mercredi 27 novembre 2013

Jura 1995 / 2013 The First Edition, IB, 52.8%

Jura 1995 / 2013 The First Edition, IB, 52.8%

Continuons dans les bonnes bouteilles encore disponibles en boutique. Après tout, Noël approche et il faut commencer à penser à ce qui va se retrouver sous le sapin...

Ce soir, un Jura; issu de la seule distillerie de l'île Jura. Les embouteillages officiels ont tendance à être tourbés, mais d'une tourbe assez typique et particulière de cette île. Qu'en est-il de ce Jura 1995 / 2013 The First Edition, 52.8% ?

Nez: D'abord une explosion de fruits caramélisés, très vite suivie par des notes céréalières de croûte de pain frais. Viennent ensuite une brise iodée, du biscuit au beurre et de la mie de pain. Il y a de tout la dedans ! L'aération n'estompe pas les senteurs qui restent puissantes jusqu'à la fin du dram.

Bouche: Un genre de muesli légèrement salé. De la céréale, de l'iode, des fruits acidulés, une touche de beurre vanillé.

Finale: Moyenne. Les fruits (agrumes doux en tête) reviennent en force, secondés par une légère amertume boisée qui assèche un peu le palais.

Verdict: Un nez extraordinaire et très complexe, une bouche très agréable, et une finale un peu en retrait. L'un dans l'autre un très bon whisky multicouches qui offre une palette de saveurs très large. Mais un profil plus proche d'un Highlander que d'un Jura typique.

88/100 (mais proche du 89, j'ai assez hésité).

Disponible au Chemin des Vignes pour un peu moins de 100€. Un peu cher pour un pour un 18 ans d'âge je trouve, mais il vaut clairement le détour.

mardi 26 novembre 2013

Glen Keith 1993/2013 Malts of Scotland, IB, 54.2%

Glen Keith 1993/2013 Malts of Scotland, IB, 54.2%

"And now, for something completely different..." Un whisky très difficile, je trouve, à décortiquer. J'ai même l'impression peut-être de passer à côté, tellement il m'est différent de ce que je connais d'habitude...

Présenté au Whisky Festival chez Massen il y a quelques semaines, ce Glen Keith 1993/2013 Malts of Scotland, 54.2%, 212 bouteilles, a été sélectionné par Frank Leyens (de chez Massen) et Dominiek Bouckaert (Mr The Whiskyman, encore lui !). A l'origine l'embouteillage était destiné à être une exclusivité "for Vinothek Massen", mais une erreur à l'impression de l'étiquette a fait que cette référence soit oubliée. Résultat: une étiquette "normale" Malts of Scotland.

Ce Glen Keith a été plébiscité sur place par beaucoup d'amateurs éclairés; certains vieux de la vieille allant même jusqu'à le comparer à certains Clynelish 1982 devenus légendaires (et introuvables). Pour ma part je ne me risquerai pas à faire cette comparaison, n'ayant que très peu d'expérience avec ces fameux Clynelish. Mais voici néanmoins mon humble avis...

Nez: Très particulier et assez loin, d'un premier abord, de ce que je connaissais précédemment. J'ai au début difficile de mettre des noms sur les senteurs, tellement elles sont mélangées et fondues. Ma première impression est un refill sherry, alors qu'il n'en est rien (c'est du fût de bourbon). Par après, les senteurs se détachent les unes des autres, les rendant plus distinctes. Du miel, un léger boisé, un mélange de fruits jaunes compotés. C'est très gourmand et très puissant. Les agrumes vanillés s'imposent progressivement après une longue aération.

Bouche: Elle est plus abordable que le nez dans une optique analytique; j'arrive plus facilement à mettre des noms sur les saveurs. De la confiture de rhubarbe, du gingembre, une légère amertume boisée. Un peu d'abricot et de pomme verte, quelques gouttes de jus de pamplemousse. Le tout s'accorde très bien, les saveurs se marient à merveille.

Finale: Moyenne. Le bois fait son retour avec une légère amertume. Une douceur mielleuse et vanillée se développe, ainsi qu'une légère acidité agrumique.

