vendredi 26 juin 2015

Caol Ila 22 ans McCrae’s, 1991/2014, 53.9%

L’embouteilleur indépendant John McCrae & Co est un vrai mystère à mes yeux : c’est un embouteilleur indépendant écossais situé à Glasgow, qui n’a embouteillé jusqu’à présent que 2 whiskies (un Littlemill et ce Caol Ila), mais ces deux embouteillages ont été faits exclusivement pour la Belgique ! A se demander comment il peut être rentable (si il l’est ^^), et pourquoi n’embouteiller que pour notre pays. Enfin… pour la Flandre en fait, puisque à ma connaissance aucune bouteille n’a été vendue dans une boutique wallonne.

Qui se cache derrière McCrae, et qui est le belge qui fait embouteiller ces fûts exclusivement pour la Belgique ? Aucune idée (et je serais intéressé de le savoir, petit curieux que je suis).

Si je n’ai pas réussi à mettre la main sur un sample du Littlemill, j’ai néanmoins pu goûter ce Caol Ila. Et comme c’est ma distillerie d’Islay préférée, je ne me fais pas prier…

Caol Ila 22 ans McCrae’s, 1991/2014, 53.9%
Caol Ila 22 ans McCrae’s, 03.1991 / 02.2014, Refill Hogshead, 53.9%, 279 bouteilles
  • Nez : La tourbe est très marine, sur le poisson fumé et la coquille de fruit de mer fraîchement péché. Une légère vanille et un peu d’acidité citrique se mélangent.
  • Bouche : Des épices explosent en bouche. Du citron salé, et surtout une acidité très présente.
  • Finale : La fumée enfle et s’impose quand on déglutit, pour directement remonter dans le nez. Sensation de montagne russe, sur le coup.
  • Verdict : La tourbe se décline surtout sur la fumée marine. Son mariage avec le fruit acidulé fonctionne bien, mais par moments manque de subtilité. La finale envoie particulièrement du sensationnel.
  • 87/100.

Disponible chez Anverness (à Anvers) pour 115€. Peut-être aussi dans d’autres boutiques en Flandre, mais je n’ai pas d’info à ce sujet.

mardi 23 juin 2015

Dailuaine 17 ans Signatory Vintage, 1997/2015 pour 4 boutiques belges, 52.1%

Il y a quelques semaines, The Nectar, qui distribue Signatory Vintage en Belgique, a organisé un voyage à la distillerie Edradour pour quelques boutiques belges qui voulaient sélectionner quelques fûts à embouteiller. Edradour appartenant au même propriétaire que Signatory Vintage, l’embouteilleur indépendant y stocke ses fûts.

Ce Dailuaine a été un des fûts sélectionnés. Deux boutiques liégeoises ont participé à cette sélection, je vais donc principalement axer mon explication sur ces deux boutiques. Si la Maison Baelen a déjà participé à des sélections de fûts par le passé (comme un Arran en 2013, par exemple), c’est par contre la première fois que Toby Vins le fait. Un autre, toujours de chez Signatory Vintage, mais un Clynelish exclusif pour Toby Vins, devrait aussi être proposé en septembre. C’est chouette tout ça, les boutiques wallonnes proposent de plus en plus des embouteillages à eux :-).

Ce Dailuaine, provenant de la distillerie du Speyside, a été distillé en 1997 et est issu d’un fût de bourbon. Les 215 bouteilles ont été divisées entre les 4 boutiques ayant sélectionné le fût.

Dailuaine 17 ans Signatory Vintage, 1997/2015 pour 4 boutiques belges, 52.1%
Dailuaine 17 ans Signatory Vintage, 21.05.1997 / 10.04.2015 pour Maison Baelen, De Cluysenaer, The Bonding Dram, & Toby Vins, Hogshead n° 7188, 52.1%, 215 bouteilles
  • Nez : De la pomme verte fraîche d’abord, suivie de près par de la poire et de la peau de banane encore vertes, pas mûres. Un peu de malt sucré après aération.
  • Bouche : Fruitée et sucrée. De la poire vanillée, du sucre blanc liquide, et du raisin blanc bien mûr. De la pomme verte légèrement acidulée apparaît par moments.
  • Finale : Moyenne. De la pelure de pomme épicée et boisée qui assèche un peu la bouche.
  • Verdict : un Speysider frais et fruité, un dram adéquat par temps ensoleillé (bon OK, pour le moment l’été se fait attendre ^^). Classique, sans réel défaut, équilibré, agréable.
  • 87/100.

