mercredi 30 avril 2014

Littlemill 21 ans The Whisky Mercenary 1992/2014, 52.9%

Littlemill 21 ans The Whisky Mercenary 1992/2014, 52.9%

J’en avais rapidement parlé au début du blog, The Whisky Mercenary est un embouteilleur indépendant belge originaire de la région de Turnhout. Une petite dizaine de whiskies ont été proposés depuis 2012. Le dernier en date est un Littlemill 21 ans 1992/2014 à 52.9%. Le numéro de fût n’est pas connu, ni le nombre de bouteilles. Ces informations n’apparaissent plus sur les bouteilles The Whisky Mercenary, car Jürgen (le patron) ne les connait pas toujours. Il a donc décidé de ne plus jamais les mentionner.

En parlant de Jürgen, justement, il y a une anecdote à propos de la sélection des fûts en vue d’un embouteillage The Whisky Mercenary. Jürgen n’est pas le seul à sélectionner les fûts, il fait cela en collaboration avec sa femme : si les deux disent oui, le fût est sélectionné. Si ne fut-ce qu’un des deux dit non, le fût ne l’est pas. Il est donc interdit à Jürgen de divorcer ;-)

Passons donc à ce Littlemill 21 ans 1992/2014, 52.9% :
  • Nez : A fond sur un mélange de poire (au premier plan) et de pomme jaune (minoritaire). Une petite pointe d’éther qui disparaît très vite. La puissance de la poire se calme par la suite, laissant se révéler de la cire d’abeille, de la pêche et une fraîcheur de rhubarbe imprégnée de rosée du matin.
  • Bouche : De la compote de fruits jaunes sucrés, du beurre fondu, du miel et une pointe de thé vert épicé.
  • Finale : Moyenne sur une explosion d’épices douces en bouche qui se calme bien vite pour laisser place à une légère sécheresse boisée. Et toujours cette compote de fruits omniprésente.
  • Verdict : Très très fin et subtil, c’est un dram qu’il faut laisser évoluer dans le verre sur la durée pour pouvoir profiter de toutes ses facettes. L’alcool est parfaitement équilibré et n’agresse jamais.
  • 89/100.

Disponible actuellement chez les cavistes spécialisés (QV.ID, Whiskyhuis, TasTToe) pour 115€.

dimanche 27 avril 2014

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014

Hier, je vous proposais mon compte rendu du Whisky Festival des embouteilleurs indépendants d’Alost. Comme promis, voici mes notes de dégustation de ce que j’y ai goûté. Je ne le répèterai jamais assez, les notes prises en festival sont encore plus à prendre avec des pincettes que celles faites à l’aise chez soi, de par la rapidité à laquelle on goûte et du nombre de drams descendus. Les papilles étant mises à rude épreuve, les sensations ressenties sont ‘’brutes de décoffrage’’ et influencent les notes en ce sens.

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014
Blair Athol 1988/2014 The Ultimate, 25 ans, Refill Sherry Butt, 712 bouteilles, 46% (ouverture de la bouteille) :
  • Nez : Des fruits cuits, du tabac, un soupçon de soufre (non dérangeant), de la viande fumée et salée.
  • Bouche : La dilution n’est pas perceptible, c’est même assez puissant en attaque. Des fruits jaunes très cuits et compotés et de la fumée en arrière-plan.
  • Finale : Assez longue qui colle au palais.
  • Verdict : Pas très complexe, mais massif et puissant. Un très bon daily dram sherry.

88/100.

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014
Macduff 28 ans A.D. Rattray 1984/2013, Sherry Butt, 200 bouteilles, 51.4% (fin de bouteille) :
  • Nez : Assez indéfinissable, c’est subtil et fondu. Beaucoup de gingembre.
  • Bouche : Prédominance des épices et du lard fumé.
  • Finale : Poivrée, l’odeur de viande fumée remonte dans le nez.
  • Verdict : Très spécial ! Ce whisky n’est clairement pas un daily dram, tellement il est difficile à cerner et à dompter. J’aime ce genre de difficulté. Mais une fois qu’il est circonscrit, il se dévoile et c’est super bon.

89/100.

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014
Aberfeldy 1995/2014 Gordon & MacPhail, Refill Sherry Hogsheads (3 fûts mélangés), 55.8% (ouverture de la bouteille) :
  • Nez : Très doux, un peu effacé même ; il faut aller le chercher. Un peu de pomme rouge par la suite.
  • Bouche : De la vanille sucrée, et l’alcool se réveille un peu.
  • Finale : Beaucoup de gingembre se dégage, ainsi qu’un peu de sel.
  • Verdict : Un profil d’abord assez standard refill sherry, mais très sage. Et puis ça part un peu dans tous les sens sans que quelque chose de concret n’est ressorte. Ca se laisse boire, en définitive, de par sa douceur.