Verdict: Enfin un Malts of Scotland qui me séduise vraiment; je trouvais toujours "quelque chose qui clochait" dans leurs embouteillages. Ici le tout est vachement bon, bien fondu; l'alcool est parfaitement équilibré; c'est doux, gourmand, puissant, complexe. Un sacrément bon whisky difficile à décortiquer mais très accessible pour le boire juste pour le plaisir.

90/100

En raison de la sélection de ce fût, il est bien évidemment disponible chez Massen (pour environ 85€). Mais comme l'étiquette n'indique pas l'exclusivité Massen, il est peut-être disponible aussi dans les autres boutiques vendant la gamme Malts of Scotland (mais je ne peux pas l'affirmer de façon certaine).

vendredi 22 novembre 2013

Ledaig 15 ans The Whiskyman "Age Matters", IB, 51.9%

Ledaig 15 ans The Whiskyman "Age Matters", IB, 51.9%

The Whiskyman a présenté sa dernière gamme lors du Spirits in the Sky. Cette gamme, nommée "Age Matters" car elle est plus axée sur l’âge du whisky que sur sa distillerie, est actuellement composée de 5 embouteillages différents : un Ledaig 15 ans, un Ben Nevis 16 ans, un Clynelish 17 ans, un Littlemill 21 ans et un Bruichladdich 22 ans.

Je vais me pencher aujourd’hui sur le Ledaig 15 ans The Whiskyman "Age Matters", 51.9% que j’ai eu l’occasion de goûter récemment et qui est assez particulier.

Ledaig est l’autre nom de la distillerie Tobermory (une seule distillerie produisant des embouteillages soit sous le nom Tobermory, soit sous le nom Ledaig) située sur l’île de Mull. Les embouteillages Ledaig sont en majorité tourbés (mais pas toujours), alors que les Tobermory ne le sont majoritairement pas (mais idem… pas toujours).

Nez : Une fine tourbe fermière, de la paille vanillée, des fruits verts et frais, des fleurs mouillées. Pas mal de choses se passent dans les narines, ce mélange fraicheur / tourbe est très intéressant.

Bouche : On retrouve la tourbe fermière, adoucie par du miel. Ici aussi, cette balance tourbe (assez rude par définition) / douceur est très bien faite et sort des habitudes.

Finale : Acidulée, de la paille mouillée et une légère fumée. La douceur précédente laisse la place à la fougue de la tourbe.

Verdict : Cette balance (à certains moments on croirait aussi un combat pour savoir qui dominera) entre la tourbe, la fraîcheur d’un verger et le doux/sucré est très bien fait, et donne envie d’y revenir afin d’explorer plus loin ce dram. Une fois de plus une réussite de The Whiskyman.

88/100

C’est toujours une joie pour moi de voir des nouveaux embouteillages de The Whiskyman arriver sur le marché, tant j’apprécie en règle générale ses produits. Les goûts de Dominiek Bouckaert correspondent grosso modo aux miens, apparemment.

Ce Ledaig ne déroge pas à la règle (très personnelle de mes goûts), ainsi que le Clynelish (déjà goûté en vitesse, et adopté) dont je parlerai dans quelques semaines quand j’aurai récupéré une bouteille…

Cette gamme ‘’Age Matters’’ est toute nouvelle et débarque actuellement dans toutes les bonnes boutiques proposant les bouteilles The Whiskyman. Environ 70€ pour ce Ledaig, ce qui est un prix tout à fait convenable pour un whisky de cet âge et de cette qualité.

Je terminerai juste ce billet en mentionnant les étiquettes de cette gamme, dans un style 3D très moderne, qui mettent en avant bien évidemment l'âge du whisky. Et le QR Code, très moderne aussi, qui est à essayer (je ne l'ai pas encore fait, vous me direz le résultat...)

mercredi 20 novembre 2013

23/11/2013 Journée "Porte Ouverte" chez Maxi Vins (Luxembourg)

23/11/2013 Journée "Porte Ouverte" chez Maxi Vins (Luxembourg)

Je sais je sais, je m’y prends un peu tard pour vous relayer l’info… Désolé, Mea Culpa.

Mais si vous n’aviez encore rien prévu de faire ce week-end, je vous sauve la mise : Maxi Vins, un caviste dont la devise est "500 whiskies et 500 vins" près de Luxembourg Ville, organise sa journée Porte Ouverte ce samedi 23 novembre 2013, avec ± 80 whiskies et une dizaine de rhums à la dégustation gratuite.

