mercredi 4 novembre 2015

Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents



Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

Tout "vrai" amateur de whisky utilise un verre à dégustation "qui va bien" pour déguster son dram. Et non, je ne parle pas du bièsse tumbler qui ne sert pas à déguster quoi que ce soit mais à copieusement se bourrer la gueule au Johnnie Walker/glace ou au J&B/coca !
Il existe beaucoup de modèles différents de verres à dégustation sur le marché, certains étant plus répandus que d'autres, certains plus facilement disponibles que d'autres, certains plus chers que d'autres, certains plus efficaces que d'autres, certains plus "design" que d'autres, etc...
Il est néanmoins rare d'avoir l'occasion de comparer la plupart des modèles (des plus connus au plus inconnus) présents sur le marché pour se faire une opinion. C'est là que Le Blog Wallon sur le Single Malt entre en scène pour vous présenter le plus large comparatif de verres à dégustation jamais publié sur un blog consacré au whisky: pas moins de TREIZE modèles différents !!
Mais ne perdez pas de vue que ce comparatif n'est, tout comme les notes de dégustation publiées sur ce blog, que mon avis personnel qui m'engage que moi. Mais bon, ça vous donnera quand même quelques idées et pistes :-).

L’environnement du comparatif:

Le but d'un comparatif est évidemment d'être probant. Un minimum de rigueur est requis. Ayant rassemblé 13 modèles de verres à dégustation qui conviennent au whisky, je comptais d'abord les comparer sur une seule et même soirée, avec un seul et même whisky, chaque verre avec un dram de 2cl. Mais 13 verres... ça aurait fait 26cl. Même en ne buvant pas tout, je dois quand même me rendre à l'évidence: je ne suis pas une machine !
Bref, torcher tout le comparatif en une soirée n'aurait pas été révélateur du tout. J'ai donc changé d'avis.
Je comptais aussi, au départ, ne comparer ces verres qu'avec un seul et même whisky. Mais mes recherches m'ont amené à penser qu'il serait plus probant les comparer chacun avec plusieurs whiskies aux profils différents. J'ai donc changé d'avis.
Le dram officiel dans les masterclasses et festivals est de 2cl. Moi, personnellement, je préfère siroter des drams de 1 ou 1,5cl. Je sais que certaines personnes préfèrent des drams de 3cl. J'avais l'intention de comparer les verres avec ces 3 doses différentes. Mais 13 verres x3 doses x3 whiskies... heu... mon foie aurait éclaté. J'ai donc changé d'avis.
Finalement, mon comparatif s'est étalé sur plusieurs soirs, avec trois whiskies différents, et "seulement" avec la dose officielle de 2cl.


Parlons justement des whiskies sélectionnés pour ce test. Il fallait des whiskies présents en quantité suffisante dans mon bar, mais aussi pas trop exotiques ni rares afin que les lecteurs du Blog puissent s'en faire une idée et même éventuellement faire un comparatif de leur côté avec des whiskies ayant plus ou moins le même profil.
Mon choix s'est donc arrêté sur un whisky que je connais bien comme étalon de base, que j'apprécie particulièrement, et qui jouit d'une certaine complexité: le Talisker 18 ans officiel
(ici le batch 2007, mais le batch n'a pas réellement d'importance). Histoire d'être en terrain connu, quoi.
Le second whisky sélectionné est le Queen of Spey 12 ans Old Masters
dont j'ai parlé début septembre. Un fût de bourbon typique du Speyside (alors que le Talisker est tourbé et originaire de l'île de Skye), en brut de fût (contrairement au Talisker qui est réduit), et encore facilement disponible en Belgique sans y laisser son slip.
Le troisième whisky se devait être du dernier profil le plus courant dans le whisky: en fût de Sherry. Mon choix s'est naturellement porté sur le Glendronach 21 ans "Parliament"
officiel de la gamme de base. Même si les stocks de ce 21 ans se raréfient, il demeure encore disponible chez pas mal de cavistes. Le batch utilisé lors du présent test est de début 2015 (mais cela n'a pas spécialement d'importance).
Pour le test sur plusieurs soirées (non consécutives), j'ai opté pour l'approche suivante:
  • JOUR 1: Tester les verres classiques (voir les descriptifs plus bas), c'est à dire les 6 verres les plus facilement trouvables en Belgique, avec chacun 2cl de Talisker 18 ans. De cette façon je pourrai définir les meilleurs parmi ces verres-là.
  • JOUR 2: Idem, mais avec les 7 verres exotiques (voir les descriptifs plus bas), c'est-à-dire les moins connus et/ou moins facilement trouvables en Belgique. Ici aussi, 2cl de Talisker 18 ans dans chaque verre, aussi pour dégager les meilleurs des moins bons en compétition.
  • JOUR 3: Même exercice que le jour 1, sur les 6 verres classiques, mais avec le Queen of Spey 12 ans et toujours avec 2cl dans chaque verre.
  • JOUR 4: Les 7 verres exotiques passent sous la loupe, avec 2cl de Queen of Spey.
  • JOUR 5: Entrée en lice du Glendronach 21 ans, dans les 6 verres classiques, avec des doses de 2cl.
  • JOUR 6: Vous l'aurez compris, ce sera 2cl de Glendronach 21 ans dans les 7 verres exotiques.
  • Et le septième jour, il se reposa...