83/100.

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014
Glen Keith 1991/2012 Whisky-Doris, 21 ans, 264 bouteilles, 51.9% (bouteille à moitié entamée) :
  • Nez : Très frais et très fruités, sur les fruits verts.
  • Bouche : Sucrée et fruitée sur la compote d’abricots.
  • Finale : Moyenne, ça coule tout seul.
  • Verdict : Un whisky très accessible, facile, agréable, à boire sans se poser de questions et juste pour le plaisir.

87/100.

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014
Mortlach 14 ans Kintra, 1998/2014, finish de 8 mois en fût de sherry, 253 bouteilles, 48.6% (bouteille à moitié entamée) :
  • Nez : L’influence du finish sherry se sent, mais surtout en toile de fond une incroyable fraîcheur d’herbe matinale et de persil. Très inhabituel, mais très frais et agréable. De la muscade est perceptible par la suite.
  • Bouche : Elle est malheureusement d’abord un peu en retrait par rapport au nez. D’abord effacée, faible même ; elle se développe et monte en puissance au fur et à mesure du dram. Bouche néanmoins assez standard sans grands frissons particuliers.
  • Finale : Longue, qui reste en bouche et la tapisse de picotements poivrés.
  • Verdict : Un dram qui demande du temps, d’abord timide puis très présent. Un bon Motlach, et ce mélange bourbon et sherry est très intéressant.

88/100.

Mes notes des whiskies goûtés au Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014
Ben Nevis 18 ans First Cask, 1995/2014, 95 bouteilles, 49.9% (bouteille à moitié entamée) :
  • Nez : Un nez intéressant sur les fruits cuits et les pommes vertes et jaunes.
  • Bouche : Assez standard refill sherry, sur les fruits cuits et la douceur sucrée. Un peu d’épices en toile de fond.
  • Finale : Moyenne en continuité de la bouche.
  • Verdict : Un bon whisky, bien fait, mais qui n’étonne pas.

85/100.

Toutes ces bouteilles sont évidemment disponibles à la vente chez Whiskyhuis, cette boutique étant l’organisatrice du festival.

Retour à la normale à partir du prochain article, avec une note "de salon" du whisky qui, pour moi, était la star de ce festival : le Littlemill 21 ans The Whisky Mercenary :-) .

samedi 26 avril 2014

Compte rendu : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014 (Alost)

Ce week-end se déroule le Whisky Festival des embouteilleurs indépendants à Alost, organisé par Jurgen’s Whiskyhuis. Cette année, le festival déménage d’une abbaye à Gramont vers l’hôtel Royal Astrid d’Alost. J’y étais hier (vendredi), voici mon compte rendu.

Le prix de l’entrée sur place étais fixé à 15€ (10€ en prévente), ce prix comprenant un verre à dégustation de type copita et deux jetons (chaque jeton ayant une valeur de 1€) pour l’achat de drams aux stands (il fallait évidemment aussi acheter plus de jetons afin de pouvoir déguster plusieurs choses, le prix des drams de 2cl variant de 2 à plus de 20 jetons, en fonction du prix et de la rareté du whisky dégusté). Un prix d’entrée dans la norme et loin d’être excessif.

Toujours à l’entrée, un dram ‘’mystère’’ nous était offert et on avait la possibilité de participer à un concours via un bulletin à compléter : il fallait deviner la distillerie, le genre, l’âge et le taux d’alcool du whisky mystère. Pas facile comme exercice, mais à la clé il y avait une bouteille à gagner. Il m’a semblé que c’était un refill sherry (doux et sucré, à la limite du liquoreux), à mon avis du Speyside. Il se rapprochait assez fort du Glenrothes 25y que j’ai eu par le passé dans mon bar et d’un Aberlour Golden Cask que j’avais eu l’occasion de goûter par le passé. Mais comme une truffe j’ai oublié de remplir le bulletin de participation et de le laisser dans l’urne (et puis rien ne dit non plus que j’étais dans le vrai, si ça tombe j’étais complètement à côté de la plaque).

La salle (où se trouvaient quelques tables hautes ornées de crachoirs et de grandes bouteilles d’eau) proprement dite où se trouvaient les sept stands n’était pas énorme, mais suffisante pour les accueillir. Oui, ‘’seulement’’ sept stands, mais tous bourrés de plein de bouteilles (il suffit de regarder les photos pour se faire une idée), bien plus que la capacité de dégustation ne le permet. Et le choix était amplement suffisant, quels que soient les préférences et envies de chacun.

Comme le temps clément s’y prêtait, la porte arrière de la salle était ouverte et donnait sur une terrasse garnie de tables et de chaises longues. Idéal pour une séance de vapotage au soleil, un dram à la main ;-).