Disponible pour 85 euros en Wallonie chez Toby Vins et Maison Baelen, en région liégeoise. Et chez The Bonding Dram et De Cluysenaer en Flandre.

samedi 20 juin 2015

Strathisla 25 ans Highland Laird, 1989/2014, 52.2%

Après avoir découvert l’excellent Strathisla 1970 de Gordon & MacPhail goûté pour les 2 ans du Blog, je me sentais l’envie de creuser un peu le sujet sur cette distillerie. Et justement, j’avais un autre sample, d’un autre Strathisla, dans mes brols. Mais bon, passer derrière un whisky coté 92/100, la comparaison risque d’être rude…

Highland Laird est une gamme de l’embouteille Bartell Rawlings (qui m’était jusque-là inconnu, j’avoue), exclusivement distribuée en Belgique par la boutique Anverness dont j’ai récemment parlé. Je n’ai jamais rien goûté de cette gamme, ce sera une découverte pour moi.

Strathisla 25 ans Highland Laird, 1989/2014, 52.2%
Strathisla 25 ans Highland Laird, 1989 / 2014, 52.2%
  • Nez : De la céréale maltée, beaucoup de caramel et de miel, un peu de vanille, et derrière ça des notes fruitées de pomme et de poire. Quelques notes poussiéreuses. Un nez assez standard, mais toutefois sympathique.
  • Bouche : Une chaleur s’installe, entourant un mélange de poussière fruitée, de léger iode, et de pomme jaune. Le malt vanillé s’impose petit à petit, accompagné d’épices piquantes salvatrices.
  • Finale : Un boisé asséchant grandit, tandis que le malté et le fruité s’éteignent.
  • Verdict : Un profil assez classique. Aucun frisson, ni surprise ici. Un whisky bien fait, sympa à boire, mais aussi somme toute assez monotone sur la longueur.
  • 84/100.

Disponible chez Anverness pour 156€.

jeudi 18 juin 2015

Les 2 ans du Blog : Strathisla 1970/2011 Gordon & MacPhail, 43%

Il y a deux ans, jour pour jour, je ne lançais pas l’appel du 18 juin (quoique… j’encourage régulièrement la résistance de tous et toutes face aux whiskies sans âge et face aux prix prohibitifs de plus en plus pratiqués ^^), mais je publiais le tout premier article du Blog Wallon sur le Single Malt. ‘’Putain, 2 ans !’’, comme disait si bien Jacques dans les Guignols de l’Info, jadis quand j’étais jeune… Déjà 2 ans… C’est dingue comme le temps file…

En deux ans, j’ai beaucoup appris, croisé beaucoup de passionnés, goûté plein de choses (des bonnes comme des moins bonnes… et même des mauvaises), connu aussi bien des joies, que des surprises, et aussi des désillusions et des frustrations concernant ma passion pour le whisky. Le monde du whisky, tout comme la vie en général, n’est pas un long fleuve tranquille. Non non, le monde des Bisounours n’existe pas, arrêtez de rêver.

Quoi qu’il en soit, tout anniversaire se doit d’être fêté, non ? Il est coutume, dans le monde du whisky, de marquer le coup avec un dram qui sorte de l’ordinaire ; que ce soit par son âge ou son prix ou son exotisme ou encore le rapport personnel et particulier qu’on peut avoir avec lui.

En fouillant dans mes samples, je me suis arrêté sur ce Strathisla 1970 embouteillé en 2011 par Gordon & MacPhail. Hmmm, un bon candidat pour un dram d’anniversaire, ça ! Un vieux whisky (41 ans, quand même !), distillé l’année de ma naissance, assez cher (la bouteille, qui n’est bien évidemment plus disponible depuis longtemps en boutique, s’échange à plus de 300€ sur les sites d’enchères), d’une distillerie peu connue et peu reconnue et dont je n’ai jamais parlé (mais j’ai déjà entendu dire que certains vieux Strathisla en fût de sherry, ce qui est clairement le cas ici, valent le détour), d’un embouteilleur indépendant dont je parle assez peu sur le Blog (j’ai très rarement l’occasion d’avoir des samples de Gordon & MacPhail à goûter au calme pour faire une note, ceci expliquant cela). Tous les critères y sont. Yapluka…