Entrée libre de 10h00 à 18h00, pas de réservation préalable, de bonnes choses à déguster : que demande le peuple ?!

En plus de cela, une promotion sur les prix sera appliquée pendant 3 semaines sur les whiskies et rhums présentés. Et quand on sait que, de base, le whisky est moins cher au Luxembourg qu’en Belgique, raison de plus de se faire plaisir. Noël approche, après tout…

L’adresse : Maxi Vins, 148 Route d’Arlon, 8010 Strassen (Luxembourg).

L’invitation officielle à cette journée Porte Ouverte est jointe à cet article, vous n’avez même pas à fouiller tout internet…

L'invitation officielle à la Porte Ouverte du 23/11/2013 chez Maxi Vins (format PDF)

lundi 18 novembre 2013

Highland Park 12 ans, OB, 40%

Highland Park 12 ans, OB, 40%

Un autre whisky d’entrée de gamme qui a un beau succès auprès des amateurs de single malt est le Highland Park 12 ans d’âge, titrant à 40%. Il est largement distribué, et donc trouvable un peu partout ; que ce soit chez un caviste, une grande surface, ou une boutique online.

Nez : Une légère tourbe vineuse, à mi-chemin entre l'iodé et le fermier (ce dernier prenant le pas sur l'iodé par la suite). Une petite douceur sur la mandarine confite (Refill sherry ? Finish exotique de fût de vin ?). Des relents de céleri et de persil passent fugacement (Du persil ? Pas fréquent, ça…).

Bouche : Entrée assez discrète, un peu aqueuse. C'est mou du genou, ça manque de puissance. Un peu de poivre dans les joues, un truc herbeux (du céleri, de nouveau ?) remonte dans le nez. De la paille mouillée (et légèrement moisie) par après.

Finale : Quasi inexistante, les goûts s'enfuient à toute jambe. Un milipoil de poivre blanc persiste (mais pas longtemps).

76/100.

Verdict : Je ne suis personnellement pas bon client pour ce HP12, que je trouve trop faible du haut de ses 40% ; et surtout pas spécialement attirant comparé à certains autres Highland Park qui sont vraiment fins et excellents. Mais évidemment ces derniers ne jouent pas du tout dans la même catégorie niveau prix, non plus.

Néanmoins, ce n’est une fois de plus que mon avis personnel. Je connais assez bien d’amateurs qui, eux, apprécient beaucoup ce HP12. Essayez de le goûter (c’est quand même un classique dans les entrées de gamme, après tout) si vous en avez l’occasion et de vous faire votre propre opinion.

Disponible un peu partout (webshops, cavistes, grandes surfaces) entre 25 et 35€.

lundi 11 novembre 2013

Compte rendu : Spirits in the Sky 2013

Compte rendu : Spirits in the Sky 2013

Ce week-end des 09 et 10 novembre se tenait le festival Spirits in the Sky à Leuven. Ce festival, organisé par The Nectar (distributeur belge de spiritueux et acteur majeur dans le monde du whisky belge), est l’un des principaux (avec Lindores à Ostende et le Whisky Live de Spa) organisés en Belgique sur l’année.

Sur ces deux jours, de nombreux exposants proposaient leurs produits. Bien évidemment du whisky, mais aussi du rhum, du cognac, du gin, etc… Je vais plutôt me concentrer sur le whisky dans ce compte rendu, bien évidemment.

Diverses masterclass étaient aussi organisées chaque jour.

Je m’y suis rendu le dimanche, voici mon ressenti concernant cette après-midi.

Le festival se tenait dans une salle d’un immense complexe sportif comprenant une piscine, nombreuses salles de divers sports, mur d’escalade, brasserie, etc… Ça peut paraître cocasse un tel endroit pour un festival sur les alcools, mais après tout le lever de coude peut parfois s’apparenter à un sport, non ?