Le système de cotation:

Je me suis un peu trituré les méninges pour arriver à un système qui me semble tenir la route. Il y a 7 cotes chiffrées: 2 cotes par whisky pour le nez (ce qui fait 6 cotes), une cote pour la bouche, et 1 cote pour l'ergonomie:
  • Le nez (deux cotes sur 10 par whisky): Très logiquement, la forme du verre va influencer la perception olfactive qu'on va avoir du whisky. Je m'attends à des différences significatives entre les modèles. Mais le nez va évoluer en cours de dram, c'est pourquoi je différencie le nez en début de dram et le nez après une aération de ±15 minutes. Ce pour chacun des trois whiskies.
  • La bouche (une cote sur 10): Au départ je pensais (naïvement) que la forme et le volume du verre n'influençaient que le nez. Mais je me suis aperçu de réelles différences en bouche aussi, surtout après un laps de temps d'aération (l'ouverture du verre ayant apparemment un impact à ce niveau). J'ai alors décidé d'inclure une cote pour la bouche, après aération de ±15 minutes.
  • L'ergonomie (une cote sur 30): Non seulement un verre doit mettre le whisky en valeur au niveau de l'odorat et des papilles, mais aussi de la vue et de la maniabilité je trouve. Je préfère boire mon whisky dans un beau verre que dans un moche. La facilité d'utilisation me semble aussi importante, tout comme sa solidité (parfois on a des verres qu'on utilise jamais, de peur de les casser), ou encore la facilité de son lavage (NON ! On ne lave pas son verre de dégustation au lave vaisselle, bordel !!). Bref, l'ergonomie exprime le "Est-ce que j'aime utiliser ce verre ? Est-ce que j'aime le manipuler ?". Cette cote sur 30 est divisée en trois sous-cotes sur 10: La prise en main / maniabilité, l'élégance / le design, et la solidité apparente (je n'ai pas jeté les verres par terre pour tester leur solidité réelle, non plus ^^).
J'ai opté pour une cotation sur 10 pour chaque cote pour le nez et pour celle de la bouche, et sur 30 pour l'ergonomie. Chaque verre se voit donc attribué une cote sur 90 (9 cotes sur 10) pour le nez et la bouche, une sur 30 pour l'ergonomie, pour une cote finale sur 120.
Les commentaires de dégustation, eux, ne se veulent absolument pas détaillés. Ce sont mes impressions générales les plus flagrantes sur le moment, ce qui m'a permis de détecter les différences de perception de verre en verre.
Quant à l'ordre de présentation des verres dans ce comparatif, je ne me suis pas cassé la tête: je les présente du plus bas au plus haut (en taille). Pure coïncidence que les verres les plus classiques soient aussi les moins hauts.

Les verres classiques:

(ou les "facilement trouvables")
Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents 





Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

1. Le "gros" verre tulipe sans pied.

Pas vraiment un tumbler, puisqu'il a quand même une forme approximative de tulipe et n'a pas ses parois verticales toutes droites, c'est néanmoins un bon gros verre bien lourd (dont je ne connais pas le nom exact). Faites bien attention de ne pas le laisser tomber sur votre pied, vous pourriez devenir infirme ! Ce verre-ci était offert à l'achat d'une bouteille d'Arran 14 ans, vers 2013; mais il en existe sur le marché ayant plus ou moins la même forme (et le même poids ^^).
Volume: 25cl. (Et non, ce n'est pas pour s'écluser une Jup' !).
Talisker:
  • Nez en début de dram: Fermé, austère, limite passé. Comme lointain.
  • Nez aéré: Plus grand chose, la plupart des saveurs est partie.
  • Bouche: Saveurs et goûts normaux, identifiables. Le côté marin et poivré en avant.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Le floral et le fruité en avant. Ténu, discret, et s'évente vite.
  • Nez aéré: Il ne reste plus grand chose, juste de l'alcool.
  • Bouche: L'alcool en avant, les saveurs sont presque inexistantes. Presque que de l'alcool blanc.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Les fruits rouges en puissance, le reste est occulté.
  • Nez aéré: De l'alcool poussiéreux. Où est le reste ?
  • Bouche: Alcool assez agressif. Saveurs discrètes. Beaucoup de bois sur la fin.
Ergonomie: Les 2cl se perdent au fond du verre, qui demande clairement un dram plus gros. Lourd en main. Pas de pied, ce qui favorise la chauffe du whisky en main.





Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

2. Le Glencairn.

Le verre à dégustation officiel en Écosse. Le classique des classiques. Tout amateur de whisky se doit d'en avoir au moins un chez lui. C'est le verre officiel du festival Spirits in the Sky. Il est très facilement disponible un peu partout, tous les cavistes vendant du whisky le proposent (pour environ 5€ le verre). En main, il est maniable mais assez lourd. J'utilisais le Glencairn pour mes notes de dégustation, jadis, au premières heures du Blog; mais je l'ai petit à petit remplacé par le verre tulipe (voir ci-dessous) que je considère plus adapté à des drams plus petits.
Volume: 17cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Pas mal, bien présent, standard.
  • Nez aéré: Toujours présent. Épices poivrées en avant.
  • Bouche: Le côté mielleux et doux ressort.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Assez présent, alcool bien là.
  • Nez aéré: Est devenu fin, aéré et délicat. Agréable.
  • Bouche: Vanille et fruits en avant. Saveurs fondues et mélangées. Facile d'accès.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Du tabac, des fruits confits, un léger boisé. Délicat.
  • Nez aéré: La délicatesse s'est développée sur les fruits rouges compotés. Gourmand.
  • Bouche: Des fruits confits, du caramel liquide. Bon développement.
Ergonomie: Le gros pied est peu maniable. Sans pied, on chauffe facilement le whisky. Design assez rustique, "mastoc", peu élégant (mais original néanmoins).




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

3. Le verre tulipe (nosing glass).

Probablement le plus facile à trouver et le plus répandu (avec le Glencairn). C'est un verre qui peut porter divers noms, tels que "nosing glass", "verre tulipe", ou même "verre à Porto". C'est le verre officiel du Whisky Live Belgium (avec logo du festival et gradué à 2cl) et du Festival for Independant Bottlers. C'est aussi celui que j'utilise actuellement pour faire mes notes de dégustation officielles sur le Blog. Personnellement j'achète les miens au Makro, 6 verres à Porto de marque Durobor "Elite" pour ±12€. Bref, c'est le verre tous-terrains qui peut aussi servir à déguster d'autres spiritueux (tels que le Cognac, par exemple).
Volume: 13cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Fin, délicat et précis. Les senteurs sont bien différentiables.
  • Nez aéré: Toujours précis et présent.
  • Bouche: Saveurs précises mais fondues. Le mielleux poivré du Talisker en avant.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Présent. Vanillé, floral et fruité.
  • Nez aéré: Encore bien présent, floral et fruité. Costaud quand même niveau alcool, qui s'est fort développé.
  • Bouche: Vanille en avant, et fruits acidulés. Amertume prononcée en finale.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Poussière de fruits secs, tabac. Fin et subtil tout en étant bien présent.
  • Nez aéré: Toujours subtil et présent, sur le vieux bois poussiéreux et les fruits rouges confits.
  • Bouche: Timide au début, mais progresse dans la subtilité. Saveurs fondues.
Ergonomie: Basique mais efficace. Assez solide et équilibré. Très maniable.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

4. Le Copita.

Traditionnellement utilisé pour la dégustation du Sherry, ce verre-ci est aussi celui utilisé et plébiscité par Richard "The Nose" Paterson, le Master Blender de chez Dalmore. C'est aussi le verre officiel du très prestigieux club Scotch Malt Whisky Society (SMWS). Je n'ai pas spécialement cherché où acheter ce verre, mais je pense bien qu'il est assez facilement trouvable en Belgique auprès de beaucoup de cavistes.
Volume: 16cl (mais peut varier, il y a beaucoup de modèles de copita différents).
Talisker:
  • Nez en début de dram: Les senteurs se mélangent et sont difficilement identifiables. Délicat et agréable malgré tout.
  • Nez aéré: Pas mal de saveurs sont parties, mais il reste un résidu qu'il faut aller chercher.
  • Bouche: Ronde et douce sur le miel poivré.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Délicat, vanillé, légère fumée.
  • Nez aéré: Un peu agressif, l'alcool couvre les saveurs qu'il faut aller chercher.
  • Bouche: Vanille et amertume fruitée marquée. Bouche assez plate.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: L'alcool prend au nez. Poussière boisée.
  • Nez aéré: Distant, il faut tendre les narines (je me comprends ! ) pour aller chercher des saveurs.
  • Bouche: Pas grand chose, et grosse sécheresse boisée en finale.
Ergonomie: Le bord supérieur est très fin, presque coupant aux lèvres. Sinon, bien maniable en main, dram visible et tourne facilement dans le verre.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

