rencontres. Très chouettes discussions. Très intéressantes découvertes. Rendez-vous l’année prochaine pour le Spirits in the Sky 2015 !

Et pour vous récompenser d’avoir (de nouveau) lu mon (long) rapport jusqu’au bout, encore plus fort et plus osé qu’hier : aujourd’hui je vous montre un minou ! Mais je garde ses mensurations pour moi ;-)

Miaou !

Miaou !

samedi 8 novembre 2014

Compte rendu : Spirits in the Sky 2014

Compte rendu : Spirits in the Sky 2014

Maintenant que j’ai attiré votre attention, que vous avez cliqué sur le lien pour venir ici, et que vous avez pu vous rincer l’œil avec les trois babes de chez Dictador ; autant que vous restiez et que vous lisiez ce compte rendu jusqu’au bout, non ? :-)

Ca c’est du marketing qui attire les foules, dudju !

Bon, je vais quand même vous parler whisky maintenant, après tout c’est la finalité de ce blog. Si vous voulez mater des babes, je vous invite à parcourir internet qui regorge d’autres sites qui conviendront à cette fin ;-).

Le Spirits in the Sky édition 2014, donc. C’est ce week-end à Bruxelles. J’y ai été ce samedi, voici ce que j’ai pu y croiser, ce qui s’y est passé, et ce que j’y ai vu.

Déjà, le cadre de l’Hôtel Thon est beaucoup plus spacieux et plus classieux que le SportOase de Leuven. Et l’espace dédié au salon est aussi plus grand, permettant d’accueillir plus d’exposants et de visiteurs. Les exposants étaient disposés dans deux grandes salles, l’une beaucoup plus grande que l’autre (à certains moments il fallait jouer des coudes pour se frayer un passage dans la plus petite salle des deux). Point de vue exposants whisky (désolé, je ne m’étendrai pas sur les gin, rhum, vodka et autres spiritueux non maltés), j’ai pu constater la présence des fournisseurs et marques suivants (par ordre alphabétique, histoire de ne pas faire de jaloux) :

  • Ardbeg
  • Armorik
  • Arran
  • BlackAdder
  • Bruichladdich
  • Cadenhead
  • Cinoco (Tyrconnel, Conemara, Bowmore, Glen Garioch, Auchentoshan, Hakushu, Yamazaki, Tobermory et Ledaig, Deanston)
  • Compass Box
  • Dalmore
  • Duncan Taylor
  • Glendronach / Glenglassaugh
  • Glengoyne / Glenfarclas / Goldlys
  • Heaven Hill / Elijah Craig
  • Highland Park / Macallan / Balvenie / Glenfiddich
  • Jura / Fettercairn
  • Kavalan
  • Kilchoman
  • Kilkerran
  • Mackmyra
  • Malts of Scotland / The Whiskyman
  • Nikka / Yoichi
  • Paul John
  • Signatory Vintage / Edradour
  • Springbank
  • Teeling
  • The Belgian Owl
  • The Nectar of the Daily Dram / The Whisky Agency / Liquid Sun
  • The Whisky Exchange (Speciality Drinks, Port Askaig, The Single Malts of Scotland)
  • Wemyss

Bref, il y avait de quoi faire et de quoi occuper la journée ! Impossible de tout visiter, et encore moins de tout goûter. J’ai dû faire des choix, parfois dictés par l’accessibilité à certains stands. Certains étaient tellement pris d’assaut quand j’y suis passé que j’ai du renoncer. Ce sera pour une autre fois, il y aura encore des occasions.

Pas mal de nouveautés étaient présentées, dont des nouveaux embouteillages The Whisky Agency, Liquid Sun, The Nectar of the Daily Dram, Compass Box, Port Askaig…

Les nouveautés The Whisky Agency / Liquid Sun, et les 3 nouveaux Ireland de chez The NectarLes nouveautés The Whisky Agency / Liquid Sun, et les 3 nouveaux Ireland de chez The Nectar

Les nouveautés The Whisky Agency / Liquid Sun, et les 3 nouveaux Ireland de chez The Nectar

Bon, passons à mon parcours et à ce que j’ai goûté, voulez-vous ? Non non, inutile d’insister, il n’y aura plus de babes dans la suite de mon compte rendu…

Premier stand où je me suis arrêté, celui de Cadenhead bien évidemment ! J’ai été étonné de constater que les bouteilles proposées à la dégustation n’étaient pas les dernières nouveautés de la gamme Small Batch (celles d’octobre), mais celles d’il y a quelques mois déjà. Apparemment les embouteillages d’octobre se sont très bien vendus, et il n’y a déjà plus rien. Mais Mark Watt n’était pas venu d’Ecosse les mains vides ! Il avait amené avec lui trois Cask Ends, des ‘’fonds de fûts’’ normalement exclusivement réservés aux visiteurs du QG de Cadenhead à Campeltown. Non embouteillés, et malheureusement non disponibles à la vente :

