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mercredi 31 décembre 2014

Highland Park 22 ans Cadenhead’s Sherry Cask, 59.6%

Non mais franchement, vous pensiez vraiment que j’allais clôturer l’année du blog sans vous parler d’un dernier embouteillage Cadenhead ? Haha. Non, évidemment.

Et pour quand même un peu changer, aujourd’hui ce ne sera pas un embouteillage de la gamme Small Batch ou Single Cask. Cet Highland Park a été embouteillé le 04 décembre et est disponible depuis le 18 exclusivement dans les boutiques Cadenhead. Pas disponible en Belgique, donc ; le plus proche où vous pourriez le trouver étant la boutique de Cologne. Avec sa maturation en fût de sherry, serait-il l’embouteillage de Noël par excellence ? Voici mon verdict…

Highland Park 22 ans Cadenhead’s Sherry Cask, 59.6%
Highland Park 22 ans Cadenhead’s Sherry Cask, 1992 / 12.2014, 59.6%, 234 bouteilles
  • Nez : De la fumée sèche et confite occupe la place principale au début. Des fruits jaunes (abricot en tête) compotés. Des notes d’amandes caramélisées. Des épices de Noël au sucre candy ; et après aération une très légère brise côtière.
  • Bouche : D’abord douce et sucrée, les saveurs montent en puissance, portées par l’alcool qui est bien intégré. Des picotements poivrés, de la fumée minérale, de l’ardoise sèche. Mais aussi des fruits jaunes caramélisés et de l’abricot sec. Une bouche bien complexe.
  • Finale : Moyenne. Des volutes de fumée minérale remontent dans les narines. Une pincée de sel, et de la pelure d’abricot.
  • Verdict : Le sherry sublime ici les marqueurs d’Highland Park, et ne les occulte pas du tout. Un whisky parfait en période de Noël. Et pas une trace de soufre, en plus. Un HP de grande classe.
  • 91/100.

Rendez-vous en 2015… avec de l’ultra lourd pour démarrer l’année sur les chapeaux de roues ! Bon réveillon à vous, profitez bien de vos bonnes bouteilles !

dimanche 28 décembre 2014

Quadriptyque Littlemill, volet 4 : 1992/2012 (20 ans) Maltbarn, 52.4%

J’avais expliqué, dans le focus sur Littlemill, que le succès de cette distillerie est récent. Si récent que certains embouteillages sont restés disponibles assez longtemps. Celui-ci, par exemple, a été boudé à sa sortie. Il est resté disponible très longtemps, jusque début 2014 même. Ce qui a été tout le contraire de l’autre Littlemill de Maltbarn, sorti en septembre de cette année et directement sold out. Il suffit parfois (souvent ?) qu’un whisky reste sous silence pour que personne n’en veuille, et qu’un autre soit porté aux nues par Pierre, Paul ou Jacques pour que tout le monde se l’arrache.

(photo Maltbarn)
(photo Maltbarn)
Littlemill 20 ans Maltbarn, 1992/2012, Bourbon Barrel, 52.4%, 131 bouteilles.
  • Nez : Un fruité intense, sur la poire, la pèche, la nectarine, et quelques gouttes de pamplemousse. Des céréales maltées grandissent par la suite. Après aération, du citron séché et du sirop vanillé se succèdent. Une fraîcheur florale se ressent tout du long en trame de fond. Un nez évolutif et changeant, avec des côtés séduisants et d’autres moins (comme le malté, qui n’est pas ma tasse de thé).
  • Bouche : Entrée en bouche agrumique et acidulée. Citron, pamplemousse blanc. Quelques épices piquantes qui occultent un peu le reste. Consistance onctueuse.
  • Finale : Courte. L’acidité s’estompe rapidement, laissant la place à une sécheresse de zeste d’agrume. Du poivre blanc sur le fond de la langue.
  • Verdict : Un nez très complexe et changeant, comme je les aime. Par contre la bouche est plus monolithique, et la finale franchement en retrait. Ce Littlemill est néanmoins globalement très agréable à boire.
  • 87/100.

vendredi 26 décembre 2014

Quadriptyque Littlemill, volet 3 : 1989/2014 (24 ans) Archives, 53%

Au mois de juin je vous avais déjà parlé d’un Littlemill de l’embouteilleur indépendant néerlandais Archives. Il avait sorti en même temps trois Littlemill différents : un 1988 (celui dont j’avais parlé), un 1990 embouteillé conjointement avec la boutique en ligne française Pure Spirit, et un 1989 (celui qui va nous occuper aujourd’hui) embouteillé conjointement avec le whisky club néerlandais The Casqueteers. Le seul encore disponible en vente est celui embouteillé conjointement avec Pure Spirit, les deux autres étant sold out depuis longtemps. Depuis juin, en fait. Menno, le boss d’Archives (et du site et de la boutique Whiskybase), étant un collectionneur de Littlemill, on peut considérer que ses embouteillages de cette distillerie sont en général de bonne qualité (même si ça ne veut pas dire ‘’charrette’’, bien évidemment); et ils sont ultra rapidement sold out.