(photo Whiskybase)
(photo Whiskybase)
Strathisla 1970 / 2011 Gordon & MacPhail, 43%
  • Nez : Une belle puissance sur le chocolat noir, le raisin sec, la prune noire confite, les épices de Noël, la coque de noisette, le caramel. Une pointe mentholée aussi, qui apporte de la fraîcheur. De l’amande par moments. Et aucun soufre, un nez vraiment au top.
  • Bouche : Bonne surprise, la bouche n’est pas aqueuse ! Après autant de temps en fût, la part des anges a du faire son office et la réduction n’a pas dû être énorme. Cette bouche est onctueuse, fine, subtile, très ‘’smart’’ comme un vieux gentleman britannique en complet trois pièces. Tout ce que j’attends d’un vieux sherry y est : caramel mielleux, massepain chocolaté, pain d’épices, des fruits secs, des fruits confits, quelques traces de tabac sec. Le boisé est parfaitement équilibré ; ni trop ni trop peu.
  • Finale : Moyenne. La fraîcheur mentholée refait surface, accompagnée par une légère sécheresse boisée. Me fait penser à un bonbon Ricola, par certains côtés.
  • Verdict : Ha ben, comme quoi j’arrive quand même parfois à trouver des vieux brols vachement à tomber à la renverse ! Ce Strathisla est fin, subtil, équilibré, savoureux. La grande classe à la John Steed. Un bon choix comme dram d’anniversaire, en tout cas !
  • 92/100.

mercredi 17 juin 2015

Kilkerran ‘’Work in Progress’’ VII (2015), Bourbon Wood, 54.1% (OB)

Après les Kilkerran ‘’Work in Progress’’ V et VI déjà décortiqués sur le Blog (allez voir la page des notes de dégustations publiées sur le blog, si cela vous tente ;-) ), voici… le VII bien évidemment ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il suscite déjà l’effervescence chez les amateurs avertis, tant il est attendu de pied ferme ! Tellement attendu qu’il a directement été sold out sur les quelques webshops belges où il a été (très fugacement) mis en vente à partir de samedi.
Mais pourquoi tant d’engouement, sans même l’avoir goûté, et (surtout ?) sans qu’aucun blogueur ne l’ait encore passé sous sa loupe ?
Premièrement, les éditions précédentes étaient de très bonne qualité et ont été plébiscitées aussi bien par le public que par les blogueurs. Aucune raison que cette édition-ci déroge à la règle (quoique ça ne veuille pas dire ‘’charrette’’ dans le monde du whisky).
Ensuite, cette édition 2015 est la dernière en tant que ‘’Work in Progress’’. A partir de l’an prochain, le Kilkerran 10 ans deviendra en théorie un whisky de la gamme de base de la distillerie Glengyle (en espérant qu’elle ne propose pas de NAS à gogo, comme la plupart des autres commence à faire :-s ). Ce dernier ‘’Work in Progress’’ lui donne un côté ‘’collector’’ supplémentaire.
Enfin, la version en fût de bourbon (qui nous occupe aujourd’hui) est proposée en brut de fût alors que la version sherry reste réduite, comme l’an passé, à 46%. Ce brut de fût confère donc une dimension savouristique (oui j’invente des mots, et alors ? J’fais c’que j’veux ici hein ! :-p ) supplémentaire à cette version en fût de bourbon, qui augure du meilleur !
Bien évidemment, le meilleur verdict que chacun puisse poser reste toujours de le goûter soi-même et de se faire sa propre opinion personnelle avant d’acheter (bon, ok, je sais, c’est pas toujours possible…). Je vous propose ici la mienne.