5. L'INAO (ou ISO).

Ce verre est avant tout un verre à dégustation pour le vin. Un classique du genre, même. Il est utilisé dans la plupart des festivals et salons du vin de par le monde. Mais il est aussi assez largement utilisé pour la dégustation de spiritueux, comme le whisky par exemple. Évidemment, comme c'est avant tout un verre à vin, il est conçu pour déguster des quantités de vin, c'est à dire 5cl en principe. A voir si avec 2cl de whisky ça va le faire ou pas.
Volume: 21cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Fermé et ramassé sur lui-même.
  • Nez aéré: Effacé et parti en vacances.
  • Bouche: Très passée et timide. Manque de punch. Je dois aller chercher le whisky.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Fumée et poussière. Nez discret.
  • Nez aéré: Fumée vanillée, et pas grand chose d'autre. Très léger, aérien.
  • Bouche: Effacée. Vanille, et épices en finale. Bouche faiblarde.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Très distant, éventé. De la poussière sans rien derrière.
  • Nez aéré: Du coulis de fruits confits. Monolithique.
  • Bouche: Beaucoup de bois sec dominant. Grosse amertume fruitée en finale.
Ergonomie: Très (trop) grand et très (trop) haut (hors pied). Le dram est un peu perdu au fond, comme un Playmobil dans un évier (comme disait si bien notre Benoît national). Design très standard. Et rien à faire, ce verre me fait penser au vin.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

6. Le Rastal Bugatti Kelch.

Un autre classique. C'est le verre adopté par la boutique We Are Whisky qui l'utilise lors de toutes ses masterclasses. C'est aussi le verre officiel du WhiskyFair de Limburg et du Whisky Show de Londres. On peut facilement trouver ce verre en Allemagne (16€ pour 6 verres sur eBay.de), tandis qu'il est plus difficilement disponible chez nous (je ne l'ai vu que chez We Are Whisky). Certains modèles (dont celui du WhiskyFair) ont une graduation à 2cl (et parfois aussi à 4cl), ce qui facilite la mesure du dram standard.
Volume: 12,8cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Fin et délicat, assez précis.
  • Nez aéré: La finesse est toujours présente, mais la précision semble passée; tout comme la globalité du nez qui se fait plus timide.
  • Bouche: Délicate, fine et précise.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Vanille et fruits poussiéreux en avant. Fin et délicat.
  • Nez aéré: Très similaire au début. Toujours délicat sur la vanille fruitée.
  • Bouche: Fine, subtile et fondue. Les saveurs se dissocient ensuite, et finale explosive. Évolutive.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Subtil, fondu. Fausse impression de distance, car plutôt présence délicate. Coulis de fruits rouges.
  • Nez aéré: Distant sur les fruits poussiéreux. La subtilité est assez passée.
  • Bouche: Fine et délicate dès le début. Les saveurs se développent subtilement. Aucune exubérance, peut-être même un peu trop sage.
Ergonomie: Tulipe assez jolie, pied maniable. Semble assez frêle en main.

Les verres exotiques:

(ou les moins connus et/ou plus difficilement trouvables)
Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents 




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

7. Le Luigi Bormioli Vinoteque Spirits Snifter.

Ce verre, de fabrication italienne, m'était complètement inconnu avant que je ne tombe dessus lors de mes recherches sur internet. Sa forme et son utilisation entrant clairement en lice pour ce comparatif, il pouvait sans problème en faire partie. Mais apparemment il est surtout distribué aux États Unis et en Australie, je n'ai trouvé aucun point de vente en Belgique. Et puis patatra j'ai croisé une annonce d'un vendeur belge sur un site de seconde main... et le voici en dernière minute dans ce comparatif.
Volume: 17cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Aéré et passé. Sur le miel iodé.
  • Nez aéré: Est plus présent qu'au début. Bonne puissance, même.
  • Bouche: Délicate. Le miel floral ressort.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Puissant, malté, fruité et floral. Complet et aux saveurs bien dissociables.
  • Nez aéré: L'alcool est plus présent. Un peu de vanille, le floral a disparu. Encore puissant quand même.
  • Bouche: Du malt et des fruits. Acidité astringente.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Puissant et savoureux, sur le raisin sec, le tabac, et les fruits rouges confits. Net et précis.
  • Nez aéré: Encore très présent et puissant, sur les fruits caramélisés principalement.
  • Bouche: Des fruits secs, du bois, une légère astringence. Fondue.
Ergonomie: Je le trouve joli. Bonne assise. Pratique pour faire tournoyer le dram dans le verre.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