Voici donc le second Littlemill de cette trilogie Archives datant de mi-2014. Peut-être qu’un jour je vous parlerai du troisième, si jamais j’arrive à mettre la main sur un sample.

Quadriptyque Littlemill, volet 3 : 1989/2014 (24 ans) Archives, 53%
Littlemill 24 ans Archives, 10.1989/02.2014, Joint bottling with The Casqueteers, Bourbon Hogshead n°42, 53%, 178 bouteilles.
  • Nez : Nez typiquement Littlemill: frais, herbacé, fruité. Des agrumes doux, de la poire sèche, de l'herbe fraîche, et même un peu de mousse d'arbre en forêt, en automne.
  • Bouche : Le fruité (poire, agrumes) est très présent, mais une amertume un peu trop marquée de pelure de pomme aussi. Cette amertume devient plus discrète dès la seconde gorgée, heureusement. Le côté huileux et moelleux apparaît alors.
  • Finale : Un kick alcooleux en fin de bouche, l'amertume s'évanouit. Une légère sécheresse boisée s'installe tranquillement.
  • Verdict : Un très bon Littlemill dans son ensemble, dès la seconde gorgée. Un peu difficile d'accès (par rapport à d'autres Littlemill) de prime abord, néanmoins.
  • 88/100.

mardi 23 décembre 2014

Quadriptyque Littlemill, volet 2 : 1988/2014 (26 ans) Liquid Treasures, 52.7%

Voici le second volet du quadriptyque consacré à Littlemill, qui sera d’ailleurs le seul volet à propos d’un embouteillage encore disponible dans le commerce. Et en plus, j’en ai déjà rapidement parlé dans mon compte rendu du tasting The Whisky Mercenary / Liquid Treasures.

Mais ce Littlemill 26 ans de Liquid Treasures méritait que j’y revienne au calme, hors lineup et hors dégustation avec papilles déjà bien chargées. Dont acte.

Quadriptyque Littlemill, volet 2 : 1988/2014 (26 ans) Liquid Treasures, 52.7%
Littlemill 26 ans Liquid Treasures, 1988/2014, 5 Years eSpirits Whisky (2009-2014) Anniversary Bottling, 52.7%, 147 bouteilles.

Autre différence entre la dégustation du samedi 13/12 et celle-ci, ce dram-ci ne ‘’souffre’’ pas de l’ouverture de la bouteille et a eu le temps de s’aérer. Cela va-t-il changer la donne ?

  • Nez : Effectivement, le nez est plus ouvert que lors de la dégustation précédente. Du malt vanillé, de la fraîcheur herbacée, de la mirabelle, de la nectarine, et de l’abricot. Une légère sécheresse de paille.
  • Bouche : En entrée de bouche, une acidité agrumique s’installe ; suivie de pelure de pomme. Du thé vert salé. Une touche d’abricot vanillé.
  • Finale : Assez courte. La fraîcheur du thé vert remonte dans le nez. Une sécheresse boisée se colle au palais. Les fruits meurent rapidement, par contre.
  • Verdict : Le goûter quelques temps après l’ouverture de la bouteille lui est bénéfique, il se montre moins fermé et moins austère ; plus accessible. Il révèle tout de suite sa palette de saveurs. Un Littlemill reconnaissable, typique, et très bon ; mais qui cette fois-ci n’atteint pas les 90 selon mes critères personnels.
  • 89/100.

Disponible en Belgique pour ±170€ dans toutes les boutiques (QV.ID, TasTToe, Whiskyhuis, Single Malt Whisky Shop) revendant du The Whisky Mercenary, puisque celui-ci distribue Liquid Treasures en Belgique. En effet, à 170€, ça prouve que les prix des Littlemill ont pris l’ascenseur vers le haut et indique la tendance pour 2015 :-/ …

J’en profite par la même occasion pour vous souhaiter un excellent Noël, rempli de drams qui vous procureront des frissons de contentement ; et je vous fixe rendez-vous dans quelques jours pour le 3ème volet du dossier Littlemill.

dimanche 21 décembre 2014

Quadriptyque Littlemill, volet 1 : 1989/2014 (24 ans) Anam na h-Alba, 48.5%

Premier volet de plusieurs notes de dégustation consacrées à ma distillerie préférée, Littlemill. Ne vous attendez pas à ce que je vous propose à chaque volet un Littlemill encore disponible, les embouteillages étant (comme expliqué dans le focus) majoritairement très rapidement sold out.