  • Rosebank 25 ans : Nez frais et floral, bouche fruitée et boisée. Un Lowlander typique, bon et bien fait (mais je m’attendais à mieux de cette distillerie quasi mythique et fermée).
  • Dallas Dhu 1979 (35 ans), 54.4% : Le meilleur dram que j’aie bu de la journée. Une tuerie. Un bonbon Haribo, fruits tropicaux. Extraordinaire.
  • Loch Lomond (Inchmurrin) 1974 (40 ans), 49.2% : Fruité, floral, profil très Lowlander. Très très bon.
Les Cask Ends de CadenheadLes Cask Ends de CadenheadLes Cask Ends de Cadenhead

Les Cask Ends de Cadenhead

Second arrêt, chez The Nectar of the Daily Dram qui présentait trois nouveaux embouteillages de whiskies Irlandais (dont le nom de la distillerie n’est pas connu). Déjà que quelques irlandais avaient été présentés il y a à peine une paire de mois ; il semble que ces whiskies soient en vogue ! Il y avait aussi d’autres nouvelles choses, dont un Littlemill (mon péché mignon) :

  • Littlemill 24 ans The Nectar of the Daily Dram, 1990/2014, 52.8% : Légèrement fumé au nez, c’est étonnant de la part d’un Littlemill. Fruité en bouche. Bien fait, mais assez loin d’un Littlemill typique.
  • Ireland 14 ans The Nectar of the Daily Dram, 2000/2014, 53.5% : Doux, fruité, agréable. Un peu alcooleux en bouche, mais rien de bien méchant. Un excellent rapport qualité / prix (entre 50 et 60€ pour une bouteille de cette qualité, et en brut de fût : c’est une bonne affaire !)
Deux nouveautés The Nectar of the Daily DramDeux nouveautés The Nectar of the Daily Dram

Deux nouveautés The Nectar of the Daily Dram

Je me suis ensuite arrêté au stand Malts of Scotland. Deux nouveautés depuis le festival chez Massen, toutes deux réduites à 46% :

  • Tamdhu 2002/2014 Malts of Scotland, 46% : Vanillé, malté, jeune. Pas mal comme daily dram ou comme starter.
  • Glengoyne 1997/2014 Malts of Scotland, 46% : Trop malté à mon goût, fait très très jeune. Pas génial.
Les deux dernières nouveautés Malts of ScotlandLes deux dernières nouveautés Malts of Scotland

Les deux dernières nouveautés Malts of Scotland

Arrêt suivant chez Compass Box qui présentait trois nouveautés :

  • Compass Box Juveniles, 46% : Une édition limitée et exclusive aux marchés français et belge. Seulement ±200 bouteilles en tout. Un assemblage de jeune Clynelish (9 ans) et de Glen Elgin 15 ans. Très sympa comme daily dram.
  • Compass Box Great King St – Glasgow Blend, 43% : Nouveau venu dans la gamme standard de Compass Box. Une très bonne introduction à la tourbe pour les non-initiés, et un super rapport qualité / prix (une trentaine d’euros). Note de dégustation complète très prochainement sur le blog. A suivre…
  • Compass Box The Lost Blend, 46% : Un assemblage de Clynelish et de Caol Ila, ça ne peut qu’être intéressant ! Et ça l’est, vachement, même. Note de dégustation complète très prochainement sur le blog. A suivre…
Des Compass Box très sympaDes Compass Box très sympa

Des Compass Box très sympa

Dernier arrêt, enfin, chez The Whisky Exchange pour goûter du Port Askaig, ce que je n’ai jamais fait jusqu’ici (erreur enfin réparée) :

  • Port Askaig 15 ans, 45.8% : Une nouveauté qui vient juste de sortir en Belgique. The Nectar a l’exclusivité pour le marché belge pendant un mois, avant la sortir officielle mondiale. Très puissant en bouche malgré la réduction. Trop, même, je trouve. Tourbe fumée et minérale. Prix honnête (60€) pour un whisky de cet âge, mais je trouve qu’il pète trop en bouche.
  • Port Askaig 19 ans, 45.8% : Plus fin, plus doux que le 15 ans. Agréable, tourbe fumée, kick de poivre en final. Je préfère celui-ci.
Compte rendu : Spirits in the Sky 2014Compte rendu : Spirits in the Sky 2014

Une dizaine de drams dans le coco, je me suis arrêté là…

Ce samedi se tenait aussi les enchères finales des bouteilles en faveur de l’association ‘’Een hart voor ALS’’ d’Alain Verspecht, et le moins que l’on puisse dire est que cette bonne action, instiguée par un éminent amateur de whisky, a porté ses fruits : pas moins de 9000€ ont été récoltés en faveur de l’association ! Bravo à Chris, l’organisateur, et à tous ceux qui y ont participé !

Pour conclure, ce fut une très bonne journée. L’organisation du festival était réglée comme une horloge, je n’ai vu aucun couac. Une bonne ambiance, des offres variées en spiritueux (tout le monde pouvait y trouver son compte), des gens sympas et disciplinés (je n’ai vu aucun pochetron bourré). Une affaire qui roule, vivement l’édition 2015 !

Le Spirit in the Sky se déroule encore ce dimanche 09 novembre, à Bruxelles, à partir de 13h00. Si vous avez du temps libre, sautez sur l’occasion !

Et pour vous récompenser d'avoir lu mon (long) compte rendu jusqu'à la fin, petit bonus: encore les babes, sous un autre angle ! ;-)

Cadeau bonus ;-)

Cadeau bonus ;-)