Arrivé à l’heure de l’ouverture, pas besoin de faire une longue file ni au vestiaire ni à la caisse (où la charmante hôtesse The Dictador moulée dans une combinaison noire on ne peut plus près du corps accueillait le public ; histoire de le mettre en appétit). Après la caisse, on recevait un verre Glencairn (un vrai !), le catalogue 2013/2014 de The Nectar et 5 jetons "diamond". Ces jetons étaient la monnaie servant à acheter les drams de dégustation ; chaque jeton valant 1€.

Niveau salle, elle était suffisamment grande ! De forme rectangulaire, aérée, pourvue d’un grand bar où les cocktails étaient préparés et servis ; les nombreux stands étaient disposés le long des murs et fenêtres.

Compte rendu : Spirits in the Sky 2013

J’ai à peine eu le temps de faire un tour rapide en reconnaissance des lieux, que je dois me rendre à la Masterclass Cadenhead où j’avais réservé une place. Direction une salle annexe où 25 joyeux amateurs de retrouvent en compagnie de Mark Watt pour une dégustation de ‘’cask samples’’ (des échantillons de fûts en voie de sélection pour un embouteillage). Six échantillons étaient proposés lors de cette masterclass très agréable, intéressante, et menée avec beaucoup d’humour par Mark Watt. Les six échantillons (trois d’entre eux me paraissant très séduisants et les trois autres n’étant pas spécialement à mon goût) étaient :

  1. Benriach 1996. L’alcool pique aux yeux en le reniflant, bouche sur la pomme jaune, finale longue et chaude, assez sèche. Pas trop mon truc globalement (surtout le taux d’alcool apparemment assez élevé).
  2. Clynelish 1994 sherry. Superbe sherry sur le caramel très salé. Assez proche du récent Clynelish Small Batch de chez Cadenhead, en plus salé. Personnellement j’adore ce genre de profil.
  3. Glenlossie 1966. Nez très résineux, bouche assez effacée ; pas extra.
  4. Glenlivet 1988 sherry butt. Nez sur le caramel, pas excessivement sherry, bouche très sucrée, mais finale qui crame la tronche (ouch !). Quasi imbuvable.
  5. Mortlach 1992 sherry. Très très bon nez, sherry très prononcé, taux d’alcool assez élevé (± 57%). J’y ai ajouté un peu d’eau, et là il devient très bien, il s’ouvre sur les fruits caramélisés.
  6. Caol Ila 1984 (un mélange de 2 sherry butts et d’1 bourbon hogshead). Un super nez très typique de la tourbe Caol Ila, de la fumée, de la cendre. Bouche douce sur le miel et la fumée. Très très bon dans son ensemble.
Les 6 drams de dégustation lors de la Masterclass Cadenhead "Cask Samples"

Les 6 drams de dégustation lors de la Masterclass Cadenhead "Cask Samples"

Compte rendu : Spirits in the Sky 2013

Retour dans la salle principale après une heure passée à la masterclass, et je peux constater que beaucoup de monde est arrivé sur ce laps de temps. Les spiritueux attirent décidément les foules.

Il me fallait évidemment cibler les choses que je dégusterais ; goûter à tout étant impossible. J’ai préféré me concentrer sur les nouveautés et sur les choses que j’avais envie de goûter depuis longtemps.

Démarrage par le stand de Dominiek Bouckaert qui présentait la gamme Malts of Scotland et 5 nouveaux embouteillages "Age Matters" The Whiskyman. J’y ai goûté le Clynelish 17 ans sherry (que j’ai trouvé fort à mon goût) et le Littlemill 21 ans 50.2% (pas mauvais du tout, mais un peu instable).

Ensuite direction le stand The Whisky Agency qui présentait quelques embouteillages exclusifs pour le Spirits in the Sky. J’ai testé le nouveau Littlemill 24 ans The Perfect Dram (que j’ai trouvé trop alcooleux) et le Glen Scotia for SITS (un nez extraordinaire plein de choses inhabituelles, mais une bouche beaucoup plus passe partout).

Petit passage express chez Signatory Vintage où j’ai goûté un Longmorn 1992 Cask Strength Collection qui n’avait rien de spécial.