C’est d’ailleurs le cas pour ce Littlemill-ci, proposé par l’embouteilleur indépendant (au nom toujours imprononçable) Anam na h-Alba. Il faut dire que produit à seulement 37 bouteilles, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il reste disponible longtemps. Le numéro de fût n’est pas indiqué sur la bouteille, mais il est fort à parier que ce fût a été divisé entre plusieurs embouteilleurs (ou que c’était un fond).

(photo Anam na h-Alba / Facebook)
(photo Anam na h-Alba / Facebook)
Littlemill 24 ans Anam na h-Alba, 1989/2014, Bourbon Hogshead, 48.5%, 37 bouteilles.
  • Nez : Du fruité-sucré saute directement aux narines. De la compote et du sirop de fruits blancs et jaunes. De très légères notes herbacées en arrière-plan, discrètes (elles se développent avec l’aération). Un peu de vanille poivrée. Un nez sympa et agréable, reconnaissable de la distillerie.
  • Bouche : Même si ce Littlemill ne semble pas réduit, son ‘’faible’’ (tout étant relatif, bien sûr) titrant en alcool le rend faiblard en entrée de bouche, presque aqueux. Du sirop de pèche, de la compote de poire. Un peu de vanille. Une bouche assez monolithique, mais néanmoins agréable et facile d’accès.
  • Finale : Moyenne. Des gouttes de pamplemousse, de la pelure de pomme. Très légère astringence (non dérangeante) boisée.
  • Verdict : Un Littlemill parfait en apéro. Léger, peu puissant, rond, frais, facilement buvable. Ne pas en attendre des merveilles, mais bien fait.
  • 87/100.

Sold out, mais il est peut-être encore possible de se procurer un sample chez Dram 242.

vendredi 19 décembre 2014

Focus sur la distillerie Littlemill

Depuis le temps que j’avais envie d’aborder le sujet Littlemill plus en détails… Allez, je me fais plaisir ! C’est la fin de l’année, la période va être plus calme en événements whisky-esques, je ne vais pas avoir grand-chose à vous proposer de neuf sur le blog pendant quelques semaines ; alors autant vous parler de quelque chose qui me tient à cœur : la distillerie Littlemill.

 

Il y a quelques années, personne ne voulait de Littlemill. Les ‘’vieux’’ embouteillages, qu’ils soient officiels ou indépendants, étaient très peu recherchés car leur qualité était très inégale (et généralement tirant franchement vers le bas). Et puis, en 2012, quelques embouteillages de (très) bonne qualité sont sortis. Puis d’autres. Puis encore d’autres. En 2013 cette tendance s’est confirmée, et les amateurs ont commencé à s’intéresser à cette distillerie. En 2014 ce fut l’explosion. Plusieurs dizaines d’embouteillages (la plupart indépendants, bien entendu) de très bonne facture sont arrivés sur le marché, et les amateurs se les sont arrachés. Littlemill est devenu la distillerie fermée à la mode, tout amateur pouvant assez facilement s’en procurer à prix encore abordable (contrairement à Port Ellen ou Brora, devenus hors de portée). Ha, le prix ! Parlons-en. En 2012, on pouvait trouver les meilleurs embouteillages, de plus ou moins 20 ans d’âge, pour environ 80 ou 90€. En cette fin 2014, les Littlemill de 22 à 24 ans frôlent allègrement les 140€. Un bon 50% d’augmentation en deux ans, schbim ! Et cette augmentation rapide ne fait que commencer : les professionnels prédisent la plupart des Littlemill autour des 200€ en 2015. Gloups !

Mais pour en arriver à la mode actuelle, quel a été le parcours de Littlemill ?

Focus sur la distillerie Littlemill
Un peu d’histoire :

L’année officielle de la fondation de Littlemill est 1772, mais certaines sources indiquent qu’elle produisait déjà (illégalement) du whisky à partir de 1750 ; la faisant l’une des plus vieilles distilleries d’Ecosse (si pas du monde). Située à Bowling, dans la région de Glasgow, elle est assimilée à la région des Lowlands en raison de la triple distillation pratiquée, marque de fabrique des Lowlands, au contraire de la double distillation pratiquée ailleurs en Ecosse (Littlemill abandonna néanmoins la triple distillation dans les années ’30, pour passer à la double. Voir plus loin dans cet article).

Les registres étaiet ce qu’ils étaient il y a 200 ans, il est difficile de savoir précisément entre quelles mains est passée Littlemill. Néanmoins, la distillerie est fermée en 1813. Elle est revendue en 1818, puis de nouveau en 1821. En 1823, l’Excise Act entre en vigueur. Cette législation assouplit les lois en vigueur régissant la distillation, afin de combattre la distillation illicite. Jane MacGregor, alors propriétaire de la distillerie, obtient donc la licence pour Littlemill, devenant une des premières femmes à l’obtenir en Ecosse.