Kilkerran 10 ans ‘’Work in Progress’’ VII (2015), Bourbon Wood, 54.1% (OB)

Kilkerran ‘’Work in Progress’’ VII, Bourbon Wood, 54.1% (OB)

  • Nez : Très engageant dès le début ! Du citron frais, de l’abricot sec, du raisin blanc ; et une multitude de couches qui rappellent les meilleurs Islay : une fine fumée d’herbe cendrée, des volutes d’iode marine, des senteurs de sous-bois automnaux. Un nez top classe.
  • Bouche : La fine fumée cendrée d’abord, suivie de citron pressé. Un peu de miel enrobe les côtés fruités et fumés. De la pomme verte vanillée. Une texture douce et onctueuse en bouche.
  • Finale : Moyenne. Un coup de moulin à poivre. Une très légère amertume (non dérangeante) fruitée passe, mais disparaît par la suite. La fumée perdure et s’incruste (tout en restant légère), et remonte par moments dans le nez. Les picotements épicés tambourinent sur le palais.
  • Verdict : Le brut de fût sublime le mariage fumé / tourbé / fruité qui est vraiment bien équilibré, fin et subtil. Cette édition-ci est un gros cran au-dessus de la précédente, sans aucune équivoque à mes yeux. Un whisky claaaasse, de souche noble.
  • 89/100 (limite 90, sans tout à fait l’atteindre).
Le distributeur belge ayant reçu sa livraison samedi, ce Kilkerran devrait progressivement arriver chez tous les bons cavistes du Royaume dans les prochains jours, pour ±60 euros. Un excellent rapport qualité / prix (ce qui se fait de plus en plus rare dans le monde du whisky, alors autant en profiter) !

dimanche 14 juin 2015

Glann Ar Mor Maris Otter Barley 15, 46% (NAS)

Si je parle surtout de whisky écossais, il arrive parfois que je m’arrête aussi sur certains whiskies dits ‘’du monde’’. Mais je n’avais encore jamais parlé de whisky français. J’avoue, je suis plein de préjugés (personne n’est parfait ;-) ). Je laisse la bière à la Belgique, le whisky à l’Ecosse, et le vin à la France. A chaque pays son terroir. Mais parfois, je me laisse surprendre…
Glann Ar Mor est une distillerie installée dans une ferme du XVIIème siècle, au Nord de la Bretagne, tout au bout d’une presqu’île balayée par les embruns. Elle a été fondée en 1997 par Celtic Whisky Compagnie
, une société d’embouteillages indépendants de whiskies écossais détenue par Jean et Martine Donnay, un couple actif dans le monde du whisky depuis bien longtemps. Le whisky breton a commencé à être distillé en 1999 dans des installations provisoires, et commercialisé en 2004. La distillerie sous sa forme actuelle est active depuis 2005 et produit un single malt non tourbé (le Glann Ar Mor) et tourbé (le Kornog).
En 2014, les Donnay se sont lancés dans un projet encore plus ambitieux : fonder et construire Gartbreck, la 9ème distillerie sur l’île d’Islay en Ecosse. Cette distillerie devrait être terminée et commencer à produire fin 2015.


Après cette (courte) présentation de la distillerie, parlons un peu du whisky qui nous occupe aujourd’hui.
Le Maris Otter est une orge ‘’à l’ancienne’’, utilisé pour la distillation de cet embouteillage. D’où son nom. A part ça, je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations à son sujet… C’est un embouteillage disponible depuis quelques semaines, non filtré à froid et non coloré ; mais réduit à 46%. Bon, bref, passons à la dégustation, quoi !



Glann Ar Mor Maris Otter Barley 15, 46% (OB)

    Glann Ar Mor Maris Otter Barley 15, 46% (NAS)
  • Nez: De la céréale maltée, du citron fraîchement pressé accompagné d’une légère acidité citrique. De l’iode marin en toile de fond, et du sucre cristallisé. Une touche florale après aération.
  • Bouche: L’entrée en bouche est sage et légèrement effacée. Les saveurs apparaissent ensuite, petit à petit. Salinité omniprésente, malt vanillé, et quelques gouttes de citron.
  • Finale: Courte. La salinité perdure. Le malt assèche un peu la bouche, puis disparaît. Quelques épices acidulées.
  • Verdict: Un malt qui fait jeune, très facile d’accès, et globalement une bonne découverte. Il serait, à mon avis, encore plus intéressant en brut de fût, car la réduction est quand même très perceptible en bouche.
  • 84/100.


Disponible en Belgique chez Anverness pour 62€.

vendredi 12 juin 2015

Focus sur la boutique Anverness (Anvers)

Focus sur la boutique Anverness (Anvers)

Anverness est une des (nombreuses) boutiques situées en Flandre et exclusivement (ou presque) dédiée au whisky. Située à Anvers, elle existe depuis 2008.