Le Tomatin 35y et le blend Creations de chez CadenheadLe Tomatin 35y et le blend Creations de chez Cadenhead

Le Tomatin 35y et le blend Creations de chez Cadenhead

Long arrêt ensuite au stand Cadenhead où j’ai pu discuter avec Mark Watt qui était revenu pour promouvoir ses nouvelles bouteilles. La nouvelle vague de Small Batch était là, chouette, je voulais en goûter certains ! D’abord le Bruichladdich 20 ans et le MacDuff 24 ans sherry qui me semblent bien bons.

Ensuite le fameux Tomatin 35 ans dont tout le monde parlait sur le festival. Il m’avait été rapporté qu’il faisait penser aux vieux Bowmore des années 60. Ha, peut-être, mais je n’ai pas connu ces vieilles bouteilles ; mon avis sera donc celui d’un noob en whisky : un nez sur les zestes d’orange confite, le bois précieux vernis, la compote de citron. Une bouche douce, fruitée (orange confite) et légèrement boisée. Une finale assez courte sur le sel, le poivre et le bois. Très bon en effet, mais je n’ai pas été envoyé en orbite non plus.

Finalement, une petite claque inattendue : le nouveau blend Creations "Rich fruity sherry" 20 ans qui est un mélange de 4 fûts (Mortlach, Invergordon, Cameronbridge et Bruichladdich). J’ai été clairement impressionné, j’avais des à priori assez négatifs envers les blends et celui-ci les a fait voler en éclats. Une bouteille que je vais devoir me procurer, surtout qu’elle n’est pas chère du tout.

Compte rendu : Spirits in the Sky 2013

Comme je venais de goûter un super blend et qu’on m’avait dit le plus grand bien de Compass Box, j’ai fait un saut par leur stand. Et là aussi j’ai été agréablement surpris (il y a donc de bonnes choses à découvrir dans les blends, bien loin des J&B, William Lawsons et autres Johnnie Walker. Un sujet que je vais devoir approfondir, finalement…) :

Le Compass Box Great King Sherry est un excellent daily dram, très lisse et agréable en bouche ; une très bonne introduction à petit prix pour toute personne voulait s’initier au whisky.

J’ai aussi goûté le Compass Box Peat Monster 10th Anniversary, un blend de 6 whiskies différents dont les principaux sont Caol Ila et Clynelish. Très très bon, la patte Caol Ila est clairement présente avec une couche vernissée à la Clynelish tout aussi perceptible. Bien complexe, mais un peu chéro quand même (pour un blend) je trouve.

Arrêt ensuite au stand Bowmore / Yamazaki. Cela faisait longtemps que je voulais goûter le Yamazaki 18 ans, c’est chose faite ! Un nez très complexe, le sherry n’est pas envahissant. Bouche très propre sur elle, nette, clean, douce et poivrée. C’est très bon, mais trop ‘’propre sur lui’’ aussi je trouve.

J’en ai aussi profité pour rapidement goûter le Bowmore Laimrig, un 15 ans sherry en édition limitée plébiscitée par une large majorité d’amateurs éclairés. Hé bien cette majorité a raison, c’est vachement bon ; je vais pouvoir ouvrir ma bouteille !

Une vue d'ensemble d'une partie de la salle, en début de festival

Une vue d'ensemble d'une partie de la salle, en début de festival

Et avec tout ça, à force de discuter longuement avec des amateurs et professionnels passionnés, bam ! Le salon va fermer, il est déjà tard, et je n’ai fait que les 2/3 de ce que je voulais faire. Argh !

Une dernière conversation avec Etienne Bouillon de chez The Belgian Owl (son new make avec ses alambics Caperdonich est très bon, très parfumé et très fruité ; c’est très prometteur), une personne très ouverte, passionnée, généreuse et joviale ; et nous voilà dehors. L’heure c’est l’heure (et les organisateurs avaient clairement besoin de se reposer, ils avaient l’air crevés par un tel marathon) !

C'est très difficile évidemment de coter de façon précise tous les whiskies goûtés. Un festival est une très bonne opportunité pour goûter plein de choses et se faire une grossière opinion "j’aime ou j’aime pas" en vue d’achats postérieurs, mais pas un endroit propice pour décortiquer de façon chirurgicale un dram.