Littlemill passera plus de huit fois de mains en mains entre 1839 et 1875, année où la distillerie est reconstruite (suite à une destruction fortuite ou pour l’améliorer, ça je ne sais pas). Puis elle sera encore revendue et rachetée de nombreuses fois, jusqu’en 1931 où Duncan G. Thomas, le propriétaire américain, décide d’abandonner la triple distillation en faveur de la double et de fonder la société Littlemill Distillery Co. Ltd.

En 1959, la société américaine Barton Brands Inc devient actionnaire, et rachète les parts de Thomas en 1971.

Littlemill fermera ses portes en 1984, lors de la grande crise des années ’80 qui verra beaucoup de distilleries rester sur le carreau. Elle est rachetée en 1988 et réouverte en 1989. En 1994 elle ferme à nouveau et est revendue une nouvelle fois, à Glen Catrine Bonded Warehouse. Loch Lomond Distillery Co Ltd en obtient la gérance, mais Littlemill reste fermée. A jamais. Les derniers distillats datent donc, officiellement, de 1994.

Enfin, mais c’est presque anecdotique, les bâtiments de la distillerie Littlemill sont détruits dans un incendie en 2004.

Ce qu'il reste de Littlemill (photo britishlistedbuildings.co.uk)
Ce qu'il reste de Littlemill (photo britishlistedbuildings.co.uk)
Et aujourd’hui ?

Début 2014, Sandy Bulloch et sa famille vendent la distillerie Loch Lomond et toutes ses dépendances au groupe d’investissement Exponent, et le Loch Lomond Group est fondé pour faciliter cette acquisition. Ce groupe comprend dès lors la distillerie Loch Lomond, la distillerie Glen Scotia, la marque Littlemill (la distillerie physique n’existant plus), des marques de blended whisky (High Commissioner et Clansman), et des marques de vodka et de gin.

Si les distilleries Loch Lomond et Glen Scotia continuent leurs activités, qu’en est-il des stocks de fûts de Littlemill restants ? Les articles de presse n’en n’ont pas parlé du tout, c’est le grand mystère. Un embouteillage officiel de 21 ans d’âge est sorti en 2014, et une belle bouteille de 25 ans d’âge, limitée à 1000 exemplaires, est visible sur le site web du Loch Lomond Group (mais, à ma connaissance, cet embouteillage n’est pas encore sorti sur le marché). Les embouteillages officiels sont donc très limités, et rares.

Par contre, comme expliqué en début d’article, les embouteillages indépendants sont légion et semblent intarissables. Mais pour combien de temps encore ? Si l’on peut supposer que la plus grande partie des stocks de Littlemill ont été vendus aux brokers et embouteilleurs indépendants entre 1996 et 2013, il est aussi fort à parier que la source va bientôt se tarir, surtout vu le succès actuel de cette distillerie. Ce qui fera augmenter les prix d’autant plus. Littlemill serait-il le prochain Brora ? Ce n’est pas impossible.

Carte de l'emplacement de la distillerie Littlemill (cliquez sur la carte pour interagir avec celle-ci)

En ces temps festifs de fin d'année, autant se faire un maximum plaisir, pas vrai ? Je vais donc vous proposer au cours des prochains jours un nouveau quadriptyque, comme celui que je vous avais proposé sur Clynelish. Mais cette fois-ci il sera consacré à Littlemill (z'aviez compris, pas vrai ? ;-) ).

 

lundi 15 décembre 2014

Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014

Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014

Ces derniers temps, le blog a été envahi par des comptes rendus d’événements divers et variés. Cet événement-ci me tenait particulièrement à cœur, étant organisé par le petit club d’amateurs liégeois de whisky dont je fais partie, en collaboration avec le présent blog. Ce tasting était en quelque sorte mon bébé, le premier événement à l’organisation de laquelle je participais activement.

Pour une première du Lîdje Skye Malt Addicts et du Blog Wallon sur le Single Malt, l’organisation fut de longue haleine. Il nous aura fallu environ 6 mois pour mettre sur pied ce tasting, de l’idée lancée en l’air, en juin, lors de la réunion mensuelle du club ; jusqu’à la soirée de dégustation de ce samedi 13 décembre 2014.

Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014

La première chose était de trouver de belles choses à proposer en dégustation, afin d’être sûrs d’attirer assez d’amateurs, avertis ou non, et de nous démarquer des tastings d’entrées de gammes se déroulant parfois en Wallonie. Inviter un embouteilleur belge peu ou pas connu dans la partie francophone du pays nous semblait une bonne idée. J’ai alors contacté Jürgen ‘’The Whisky Mercenary’’ Vromans (avec qui j’avais déjà eu plusieurs contacts lors de divers festivals), qui a tout de suite été d’accord sur le principe. Mais son agenda étant très chargé et la salle liégeoise disponible ne l’étant que le samedi soir ; un tasting n’était pas possible avant décembre. Cela nous laissait assez de temps pour tout préparer, ce qui pallierait à notre manque d’expérience dans l’organisation d’un tel événement ouvert au public externe au club.