8. Le Chef & Sommelier Open Up Spirit "Cool".

Deux modèles de chez Chef & Sommelier (celui-ci et l'Ambient, voir plus bas) sont adaptés à la dégustation du whisky. Ce "Cool" est particulièrement apprécié de certains amateurs français, mais est aussi particulièrement difficile à trouver: quasi introuvable en Belgique (j'ai ramé sec pour en trouver), il le devient aussi en France. Il faut dire que Chef & Sommelier ne le fabrique plus depuis plus d'un an déjà, ce qui ne facilite pas la chose. Et il ne sera pas remplacé par un modèle équivalent. Son prix normal est de ±10€ le verre.
Volume: 11cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Puissant et précis. Saveurs riches et présentes.
  • Nez aéré: A perdu un peu de puissance, mais est encore présent.
  • Bouche: Fougue poivrée en avant. Puissante, mais se déséquilibre vite.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: L'alcool est puissant. Le floral en avant. Nez délicat quand même.
  • Nez aéré: Délicat, vanillé, et agréable.
  • Bouche: Alcool blanc, amertume. De la vanille par après.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Gourmand et sucré, caramélisé. Un boisé s'infiltre.
  • Nez aéré: Encore présent sur ses bases. Les fruits ont repris le dessus.
  • Bouche: Caramel au raisin sec, bonbon Werther's se développe.
Ergonomie: Très bien pour les petits drams. J'ai difficile à l’appréhender en main, de par sa hauteur que je trouve disproportionnée. Quand on le fait tourner à la lumière, il semble y avoir des défauts dans le verre.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

9. Le Chef & Sommelier Open Up Spirit "Ambient".

L'Ambient, contrairement au Cool (voir ci-dessus), est assez facilement trouvable en Belgique, mais est aussi assez onéreux car vendu par boîte de 6 verres (±60€ à l'Inno ou chez certains cavistes spécialisés).
Volume: 16,5cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Assez délicat et précis. La poussière iodée ressort.
  • Nez aéré: Il a un peu perdu, mais il reste encore des senteurs.
  • Bouche: Les saveurs se dissocient bien. Légère mais présente, plaisante.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Aéré et précis. Le malt en avant. Légère poussière.
  • Nez aéré: La poussière est plus présente. Une grande délicatesse fondue.
  • Bouche: Vanille fruitée. Amertume apparaît en finale.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Aérien, vieille poussière confite, fruits pétrifiés. Très ciselé, fin et subtil.
  • Nez aéré: Ne semble pas avoir bougé par rapport au début; je sens exactement la même chose.
  • Bouche: Fruits secs caramélisés. Gourmand. Épices de Noël. Et pas d'astringence.
Ergonomie: Jolie forme. A l'air assez solide. Faire tournoyer le dram est aisé.

Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents


10. Le Stölzle Lausitz "Q1 Port".

Ce verre, originellement créé pour la dégustation du Porto (d'où son nom), a été adopté par la boutique Cadenhead de Cologne (fallait bien que je case du Cadenhead dans cet article, hein, héhéhé !... ) et y est proposé arborant ses couleurs. C'est un verre tulipe sur haut pied. Vendu pour 5€ à Cologne, et gradué à 2cl pour un dosage facile.
Volume: 20cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Éventé tout de suite.
  • Nez aéré: Très légère évolution, mais le nez reste très faiblard.
  • Bouche: Le miel poivré en avant, et couvre assez fortement le reste.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Éventé et distant. Des fruits agrumiques.
  • Nez aéré: Sécheresse poussiéreuse et alcool malté.
  • Bouche: L'amertume et l'astringence sont directement là, ouch !
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Poussière de bois éventée. Fruits secs distants.
  • Nez aéré: Beaucoup s'est envolé, je dois respirer fort pour capter quoi que ce soit.
  • Bouche: Très sèche et boisée. Quelques épices et fruits rouges confits.
Ergonomie: Très grand, trop même. Le nez est loin du whisky, et l'ouverture est large. Le verre en lui-même est volumineux en main.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

11. Le Glass & Co "In Vino Veritas" Schnapps IVV05.

Découvert par hasard sur internet, cette marque autrichienne est non distribuée (pour le moment) en Belgique. Malgré son nom indiquant une prédestination à la dégustation du Schnaps, sa forme et sa capacité se prêtent bien, il me semble, au présent comparatif. Un outsider méconnu et de dernière minute, tout comme le Luigi Bormioli. A noter que le fabriquant cherche à distribuer ses produits (principalement des verres à vin) en Belgique. Si vous êtes un caviste professionnel et êtes intéressé, envoyez-moi un message (via le formulaire de contact du Blog) et je transmettrai.
Volume: 14cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Assez distant. La fraîcheur iodée et le fruit caramélisé ressortent.
  • Nez aéré: A un peu perdu, et reste distant.
  • Bouche: Fine et délicate. Amertume affirmée en fin de bouche.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Très distant et éventé d'entrée.
  • Nez aéré: Un peu de poussière vanillée, et pas grand chose d'autre.
  • Bouche: Vanille et fruits. Légère mais discrète amertume.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Contenu, comprimé. On dirait que le whisky cherche à s'exprimer mais est emprisonné.
  • Nez aéré: A force d'être comprimé, il a fini par mourir; je ne sens plus rien.
  • Bouche: Douce, facile, sur les fruits secs caramélisés. Finale boisée et sèche.
Ergonomie: J'aime assez son look. Sa base est large et stable. Bonne prise en main. Le milieu du pied est très fin et semble être le point faible au niveau solidité.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

