dimanche 19 janvier 2014

Laphroaig 1998 (15ans) The First Editions, 59.1% (IB)

Laphroaig 1998 (15ans) The First Editions, 59.1% (IB)

Je n’aime pas Laphroaig. Voilà, c’est dit. Je n’en ai pas goûtés des milliers, j’avoue, mais tous ceux qui sont passés par mes narines et/ou mes lèvres m’ont laissé un très mauvais souvenir.

Je ne dis pas que Laphroaig est mauvais (puisque cette distillerie a de nombreux fans inconditionnels), mais la grosse tourbe médicinale qui écrase tout sur son passage (ce qui est la patte typique de Laphroaig) n’est pas du tout à mon goût personnel.

Et puis récemment une bonne âme m’a fait goûter ce Laphroaig 1998/2013 (15 ans) The First Editions, 59.1%, 292 bouteilles ; et j’ai bien dû revoir mon jugement…

Nez : La fumée et la cendre typiques de Laphroaig, mais elles sont douces et subtiles, n’arrachent pas les narines contrairement à beaucoup de Laphroaig. Du foin sec, de la poussière de bois. Derrière tout ça une douceur sucrée et vanillée de fruits jaunes essaie de se frayer un chemin. Le nez évolue régulièrement avec le temps ; de la paille mouillée fait un bref passage, ainsi qu’un peu d’herbe fraîche.

Bouche : C’est doux pour du presque 60% ! Suave, même. Bien évidemment, la tourbe est bien présente ; principalement sur les minéraux (cendre, pierre lisse). Et puis du sucre liquide vient se mélanger à ces minéraux, et ça fait juste ‘’Waouw Boom’’ en bouche. C’est grand.

Finale : Interminable sur la tourbe minérale sucrée. Que dire de plus à part ‘’ça le fait’’ ?

Verdict : Un Laphroaig à des années lumières des médicinaux et bourrins que j’avais goûtés auparavant. Très doux et consensuel, l’alcool est parfaitement maîtrisé. Les odeurs et saveurs se suivent, s’entremêlent et parfois s’entrechoquent ; mais toujours dans une parfaite harmonie.

91/100.

Je dois donc arrêter de dire que je n’aime pas Laphroaig, mais plutôt dire à partir de dorénavant que je n’aime pas la grande majorité des Laphroaigs

Seul hic (et de taille), son prix. Les tarifs de tous les Laphroaigs, qu’ils soient officiels ou d’embouteilleurs indépendants, ont explosé ces derniers mois ; dans la même lignée qu’Ardbeg (vous ai-je déjà dit que je n’aime pas Ardbeg ? ;-) ). Et un bon 120 euros pour un 15 ans d’âge, ça devient quand même franchement nawak :-(.

2 commentaires:

  1. De mon côté, j'adore Laphroaig. Dommage qu'il contient du caramel mou ; )
    Je viens de gouter le Ledaig 10Y dans le registre tourbé, minéral, un peu gras en bouche.
    Il est très convenable, bien entendu certains ne vont pas tomber en bas de leurs pantoufles, mais pour ce prix je dis oui.

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    1. J'ai récemment publié la note d'un Ledaig 15 ans de chez Whiskyman, qui est aussi plus que convenable ;-)

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