Nous avons donc discuté, au sein du club, de tous les tenants et aboutissants d’un tel événement. En tant que petit club ne comptant qu’une dizaine de membres, il fallait tenir compte des coûts que cette organisation engendrerait, et il fallait impérativement rentrer dans nos frais. Sachant que les whiskies un peu plus ‘’exclusifs’’ des embouteilleurs indépendants ne courent pas les rues de notre côté de la frontière linguistique et y sont très méconnus, attirer une vingtaine de personnes externes au club, un samedi soir, entre St Nicolas et Noël, ne serait pas forcément aisé. Et cette difficulté s’est d’ailleurs vérifiée au fil du temps, peu de personnes se montrant soit intéressées, soit disponibles. Je l’avoue volontiers après coup, j’ai stressé. Beaucoup. Tant et si bien que je pensais même, à une semaine de l’événement, que nous devrions l’annuler par manque d’inscrits. Mes camarades du Lîdje Skye Malt Addicts ne se sont d’ailleurs pas gênés, avec raison, de me charrier sur mon niveau de stress que j’avais pu manifester. Mais ouf, soulagement total lors de cette semaine fatidique, assez de personnes se sont inscrites lors des derniers jours précédents le tasting que pour rentrer dans nos frais. Apaisement.

Personnellement, pour un premier tasting de haut vol dans la région de Liège, je m’attendais à faire facilement carton plein (le nombre de places étant de maximum 32). Finalement samedi nous étions 23, ce qui avec du recul n’est pas un mauvais score pour un samedi soir proche des fêtes de fin d’année, en Wallonie où ce genre de tasting ne se produit pas souvent (et où le bon whisky reste encore trop méconnu, contrairement à la Flandre), et organisé par un petit club sans grands moyens ni appui d’une boutique.

Jürgen Vromans en action
Jürgen Vromans en action

Tout le monde, inscrits externes et membres du club réunis, était donc présent à la salle d’escalade The Gecko Tank ce samedi 13 décembre pour profiter d’un lineup de haute volée sélectionné et présenté par Jürgen Vromans, pour qui c’était aussi une première : il n’avait jamais animé auparavant de tasting en Français de ses propres embouteillages. Jürgen avait donc minutieusement préparé sa présentation, avec un renfort visuel de slides projetés sur écran. Il nous a présenté sa gamme The Whisky Mercenary, ses embouteillages passés, présents (et même, rapidement, futurs) ; nous a expliqué comment ses étiquettes sont conçues ; et nous a expliqué comment il est devenu distributeur pour la Belgique de l’embouteilleur allemand Liquid Treasures.

Bien installés et attentifs, nous avons donc pu voyager au pays malté via six drams particulièrement bons et intéressants ; voyage entrecoupé de bouchées zakouskis (imaginées par Gérard, le président du club ; et préparées collégialement par les membres) se mariant particulièrement bien avec du whisky.

Bon, passons aux whiskies proposés. Vous connaissez la chanson, avis à prendre avec du recul étant donné l’effet ‘’lineup’’ de six whiskies différents, goûtés assez rapidement et à l’ouverture de bouteille.

Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014
1. The Nameless One 18 ans The Whisky Mercenary, 1995/2014, Sherry Cask, 46.8%

Celui-là, j’en ai déjà parlé sur le blog peu après sa sortie sur le marché. Il est d’ailleurs encore disponible dans certaines boutiques. Mon avis n’a pas changé par rapport à la dégustation ‘’au calme’’, c’est toujours aussi bon et easy drinkable. Un parfait starter de par son faible (si on peut dire) titrant d’alcool. Toujours 87/100.

Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014
2. Tobermory (Ledaig) 10 ans Liquid Treasures, 2004/2014, 53.2%, 179 bouteilles

Ho, un tourbé en seconde position du lineup de la dégustation ? Hé oui. D’après Jürgen, cela permet aux sensations fruitées des whiskies suivants de mieux se développer.

  • Nez : Bien tourbé, pierre mouillée, minéral. De la cendre. De la paille sèche apparaît après aération.
  • Bouche : De la cendre citronnée, du réglisse, des herbes aromatiques (girofle) sèches.
  • Finale : Des picotements sur la laangue, du sel et du poivre, et de l’acidité agrumique.
  • Verdict : La tourbe est assez puissante. C’est carré et peu flexible, très ‘’germanique’’. Pas mauvais, mais (très) austère et difficile d’accès.
  • 85/100.
Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014
3. Clynelish 16 ans The Whisky Mercenary, 1997/2014, Cask Six Whiskyclub 10th Anniversary, 50.9%, 98 bouteilles

Un embouteillage en tirage limité (et sold out), spécialement sélectionné pour le club de whisky Cask Six.