Mon ressenti global est clairement positif : j’ai passé une super après-midi remplie de bien bons moments à longuement discuter avec des passionnés et à goûter de très bonnes choses. L’an prochain je devrai juste prévoir de venir les deux jours afin de pouvoir visiter tous les stands à mon aise. Vivement le SITS 2014 !

mardi 5 novembre 2013

08/11/2013 Dégustation Cadenhead "Small Batch" chez TasTToe à Kampenhout

08/11/2013 Dégustation Cadenhead "Small Batch" chez TasTToe à Kampenhout

TasTToe récidive l’expérience d’août dernier en organisant une dégustation des nouveaux embouteillages "Small Batch" de Cadenhead. Bonne idée d’ailleurs, la première vague des "Small Batch" était globalement particulièrement réussie et avait été plébiscitée par les amateurs (en particulier le Highland Park 25 ans qui avait créé un petit buzz dans la communauté maltesque). Espérons que cette seconde vague soit d’aussi bonne qualité !

Cette fois-ci, la dégustation se passera ce vendredi 08 novembre 2013, soit dans 3 jours seulement, de 14h00 à 20h00.

Les embouteillages Cadenhead ‘’Small Batch’’ proposés ce vendredi sont :

  • TOMATIN 1978 - 35 ans, 44.1%
  • MACDUFF 1989 - 24 ans, 53.3%
  • LONGMORN 1987 - 26 ans, 49.5%
  • GLEN SPEY 1995 - 17Y, 46%
  • BRUICHLADDICH 1993 - 20 ans, 51.6%
  • ABERLOUR 1989 - 23 ans, 54.9%
  • GLEN GRANT 1997 - 15 ans, 46%
  • GIRVAN 1979 - 33 ans, 46%

Comme la dernière fois aussi, le dram de dégustation sera payant (prix variable en fonction du dram), mais sera remboursé en cas d'achat de la bouteille. Il y aura en plus une ristourne (10% si c’est comme en août) sur le prix des bouteilles de cette dégustation. Très intéressant !

L’adresse de TasTToe n’a pas changé : Leuvensesteenweg 22 à 1910 Kampenhout (entre Louvain et Malines, à une heure de route de Liège).

Pas de compte rendu sur le blog cette fois-ci, je ne pourrai malheureusement pas m'y rendre. Mais si vous, vous pouvez; n'hésitez pas !

vendredi 1 novembre 2013

Glenrothes 25 ans The Nectar of the Daily Drams, IB, 50.6%

Glenrothes 25 ans The Nectar of the Daily Drams, IB, 50.6%

Ce Glenrothes 25 ans The Nectar of the Daily Drams, 1988/2013, Refill Sherry, 50.6% est une nouveauté de chez The Nectar, ça vient de sortir il y a à peine quelques jours. J'ai eu l'occasion de le goûter lors du whisky festival chez Massen, et ma foi... je ne me suis pas fait prier pour acheter une bouteille; car décidément un seul dram de ce truc ce n'est pas assez !

Nez: Hou que c'est attirant ce machin ! C'est juste un truc énorme sur le miel, les amandes, la crème brûlée, du caramel, quelques zestes d'orange confite.

Bouche: Ici aussi, c'est une explosion bonbonesque. De la pâtisserie, des fruits confits, de la compote de fruits jaunes. Une toute petite pointe de pamplemousse vient contraster avec cette devanture de chez le pâtissier du coin.

Finale: Toujours de la douceur sucrée, et quelques épices corsées et poivrées. Et en plus ça reste longtemps en bouche; mais on a envie d'écourter pour boire la gorgée suivante.

Verdict: Ça doit être un whisky créé par John waters ! Tout en excès, vulgaire, c'est quasi honteux d'aimer, tout est overtrop ! Comme une prostituée trop maquillée, trop parfumée, et trop courte vêtue. Mais ça attire l’œil. Idem pour ce whisky, c'est excessif mais ça fonctionne. Aucune complexité, aucune subtilité, ça envoie juste du plaisir à l'état pur à apprécier sur le moment. Ça se laisse boire comme pour rien, sans s'en rendre compte la bouteille descend à vitesse grand V. Hips !

89/100 (pour le plaisir brut procuré)

Environ 115€ chez Massen, et ça va arriver ces jours-ci dans toutes les bonnes boutiques revendant les produits The Nectar. Miam, je retourne m’en servir un dram, là-dessus !