mardi 16 février 2016

Single Irish Malt Whiskey 13 ans William Cadenhead, 46%

J'avais terminé mes notes de dégustation de 2015 sur un (très bon) whisky embouteillé par Cadenhead, mais en ce début 2016 je n'en n'avais pas encore parlé. C'est fou ça non ?? Plus d'un mois sans parler de Cadenhead !! Hé bé, tout fout le camp dites donc !!

Pour mon premier Cadenhead de l'année, je passe en revue une bouteille de la nouvelle gamme de cet embouteilleur. En effet, à côté des gammes internationales bien connues que sont Small Batch et Single Cask, voici arriver la nouvelle gamme internationale baptisée William Cadenhead. En format de bouteille de forme "normale" (exit les jolies "dumpy"), cette gamme propose des embouteillages de whiskies sans nom de distillerie indiqué (c'est à la mode), et titrant à 46%. La première fournée est composée d'un jeune Islay, du blend 12 ans dont j'avais parlé dans mon compte rendu du Spirits in the Sky 2015, et d'un whiskey irlandais qui nous occupe aujourd'hui.

Cette gamme William Cadenhead est sensée être régulièrement renouvelée, il y aura d'autres irlandais et Islay malts en single cask, et d'autres batches du blend.

Ha, un Irlandais, donc. Tout les embouteilleurs essaient d'en sortir, c'est très à la mode. Et généralement très bon, il est vrai. Qu'en est-il de celui-ci ?

Single Irish Malt Whiskey 13 ans William Cadenhead, 46%
Single Irish Malt Whiskey 13 ans William Cadenhead, 46%
  • Nez: Les notes végétales dominent. Même si il en ressort une grande fraîcheur, une sécheresse intense est aussi présente. Ce végétal "too much" devient vite gênant, même. De l'herbe, de la rhubarbe, des tiges de fleurs. Un fin filet de jus de citron derrière cette couche herbacée et un piquant au nez qui grandit au fil du temps.
  • Bouche: Légère et légèrement sucrée d'abord, l'herbacé prend ici aussi rapidement le dessus. Les fruits résistent un peu mieux qu'au nez, cependant; je peux détecter du citron frais et de la pomme verte acidulée derrière les couches végétales.
  • Finale: Une forte amertume sèche envahit la bouche. Des picotements herbacés (de l'ortie ??) sur la langue, vite balayés par une astringence de pelure de fruit; tandis qu'une sécheresse herbeuse s'installe pour rester un long moment.
  • Verdict: Dans les vagues successives d'embouteillages d'Irlandais sortis au cours des derniers mois, il fallait bien s'attendre à ce que j'en croise un qui ne me plaise pas. Voilà qui est fait. Je trouve le nez trop herbacé, la bouche pas assez fruitée, et la finale amère et astringente. Ouille, j'aborde mal Cadenhead en 2016, là. Bon, je me rattraperai dans pas longtemps avec un autre. Nobody's perfect.
  • 79/100.

Disponible pour une grosse soixantaine d'euros auprès de toutes les ambassades Cadenhead du royaume. Merci à TasTToe pour le sample.

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