Le look intérieur de la boutique se veut cosy, accueillant et chaleureux ; la déco étant axée sur le vieux bois et les fauteuils confortables.

Dès l’entrée de la boutique, on est dans le bain : le comptoir à droite, et des étagères (de whisky du monde) pleines de bouteilles à gauche. Une vitrine remplie de divers verres et accessoires ; et le passage vers la caverne d’Ali Baba qu’est la pièce où est stockée la plupart des embouteillages de whisky écossais.

Plus loin vers le fond de la boutique, encore des étagères pleines de bouteilles ; la sélection de rhums, portos et cognacs ; le coin ‘’lounge’’ où l’on peut siroter un dram ; et tout au fond de la boutique l’espace dégustation (Anverness en organise à intervalle régulier) et le bar sur lequel trônent quelques dizaines de bouteilles ouvertes.

Peter, le patron de la boutique, est très disponible pour vous servir et/ou vous conseiller ; et est particulièrement volubile sur ses produits.

Quelques photos d'ambianceQuelques photos d'ambiance
Quelques photos d'ambianceQuelques photos d'ambiance

Quelques photos d'ambiance

L’assortiment :

Mais parlons de l’assortiment de whiskies proposés, car là il y a du lourd. Bien évidemment, les embouteillages officiels les plus répandus et les plus classiques de la plupart des distilleries sont de stock. Mais c’est surtout du côté des embouteillages indépendants que le choix devient très intéressant.

Anverness est revendeur de la gamme complète de Hart Brothers, The Whisky Mercenary et Liquid Treasures. Mais il y a aussi moyen de trouver des embouteillages, en moins grande quantité, d’autres nombreux embouteilleurs : Douglas of Drumlanrig, AD Rattray, Creative Whisky Company, The maltman, Carn Mor, Gordon & MacPhail, Signatory Vintage, Douglas Laing, Wilson & Morgan, Adelphi, Cadenhead, BlackAdder, Whisky Import Nederland, et bien d’autres… Il suffit de regarder les photos des rayonnages pour se convaincre du large assortiment disponible.

Des étagères bien remplies...Des étagères bien remplies...Des étagères bien remplies...
Des étagères bien remplies...Des étagères bien remplies...Des étagères bien remplies...
Des étagères bien remplies...Des étagères bien remplies...Des étagères bien remplies...

Des étagères bien remplies...

... et encore d'autres étagères bien remplies...... et encore d'autres étagères bien remplies...... et encore d'autres étagères bien remplies...
... et encore d'autres étagères bien remplies...... et encore d'autres étagères bien remplies...... et encore d'autres étagères bien remplies...
... et encore d'autres étagères bien remplies...... et encore d'autres étagères bien remplies...... et encore d'autres étagères bien remplies...

... et encore d'autres étagères bien remplies...

Les gammes distribuées en exclusivité :

Depuis peu, Anverness est aussi l’importateur et distributeur belge de quatre gammes de whiskies :

  • Les embouteillages officiels de la distillerie bretonne Glann Ar Mor.
  • Les embouteillages indépendants de cette même distillerie, sous le nom Celtique Connexion.
  • La gamme de l’embouteilleur indépendant Highland Laird.
  • La gamme Hepburn’s Choice de l’embouteilleur indépendant Hunter Laing.

Ces gammes sont actuellement seulement disponibles chez Anverness, mais Peter compte bien commencer à distribuer ces produits auprès d’autres boutiques en Belgique. Ce qui, somme toute, est le travail logique d’un distributeur, après tout.

Les exclusivités d'AnvernessLes exclusivités d'AnvernessLes exclusivités d'Anverness

Les exclusivités d'Anverness

Le site web d’Anverness n’affiche pas la liste des bouteilles en stock, ni ne permet d’acheter en ligne. Il faut se déplacer jusque-là pour constater ce qui est disponible ; ou éventuellement contacter Peter par email pour lui demander s’il a telle ou telle bouteille.

Peter projette de lancer dans un avenir plus ou moins proche (aucune échéance clairement établie pour le moment) un service de dépôt-vente de bouteilles de collection à sa boutique. A voir si ce genre de service (qui pourrait encourager une certaine spéculation) trouvera son public ou pas ; wait and see.