12. Le Spiegelau Whisky Snifter (Authentis 30).

Un autre verre plutôt répandu en France (où il est distribué par La Maison du Whisky) mais difficilement trouvable en Belgique (en région liégeoise, je ne l'ai vu que dans une seule boutique, consacrée aux arts de la table). Celui utilisé dans ce test vient d'ailleurs en ligne droite de France.
Volume: 17cl (il existe aussi un autre modèle, le Whisky Snifter Premium, qui a un volume de... 28cl ! Pour ceux qui veulent se bourrer la gueule avec style ?).
Talisker:
  • Nez en début de dram: Très fin et précis, ciselé.
  • Nez aéré: Délicatesse encore présente, mais a perdu pas mal de senteurs.
  • Bouche: Nette, précise, équilibrée et délicate.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Fin et délicat, fondu. Les fruits compotés dominent.
  • Nez aéré: Les fruits vanillés sont encore bien présents. Bonne délicatesse, mais a quand même perdu par rapport au début de dram.
  • Bouche: Vanillée et fruitée. Des épices. Pelure de fruit. L'amertume se développe après un temps.
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Fruits confits distants, légère acidité, et poussière éventée.
  • Nez aéré: Les fruits secs se sont révélés. La poussière est plus sage. Des épices sont apparues.
  • Bouche: Fondue, subtile, moelleuse. Saveurs mélangées mais savoureuses.
Ergonomie: Très grand, mais maniable. Le dram tournoie bien. J'ai quand même un peu peur de la casser.




Les verres à dégustation: un comparatif de 13 modèles différents

13. Le Schott Zwiesel "No Ice".

Une fabrication allemande en exclusivité pour La Maison du Whisky (France), mais aussi de plus en plus difficile à trouver car n'est plus fabriqué non plus. En Belgique, je pense qu'il a été disponible chez Corman & Collins à Battice (mais aucune idée si ils en ont encore en stock ou pas). J'ai trouvé les miens en France, pendant mes vacances; c'était un fond de stock qui traînait.
Volume: 16,8cl.
Talisker:
  • Nez en début de dram: Du vent ? Je cherche les senteurs... De la poussière de miel peut-être ?
  • Nez aéré: Exactement comme au début, pas grand chose à part du vent.
  • Bouche: Bonne bouche, équilibrée et présente.
Queen of Spey:
  • Nez en début de dram: Une brise quand on sniffe. Les agrumes en avant.
  • Nez aéré: Beaucoup plus délicat qu'au début de dram.
  • Bouche: Vanille et fruits acidulés. Ici l'amertume est très discrète (et c'est tant mieux).
Glendronach:
  • Nez en début de dram: Complètement différent des autres verres ! Ici, sur la pierre de schiste mouillée et du raisin sec écrasé.
  • Nez aéré: Heu ? Concentration d'alcool, et rien derrière.
  • Bouche: Sèche, boisée, des fruits secs. La sécheresse augmente vite.
Ergonomie: Superbe design, très original. Semble assez fragile. Le nez est situé très très loin du whisky.

Les résultats chiffrés:


Le tableau des scores :



Talisker 18 ans
Queen of Spey 12 ans
Glendronach 21 ans
Ergonomie

Verre
Nez début
Nez aéré
Bouche
Nez début
Nez aéré
Bouche
Nez début
Nez aéré
Bouche
Maniabilité
Design
Solidité
TOTAL
1. Tulipe "tumbler"
2
1
4
3
1
2
4
1
3
1
4
9
35
2. Glencairn
6
7
6
6
6
5
6
8
6
3
6
8
73
3. Nosing glass
8
8
6
7
5
4
8
8
7
8
5
7
81
4. Copita
7
5
6
5
4
4
5
4
5
7
6
5
63
5. INAO
5
2
3
4
5
4
3
5
4
5
3
6
49
6. Rastal
6
4
7
6
6
7
6
5
6
7
7
6
73
7. Bormioli
5
6
6
7
6
5
8
7
6
7
7
6
76
8. C&S Cool
8
7
5
6
6
4
7
7
7
4
5
5
71
9. C&S Ambient
6
6
7
6
7
6
8
8
7
6
8
6
81
10. Cadenhead
3
4
5
4
4
2
5
4
5
5
6
6
53
11. IVV05
4
4
6
5
5
6
3
2
6
7
8
5
61
12. Spiegelau
7
5
6
6
6
7
5
6
8
6
7
5
74
13. No Ice
3
3
6
4
5
7
4
2
5
5
9
4
57


