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samedi 25 avril 2015

Linkwood 1995/2014 The First Editions, 56.6%

Il faut se rendre à l’évidence, le prix des (très) bons embouteillages des distilleries connues, reconnues et ayant le plus de succès auprès du public atteint de tels sommets que cela en devient impayable. En disant cela, je pense surtout aux embouteillages (qu’ils soient officiels ou non ; en effet les embouteillages indépendants de ces distilleries ont aussi pris l’ascenseur vers le haut point de vue prix) d’Highland Park, d’Arbeg, de Bowmore, de Glendronach, de Littlemill, de Macallan, de Laphroaig, de Springbank, et j’en passe.

Une solution alternative pour trouver des pépites est de se pencher sur des distilleries aux noms obscurs et assez méconnus. Oui il y a moyen d’y trouver des (très) bonnes choses à prix encore abordable, mais c’est peut-être plus difficile à trouver car ces distilleries sont peu présentes chez les cavistes (car peu connues, et donc peu demandées de la clientèle finale) et leur qualité est peut-être aussi plus aléatoire (quoique de nos jours, même chez les ‘’grosses distilleries’’ ça ne veut plus dire charrette). Il faut certainement chercher plus assidument, essayer de goûter plus et surtout ne pas acheter en aveugle. Il est clairement plus difficile de trouver une tuerie chez Glendullan (‘’Hein ? Chez qui ? Connais pô…’’) que chez Highland Park, j’en conviens…

Mais parfois, au détour d’un dram sur lequel on n’aurait pas misé un kopek, on peut se retrouver surpris, voire scotché (ce qui, après tout, est ce qu’on recherche quand on boit du whisky. Scotché… Whisky… Hahaha. Bon OK, elle est nase ma vanne…).

C’est ce qui m’est arrivé avec ce Linkwood. Distillerie assez peu connue et peu prolifique en embouteillages bling bling. C’est d’ailleurs le premier Linkwood dont je parle sur le blog.

Linkwood 1995/2014 The First Editions, 56.6%
Linkwood 1995 / 2014 The First Editions, 18 ans, 56.6%, 274 bouteilles
  • Nez : Une austérité qui saute au nez. De la poussière minérale, style ardoise. Mais aussi de la pomme jaune pétrifiée et des notes de pamplemousse blanc. Impression de sécheresse désertique. Après aération, de la cire de bougie.
  • Bouche : Douce, liquoreuse, sucrée et onctueuse. Puis la pomme séchée, des gouttes de jus d’agrumes acidulés, et cette austérité sèche et minérale sur la poussière pierreuse, crayeuse.
  • Finale : Courte mais intense. Des poignées de poivre mélangé au citron qui se colle aux parois de la bouche. Du gingembre en poudre, et toujours cette austérité minérale.
  • Verdict : Franchement, une excellente surprise ! Je suis séduit par ce côté austère / minéral qui se marie parfaitement avec le côté citronné. Ça donne un côté ‘’old school’’ bien sympathique.
  • 89/100.

Disponible au Chemin des Vignes à Stockel (Bruxelles) pour une centaine d’euros. Pas super donné quand même, mais c’est toujours meilleur marché que bon nombre d’embouteillages récents de whisky de même âge.

1 commentaire:

  1. Je me retrouve tout a fait dans ton compte rendu, je l'avais gouter a leurs degustation le 269 Mars.
    C'etait une des bouteilles qui ressortaient du lot avec un Glen Keith 1996, Dailuaine 1997, Fettercairn 1997 The first Editions.

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