Ha ! Vous pensiez vraiment en avoir fini avec Clynelish ? Que nenni ! Quand y en a plus, y en a encore ! Un bonus s’impose !
Trois autres (et derniers, promis) Clynelish, et de nouveau d’embouteilleurs indépendants. Je boycotte Diageo, vous vous souvenez ? Donc pas d’officiels, na !
C’est partiiiiii !
Clynelish 17 ans The Whisky Cask, 1997 / 2014, fût de bourbon, 52.5%.
The Whisky Cask est un embouteilleur (qui est aussi une boutique bien achalandée) indépendant allemand, non distribué actuellement en Belgique (mais cela va peut-être être le cas sous peu, de source bien informée). La boutique envoie vers la Belgique, il vous est donc loisible d’acheter cette bouteille à distance si cela vous tente, car elle est encore disponible.
- Nez : De la compote de pomme et de poire, c’est très suave au nez. Un peu de fumée cireuse est perceptible. Un nez gourmand.
- Bouche : De l’amertume abricotée, qui se calme au fil des gorgées pour laisser place à de la compote de mangue mélangée à des agrumes. C’est sucré, et très fruité. Mais derrière cette douceur se cache aussi des vagues de sel grandissantes quand on laisse le liquide quelques instants en bouche.
- Finale : Assez courte. Le sel se mélange à du sirop de fruits, et tous deux se collent au palais. Légère amertume boisée et fumée iodée en rétro-olfaction.
- Verdict : Dommage pour cette amertume en bouche, sinon ce serait une vraie friandise sucrée-salée. C’est quand même pas mauvais du tout dans son ensemble.
- 86/100 (tirant sur le 87, sans complètement l’atteindre).
Clynelish 18 ans The Single Malts of Scotland, 31.10.1995 / 25.03.2014, fût de bourbon 10193, 57.5%, 265 bouteilles.
Un autre Clynelish sorti aussi il y a quelques mois sur le marché, par l’embouteilleur indépendant Speciality Drinks. Mais lui aussi sold out rapidement suite à une bonne note sur Whiskyfun. La chasse aux bouteilles devient souvent un jeu de roulette.
- Nez : Ultra waxy ! De la bonne grosse cire de bougie, accompagnée de pomme verte et de jus d’agrumes.
- Bouche : Alcool bien intégré. Sécheresse boisée, zestes d’agrumes. La cire est toujours bien présente, et cette fois-ci flanquée de vernis. Des vagues salines vont et viennent.
- Finale : Moyenne. Les agrumes disparaissent lentement, et le sel perdure un moment.
- Verdict : Très bon aussi, celui-ci. Dommage que j’aie loupé le coche et que je ne me suis pas procuré de bouteille à sa sortie. Ce côté particulièrement cireux me plaît beaucoup.
- 89/100.
Clynelish 15.12.1982 / 10.2011 (28 ans) Malts of Scotland, fût 11015, 53.7%, 275 bouteilles.
Histoire de terminer (si si, ce coup-ci c’est bon… pour le moment ;-) ) ce gros dossier Clynelish, un vieux brol distillé en 1982 et sorti sur le marché fin 2011. Introuvable aujourd’hui, évidemment. Je vous le propose non seulement pour le fun, mais aussi pour voir si des vieux Clynelish (c’est-à-dire ceux âgés de plus de 25 ans) valent plus le coup que des plus jeunes. Les vieux Clynelish ne sont pas souvent mis en vente, et quand c’est le cas ils sont particulièrement chers. Autant ne pas se planter dans ce cas-là.
- Nez : Un nez hyper fruité et exotique. J’ai l’impression de humer une corbeille de fruits des îles frais. Du vernis et de la cire d’abeille. Le vernis se développe au fur et à mesure du dram.
- Bouche : Un flot continu de sirop et de compote de fruits exotiques. Une vraie gourmandise crémeuse.
- Finale : Des pointes salées viennent se mélanger au sirop de fruits, toujours bien présent.
- Verdict : Assez différent des (plus jeunes) Clynelish précédemment présentés. Pas de fumée ici, tout sur les fruits juteux, en sirop et compotés. Un bonbon.
- 90/100.
Bon, ce coup-ci, c’est vraiment fini pour le moment avec Clynelish. Promis. Juré. Craché. PTU ! Dans le prochain article, on passe sur de l’Islay tourbé.
J’espère que ce (gros) dossier vous a plu :-)
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