Le champion du tourbé: Le verre tulipe "nosing glass".
Le champion du fût de bourbon: Ex aequo Le Rastal Bugatti, Le C&S Ambient et le Spiegelau.
Le champion du fût de Sherry: Ex aequo le verre tulipe "nosing glass" et le C&S Ambient.
Le classement général toutes catégories confondues (ergonomie comprise):
  • 1. Ex aequo le verre tulipe "nosing glass" et le Chef & Sommelier "Ambient".
  • 3. Le Luigi Bormioli.
  • 4. Le Spiegelau.
  • 5. Ex aequo le Glencairn et le Rastal Bugatti.
  • 7. Le Chef & Sommelier "Cool".
  • 8. Le Copita.
  • 9. Le Glass & Co IVV05.
  • 10. Le No Ice.
  • 11. Le Stölzle Lausitz Cadenhead.
  • 12. L'INAO.
  • 13. Le "tumbler" Arran.
Les 4 premiers au classement généralLes 4 premiers au classement général
Les 4 premiers au classement généralLes 4 premiers au classement général
Les 4 premiers au classement général

  • Le "nosing glass" arrive donc en tête. Quelque part cela me rassure, j'utilise un "bon" verre depuis pas mal de temps. Je vais bien évidemment continuer de l'utiliser pour les notes du Blog.
  • Le C&S Ambient m'a, quant à lui, assez bluffé je dois avouer. Je pense bien l'adopter pour mes drams "plaisir" devant un bon film.
  • Le Luigi Bormioli s'est lui aussi très bien comporté, et a été assez régulier dans la qualité du rendu. Idem pour le Spiegelau, qui lui est déjà une référence parmi les dégustateurs de whisky.
  • Le Glencairn ne se place "que" à la 5ème place. Mais il reste néanmoins une valeur sûre, passe partout. Tout comme le Rastal Bugatti, d'ailleurs.
  • Le C&S Cool se place assez mal dans le classement tous scores confondus à cause de son ergonomie très perfectible, car sur le plan purement nez et bouche, il se classe troisième !
  • Le Copita est peut-être adapté à la dégustation du Sherry, je ne l'ai trouvé que très moyen avec du whisky.
  • Le Glass & Co IVV05 est lui certainement plus adapté à la dégustation du Schnaps, comme son nom le laisse préjuger. Avec du whisky, la bouche s'est montrée constante et de bonne qualité, mais malheureusement au niveau du nez les choses ne se sont pas aussi bien passées.
  • J'ai trouvé le No Ice et le Stölzle Lausitz très décevants. Surtout le No Ice d'ailleurs, qui n'existe que pour ses formes agréables à l’œil j'ai l'impression.
  • L'INAO n'aurait peut-être pas du apparaître dans ce comparatif et se cantonner au vin.
  • Quant au gros "tumbler" tulipe, sa présence était plus anecdotique qu'autre chose car sa dernière place était prévisible dès le départ.


Les autres considérations:

Il est à remarquer que certains verres s'en sortent mieux en fonction du style de whisky dégusté. Pour bien faire, il faudrait presque utiliser tel verre particulier avec son whisky tourbé, un autre avec un whisky en fût de bourbon, et encore un autre avec un whisky en fût de Sherry.
Certains verres m'ont aussi parus plus adaptés dans le cadre d'une analyse organoleptique pointue du whisky, alors que d'autres me semblent plus agréables pour siroter un whisky en pure mode "plaisir".
Mais coller à ces considération deviendrait un vrai brainstorming inutile, je trouve. De là à l'enculage de mouche, il n'y a qu'un pas.
Ce classement reflète bien évidemment mon ressenti personnel, mais il n'y a pas de règle gravée dans le marbre. Tous ces verres ont leurs avantages et leurs inconvénients. L'important est de trouver et d'utiliser le verre qui corresponde à ses envies personnelles, en fonction du plaisir qu'il apportera.
Il ne faut pas oublier non plus que c'est ce genre de "face à plein" qui permet de détecter des différences sur le moment. Mais hors comparatif, pour siroter un dram isolé, tous ces verres s'en sortent assez bien (sauf peut-être ceux du fond du classement, que je vais personnellement remiser et oublier dans ma cave).
Pour conclure, je dirais qu'il n'existe pas de verre parfait ni ultime (comme il n'existe pas de whisky parfait ni ultime), et que chacun trouvera midi à porte en sélectionnant son verre de dégustation préféré.
Merci (sans ordre particulier) à Frank (Massen), Patrick (We Are Whisky), Markus (Cadenhead Whisky Market Cologne), Olivier (Cinoco), Emilien (La Maison du Whisky - France), Marc-David (Glass & Co France), et Laure (Arc International France) d'avoir mis à ma disposition certains des modèles présents dans ce comparatif.