A noter aussi qu’Anverness organise un festival whisky à Anvers fin octobre. L’édition 2015 sera la deuxième du nom. Les infos complètes devraient se trouver sous peu sur le site web de la boutique.

Bref, Anverness n’est peut-être pas la porte à côté pour les Wallons que nous sommes, mais mérite clairement le détour si vous passez dans le coin.

Anverness, Grote Steenweg 74, 2600 Antwerpen

mercredi 10 juin 2015

16/06/2015 : Dégustation Glendronach au Comptoir des Vins (Jambes / Namur)

16/06/2015 : Dégustation Glendronach au Comptoir des Vins (Jambes / Namur)

Ha, une soirée dégustation à une boutique dont je n’ai jamais parlé… Et pour cause, je ne la connaissais pas, et n’y suis encore jamais allé ;-)

Le Comptoir des Vins semble être un caviste plutôt orienté vins (ce qui me paraît logique, vu son nom ;-) ), mais apparemment organise aussi des dégustations de whisky. Ce sera le cas la semaine prochaine, le mardi 16/06/2015, avec une dégustation Glendronach animée par Nigel Robinson, le Brand Manager de la distillerie.

Le lineup:
  • Glendronach 12 ans "Original"
  • Glendronach 15 ans "Revival"
  • Glendronach 18 ans "Allardice"
  • Glendronach 21 ans "Parliament"
  • Glendronach Cask Strength (le batch 4, qui vient de sortir, je présume)
  • Glendronach 11 ans Single Cask, 2003/2014, 54.1% (je crois que c'est celui en fût de PX embouteillé pour The Nectar, mais je n'en suis pas sûr)
Les infos pratiques complètes :
  • La date : Le mardi 16/06/2015, à 19h30.
  • Le lieu : Le Comptoir des Vins, 28 Place Joséphine Charlotte à 5100 Jambes.
  • Le prix : 30€.
  • L’inscription : Obligatoire (nombre de places limité) via téléphone au 081 / 30 40 18 ou par email.

Une bonne occasion de découvrir la gamme de base de chez Glendronach, si vous ne la connaissez pas encore…

vendredi 5 juin 2015

Miltonduff 20 ans Cadenhead’s Small Batch, 1994/2015, 51.5%

Je n’ai pas goûté beaucoup de Miltonduff depuis que je me suis mis au whisky. Mais ces derniers temps pas mal d’embouteillages indépendants de cette distillerie sont arrivés sur le marché. Il faut dire qu’elle n’est pas particulièrement courue ni prestigieuse, ce qui permet de proposer des bouteilles à un prix abordable.

Celui-ci fait partie de la dernière vague (et en attendant celle de juin qui devrait très bientôt débarquer) de la gamme Small Batch de l’incontournable Cadenhead. Il est à priori composé d’un mélange de deux hogsheads originellement de bourbon.

Trêve de blabla, voici ce que j’en pense.

Miltonduff 20 ans Cadenhead’s Small Batch, 1994/2015, 51.5%
Miltonduff 20 ans Cadenhead’s Small Batch, 1994 / 2015, Bourbon Hogsheads, 51.5%, 366 bouteilles
  • Nez : Frais et fruité. Des petites fleurs blanches de pommiers, du melon jaune, de la poire, de la pêche et de l’abricot juteux. Une pointe mentholée en arrière-plan. Un nez généreux.
  • Bouche : Des fruits jaunes et blancs compotés. De la pelure de fruit légèrement astringente. De la pomme acidulée. Des picotements dus à l’alcool quand on laisse une gorgée en bouche un certain temps.
  • Finale : Moyenne. La pelure de fruit astringente domine. Un léger piquant persiste sur le bout de la langue.
  • Verdict : Un Speysider classique, équilibré, et agréable. Il se développe bien avec l’aération. Pas spécialement autre chose à ajouter, en fait.
  • 86/100.

Comme il n’a pas eu particulièrement de succès (Miltonduff étant peu prisé, comme dit en début d’article), il est encore largement disponible (pour environ 95€) chez toutes les boutiques revendant du Cadenhead : Toby Vins, TasTToe, The Single malt Whisky Shop, Massen, etc…