  • Nez : Waxy à mort. De la poire, une lointaine iode, de la pomme, du miel, de la mirabelle.
  • Bouche : Pomme et poire, du vernis. Ca grandit en bouche et c’est vachement bon.
  • Verdict : Un Clynelish ‘’wam bam boum’’ très reconnaissable. Un nez extraordinaire, qui transporte. Il manque juste les frissons.
  • 89/100.
Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014
4. Glen Keith 22 ans Liquid Treasures, 1992/2014, 50.7%, 117 bouteilles
  • Nez : De la crème brûlée, du caramel, du miel, de la poire, une corbeille de fruits exotiques. Un nez changeant et complexe sur le temps. Très bourbonneux.
  • Bouche : Du gingembre, du poivre sur le bout de la langue, une explosion de fruits exotiques.
  • Finale : Il reste longtemps en bouche. Un peu de poire, et un brin d’amertume apparaît avec le temps.
  • Verdict : Très bon, complexe, bien fait. Un nez qui séduit particulièrement.
  • 88/100.
Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014
5. Dailuaine 21 ans The Whisky Mercenary, 1992/2013, 53.3%
  • Nez : Très frais, printanier. De la mousse d’arbre, un air de clairière, et de la sève verte. Du pamplemousse par-dessus cette fraîcheur.
  • Bouche : Elle aussi très fraîche, ça coule tout seul. Huileuse et vanillée.
  • Finale : Très légère amertume.
  • Verdict : Surprenant pour un Speyside, il me fait penser à un Lowlander de par sa fraîcheur florale et herbacée. Mais oufti c’est bon !
  • 90/100.
Compte rendu : Tasting the Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège le 13/12/2014
6. Littlemill 26 ans Liquid Treasures, 1988/2014, 5 Years eSpirits Whisky (2009-2014) Anniversary Bottling, 52.7%, 147 bouteilles
  • Nez : Floral. Une légère couche éthérée. De la poussière maltée.
  • Bouche : Epicée, boisée et fruitée.
  • Verdict : D’abord, ce Littlemill s’avère fermé et austère, j’ai du mal à retrouver les marqueurs de cette distillerie. Par contre, il s’ouvre avec le temps et demande beaucoup de temps pour se révéler. Après ½ heure, il devient une bombe et les marqueurs apparaissent. Il faut être patient, ce n’est pas un dram à boire en deux minutes.
  • 86/100 en début de dram, 90/100 après aération. Et comme en plus c’était l’ouverture de la bouteille, à mon avis il va vraiment montrer son potentiel quelques semaines après ouverture.

En faisant la moyenne des tiercés personnels de tous les participants à la dégustation, le classement général officiel de la soirée a été :

  1. Clynelish 16 ans The Whisky Mercenary pour Cask Six Whiskyclub
  2. Dailuaine 21 ans The Whisky Mercenary
  3. Littlemill 26 ans Liquid Treasures

Les avis des personnes présentes m’ont parus, après le tasting, très positifs. Tout le monde semblait content de l’organisation, des whiskies goûtés, de la présentation, des accompagnements. C’est motivant. Peut-être que ce tasting n’était que le premier d’un série ? A voir, rien n’est moins sûr ni décidé à l’heure qu’il est… Wait & see…

mercredi 10 décembre 2014

Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelishindépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014

Le lineup
Le lineup


Léon avait bien préparé son sujet
Léon avait bien préparé son sujet

Toby Vins est un caviste de la région liégeoise qui essaie de développer sa gamme et ses activités whisky. En septembre il avait accueilli la seule étape wallonne du Kilchoman European Tour, qui avait été un joli succès.
Toby Vins organise, outre celles dédiées au vin en tout genre, de plus en plus régulièrement des séances de dégustation autour du whisky. La prochaine, début février 2015, sera axée sur le whisky japonais.
Mais hier, la dégustation était dédiée à Clynelish, en abordant cette distillerie par le biais d’un face à face entre des embouteillages officiels (OB) et des embouteillages indépendants (IB). Une approche qui me semble intéressante.
Joli succès de foule, de nouveau, pour cette soirée : une grosse trentaine de personnes présentes. Apparemment les dégustations chez Toby Vins attirent plus ou moins les mêmes personnes à chaque fois ; les clients fidèles déjà amateurs de whisky ou qui veulent en apprendre davantage sur le sujet.
Après la présentation très complète de la distillerie Clynelish par l’intarissable Léon, nous voilà partis à l’assaut des six drams de Clynelish proposés dans cette dégustation ; deux de ces six drams étant officiels (et donc quatre étant indépendants, si vous suivez et savez compter ;-) …).
Une fois de plus, ces notes ont été prises dans le cadre d’un lineup d’une dégustation sur plusieurs drams, à prendre donc avec le recul qui s’impose.