16 commentaires:

  1. Superbe comparatif. Bravo Olivier pour ce boulot. J'ai bien envie de me procurer certains modèles pour faire quelques comparaisons (dans une moindre mesure ;) ).

    RépondreSupprimer
  2. Bel article très complet sur un sujet d'importance pour tout amateur de whisky !

    Pour ma part j'utilise le verre "Open up warm" que je trouve nettement supérieur au glencairn:
    http://www.amazon.fr/CHEF-ET-SOMMELIER-verres-Whisky/dp/B00IN9ZBB8

    Malgré l'absence de pied l'alcool ne se rechauffe pas au contact des mains du fait d'une tenue sur l'angle du verre. Seul inconvenient: la base du verre est large et donc on a tendance à le remplir un peu trop... mais est-ce vraiment un inconvenient finalement...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cela confirme ma conclusion de l'article: "Chacun trouvera midi à porte en sélectionnant son verre de dégustation préféré." ;-)

      Supprimer
  3. Bravo pour ce joli travail! J' utilise essentiellement des CS Cool. 3ème en dégustation pure c'est pas mal. Après j'aime bien son look. Par contre il est assez fragile. En verres de secours j ai des Rastal que je trouve très corrects et des Glencairn (ça au moins c'est solide).
    Bien envie de tester l' Ambient

    RépondreSupprimer
  4. Allez, il faut déjà se remettre au boulot ;-)
    http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/11/12/quingey-les-moulins-peugeot-lancent-un-set-a-whisky-tres-innovant

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Z'ont qu'à m'en envoyer un pour que je le teste, d'abord... On verra après ;-)

      Mais ça doit faire bizarre de carrer un doigt dans le cul d'un verre comme ça ^^

      Supprimer
  5. Les Ambient viennent d'arriver à la maison.
    Premier comparatif avec un Glencairn, sur un Mortlach 18 ans bourbon hogshead de chez MoS .... et surprise, je ne pensais pas que la différence serait si perceptible !
    Merci pour les conseils et le test

    RépondreSupprimer
  6. Merci Bishlouk ! Tu m'as bien aidé à faire mon choix d'acquisition de nouveaux verres ! Quel boulot ! Bravo ! Mes verres sont commandés.

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour,
    en ce qui concerne le verre INAO, je suis désolé de votre expérience qui malheureusement vient d'un mauvais choix de contenance...
    Pourquoi avoir pris le modèle traditionnel de 21cl, alors qu'il existe dans la même gamme, un modèle de 12cl???
    Est ce par parti pris anti viticole ou par manque d'information?
    C'est dommage, car de mon expérience ce n'est certes pas le meilleur verre pour le whisky (d'autres verres sont clairement designé pour et uniquement pour) mais c'est un très bon verre polyvalent utilisé par un grand nombre de professionnels de la distillation (en cognac pour commencer)

    il serait intéressant, et intellectuellement plus juste de recommencer cette dégustation avec le bon verre (la bonne contenance)

    Bonne journée et merci malgré tout pour ce bel article qui m'a fait découvrir quelques verres sympathiques.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. LOL.
      Mais bien sûr, je vais refaire tout l’exercice parce qu'un inconnu qui ne se présente même pas se sent choqué; alors que le verre INAO utilisé m'avait été fourni par un caviste et qu'il (la version 21cl) est régulièrement utilisé pour les spiritueux.

      De plus, ayant été en vacances dans la région de Cognac, je peux vous assurer que souvent c'est le verre tulipe qui est utilisé pour la dégustation, et non pas l'INAO.

      De plus, la version 12cl de l'INAO n'est pas si facile que ça à trouver, puisque dans ce cas autant utiliser le verre tulipe.

      Et pour info, l'INAO n'est pas le seul "grand" verre utilisé dans ce test.

      Bref, si vous voulez refaire le test selon vos critères à vous, be my guest :-)

      Supprimer
    2. hello,
      en pleine révision sur les dégustes de verres,et de wisekies aussi ,j'ai failli poser la question...en combien de temps tu as fais le test!!
      Bon ,je vais attendre que "notre" unknown" le fasse et je lui demanderai!!
      Sinon ,très beau travail que tu as fais!!

      Supprimer

Les commentaires sont modérés afin d'éviter les spams et publicités non sollicitées.

Votre commentaire sera visible après avoir été approuvé par l'administrateur du Blog.