Clynelish 14 ans, 46%, OB.

Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014Le classique des classiques. Enfin… ça, c’était avant… Si vous cherchez sur le blog, vous verrez que j’avais déjà présenté cet embouteillage officiel comme étant un classique incontournable. Mais le batch que j’avais goûté et présenté avait été embouteillé en 2008, et n’est pratiquement plus trouvable nulle part. Les batches récents sont, malheureusement, bien moins séduisants. Je ne reviendrai pas sur mon coup de gueule par rapport au nouveau batch de Talisker 18 ans, mais c’est ici le même cas de figure : Diageo veut plaire aux masses, lisse les marqueurs typiques des distilleries, ajoute plein de caramel pour adoucir le brol ; et on se retrouve avec un whisky passe partout, plat et sans âme. Concernant le dram goûté hier, du dernier batch, il est beaucoup moins iodé et plus mainstream, je soupçonne même des fûts de sherry dans l’assemblage (aucune mention de type de fûts n’apparaît sur l’étiquette), légère cire, un peu floral, de la douceur de sirop de pomme. 83/100. Ca reste buvable bien sûr, mais ça n’a plus rien n’a voir avec le Clynelish 14 ans d’il y a quelques années. Et en plus son prix s’est pris une hausse de plus de 50% en peu de temps. Tout fout le camp, les temps sont durs :-/



Clynelish 18.02.1998/02.10.2014 Signatory Vintage The Un-Chillfiltered Collection, 16 ans, Hogshead n°2469, 329 bouteilles, 46%, IB.

Premier embouteillage indépendant de la soirée, lui aussi réduit pour se mettre en bouche.
    Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014
  • Nez iodé, pomme sèche. Plus rustique que le 14 ans OB goûté juste avant. Très chouette nez, mais l’aération lui est peu flatteuse.
  • Bouche plus douce que le nez, sur la pomme et le sel sec.
  • Finale courte, sèche et boisée, pelure de fruits..
  • Verdict : Une entrée de gamme sympa pour découvrir le monde des indépendants. Bon rapport qualité / prix (±55€).
  • 85/100.



 
 
 
 

Clynelish 1992/2007 Distiller’s Edition, double maturation en fûts d’Oloroso, 46%, OB.

Le second (et dernier) embouteillage officiel de la soirée. Je n’avais jamais eu l’occasion de goûter un Clynelish Distiller’s Edition, bonne occasion de le faire.
    Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014
  • Nez assez fruité (fruits rouges), cerise cuite. Légère cire d’abeille. Mais devient très chimique après aération.
  • Bouche plate et aqueuse. Très légère salinité.
  • Finale : Un tout petit kick alcooleux, un peu de sel, puis plus rien, tout meurt.
  • Verdict : Oserais-je dire que Diageo nous propose ici, une fois de plus, un brol bas de gamme sans grand intérêt ?
  • 79/100.









Clynelish 1997/2014 Wemyss ‘’Bench with a Sea View’’, 371 bouteilles, 46%, IB.

Décidément, Wemyss sort des Clynelish à tour de bras. A peine ai-je eu le temps de vous présenter le Cayenne Cocoa Bean
, que voilà déjà l’embouteillage suivant. Toby Vins mise d’ailleurs beaucoup sur Wemyss, ayant fait rentrer (presque par palette) dans son assortiment toutes les dernières nouveautés de cet embouteilleur.
    Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014
  • Nez : Très cireux (on ne peut pas la louper, cette cire), légèrement iodé. Du vernis et des fruits exotiques compotés.
  • Bouche : Timide, assez effacée. L’effet (néfaste) de la réduction ? De l’iode, des fruits à l’eau.
  • Finale : Courte, le côté fruité se noie rapidement dans la couche aqueuse.
  • Verdict : Le nez est vraiment super, on laisserait ses narines des heures au-dessus du dram. Malheureusement la réduction tue littéralement la bouche et la finale de ce Clynelish. Il aurait été une tuerie en brut de fût, il n’est que passable réduit. Un gâchis :-/ .
  • 85/100 (le nez fait remonter ma cote perso).







Clynelish 08.10.1996/08.2013 Blackadder, 16 ans, Sherry Butt n°8782, 528 bouteilles, 58.6%, IB.

On passe aux bruts de fûts (en espérant que ce ne soient pas des brutes… ;-) ) avec ce Blackadder. Un fond de stock trouvé par Toby Vins chez un de ses fournisseurs. Sold out depuis longtemps partout ailleurs en Belgique.
    Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014
  • Nez : Puissant, prenant. Légère iode, tabac et cuir, bois, fruits secs et compotés.
  • Bouche : Des fruits jaunes confits et secs. Bouche ronde et sucrée, alcool bien équilibré.
  • Finale : Moyenne, dans la continuité de la bouche.
  • Verdict : Oufti c’est bon ! Le seul dram que j’aie terminé de la soirée, d’ailleurs. Que dire d’autre ? La couche sherry n’est pas trop envahissante. Pas complexe, mais un dram plaisir de bout en bout. Seul hic, le prix : 120€ pour un 16 ans d’âge, ça pique un peu.
  • 90/100.






Clynelish 19 ans Riverstown, 11.05.1990/02.2010, Refill Sherry Butt n°3898, 257 bouteilles, 57.1%, IB.

Issu d’un embouteilleur quasi inconnu au bataillon (est-il encore en activité, d’ailleurs ? Aucune idée), les quelques bouteilles qui sont arrivées chez Toby Vins sont des rescapées de fond de stock d’un distributeur.
    Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014
  • Nez : De l’éther, chimique, de la vanille industrielle, de la vieille semelle de godasse. Beuh ?
  • Bouche : La vanille chimique est bien présente, du vernis plastifié.
  • Finale : Acide, astringente, et… chimique. Un peu moins catastrophique avec une goutte d’eau.
  • Verdict : Où qu’ils sont les marqueurs typiques de Clynelish ? C’est du whisky ‘’Made in China’’ dans une arrière salle de vieille usine désaffectée, ou quoi ??
  • 73/100.








Clynelish 18 ans Signatory Vintage Cask Strength Collection, 28.06.1996/28.10.2014, Refill Sherry Butt n°6514, 590 bouteilles, 56.4%, IB.

Compte rendu : Dégustation Clynelish officiels face à Clynelish indépendants, chez Toby Vins le 09/12/2014
Le bonus de la soirée. Il n’était pas prévu à la base dans le lineup, et n’a d’ailleurs pas été proposé dans la salle de la dégustation mais au rez-de-chaussée de la boutique. Je n’ai pas pris de notes à son sujet, mais je l’ai trouvé très bon. Un nez plus avenant que le Blackadder, mais une bouche un peu moins séduisante. 89/100. Son prix chez Toby Vins se situe un peu au-dessus des 100€.
Ce bonus a clôturé la soirée, ma foi très sympa et agréable. A mes yeux, il n’y a pas photo : la qualité des embouteillages indépendants en Clynelish est bien supérieure à celle des embouteillages officiels. Et on peut étendre cette réflexion aux autres distilleries, bien évidemment. Mais bien sûr, on peut tomber sur des grosses daubes aussi chez les indépendants (cfr le Riverstown ci-dessus), il n’y a pas de règle gravée dans le marbre.
Une preuve supplémentaire que Toby Vins essaie de se démarquer des autres cavistes et veut développer ses activités whisky : il a réussi à dégoter ces Clynelish indépendants et les propose à présent (en stock très limité, profitez-en si vous êtes intéressé) dans sa boutique. Gageons qu’il n’en restera pas là, et que son assortiment whisky va continuer à se développer.

lundi 1 décembre 2014

Samedi 13/12/2014: Tasting The Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège

Samedi 13/12/2014: Tasting The Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège

Ce n'est pas tous les jours qu'un embouteilleur indépendant vient présenter ses produits dans le cadre d'un tasting en Wallonie.

Pour la première fois en Wallonie, Jürgen ‘’The Whisky Mercenary’’ Vromans animera un tasting de single malts, le samedi 13/12/2014 à Liège. Un événement organisé par le Lîdje Skye Malt Addicts (un petit whisky club liégeois), en collaboration avec Le Blog Wallon sur le Single Malt.

Le lineup de la soirée:
  • The Nameless One 18 yo 1995-2014 46.8% The Whisky Mercenary
  • Tobermory (Ledaig) 10 yo 2004-2014 53.2% Liquid Treasures
  • Clynelish 16 yo 1997-2014 50.9% The Whisky Mercenary (Cask Six Whiskyclub 10th Anniversary)
  • Glen Keith 22 yo 1992-2014 50.7% Liquid Treasures
  • Dailuaine 21 yo 1992-2013 53.3% The Whisky Mercenary
  • Littlemill 26 yo 1988-2014 52.7% Liquid Treasures

Adresse du jour : Salle d’escalade The Gecko Tank, Rue Hennet 6 à 4000 Liège.

Ouverture des portes à 19h30, début du tasting à 20h00 précises.

Prix de la participation au tasting: 35€

Les places étant limitées, l’inscription et le paiement sont obligatoires pour assurer votre place !!

Toutes les infos utiles dans le flyer au format PDF, ci-dessous.

Venez ! :-)

Le flyer au format PDF, que vous pouvez télécharger.

Samedi 13/12/2014: Tasting The Whisky Mercenary / Liquid Treasures à Liège