Pour vous expliquer mon parcours, je suis d’abord passé par le stand le plus fourni où trônaient les bouteilles Silver Seal, Coopers Choice, Old Masters, The Whisky Fair, The Ultimate, Whisky-Doris, Sansibar, Maltbarn et Scotch Malt Whisky Society. Pfuiii, rien que ce stand permettait de goûter à plus de 200 bouteilles différentes. J’y ai goûté, pour préparer ma bouche à ce qui allait suivre, le Blair Athol 1988 The Ultimate à 46%, qui était très bon.

Compte rendu : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014 (Alost)

Passage ensuite au stand A.D. Rattray, l’embouteilleur écossais, où entre 50 et 100 bouteilles étaient proposées. Mon choix s’est porté sur un Macduff 28 ans sherry que j’avais dans le collimateur depuis un petit temps déjà. Bonne pioche, j’ai acheté la bouteille dans la foulée.

Compte rendu : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014 (Alost)

Petit saut chez Gordon & MacPhail qui présentait ses dernières nouveautés et quelques très vieilles (et très chères) bouteilles. J’y ai goûté un Aberfeldy 1995 qui ne m’a pas particulièrement séduit. Tout comme chez Malts of Scotland, j’ai du mal à trouver des produits qui correspondent à mes goûts chez Gordon & MacPhail.

Compte rendu : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014 (Alost)

Retour ensuite au stand ‘’où il y a avait plein de bouteilles’’ pour y goûter un Glen Keith 21 ans Whisky-Doris de très bonne facture.

Une autre bouteille que j’avais en ligne de mire, sur le stand Kintra / Golden Cask (tenu par Erik Molenaar, Mr Kintra en personne), était le Mortlach 14 ans Kintra fini en fût de sherry pendant 8 mois. Très bon, mais un peu cher pour un 14 ans je trouve.

Sur le stand Whisky Import Nederland, j’ai pu goûter un Ben Nevis 18 ans très vanté par l’importateur. Bien fait en effet ce Ben Nevis, mais pas étonnant pour autant.

Compte rendu : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014 (Alost)

J’ai fait l’impasse sur le stand Samaroli (dont je trouve les bouteilles hors de prix) pour finalement m’amarrer au stand qui m’attirait le plus : le stand (tenu par Jurgen Vromans, Mr The Whisky Mercenary en personne) The Whisky Mercenary, Cadenhead’s Small Batch, Liquid Sun, Malts of Scotland, The Whiskyman, That Boutique, Daily Dram, Jack Wieber, The Whisky Agency et Signatory Vintage. J’ai pu discuter longuement de la gamme The Whisky Mercenary avec Jurgen Vromans, quelqu’un de très sympa. J’y ai d’ailleurs goûté trois de ses bouteilles : les nouveaux Littlemill 21 ans (note de dégustation ‘’de salon’’ dans les prochains jours sur ce même blog ;-) ) et The Nameless One (très ‘’easy drinkable’’ et accessible, ça se laisse boire tout seul) ; et le Dailuaine 21 ans très bon aussi (je n’ai pas pris de note pour celui-là, par contre ; j’étais occupé à discuter avec Jurgen).

Sur ce même stand j’en ai aussi profité pour acheter quelques samples de Cadenhead’s Small Batch à déguster plus tard au calme à la maison.

Compte rendu : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants 2014 (Alost)

Concernant toutes les (bonnes) choses que j’ai dégustées sur place, je publierai mes notes de dégustation (‘’de festival’’, donc pas aussi précises et complètes que mes notes ‘’de salon’’ au calme à la maison) dans les prochains jours.

A noter que le festival se déroule encore aujourd’hui (samedi) et demain (dimanche) ; n’hésitez pas à y faire un saut si vous en avez l’occasion.

Ma conclusion (personnelle que j’ai à moi) : J’aime beaucoup ce ‘’petit’’ (en taille, pas en bouteilles) festival. Non seulement il est très convivial, mais on peut surtout y déguster des bouteilles qui ne pourraient l’être ailleurs. Evidemment, ce festival attirera plus les amateurs éclairés que les débutants dans le whisky de par le choix très pointu proposé. Moi, j’y retournerai l’an prochain sans aucun doute.

mercredi 23 avril 2014

Ardmore 16 ans Cadenhead’s Small Batch, 55.2% (IB)

Ardmore 16 ans Cadenhead’s Small Batch, 55.2% (IB)

Ma période tourbe et sherry commence à s’estomper (mon mal de gorge aussi, d’ailleurs), il est temps de remettre mes papilles au travail. Pour recommencer en douceur, j’ai choisi un Ardmore de 16 ans d’âge de l’embouteilleur Cadenhead (que je ne présente plus, j’en ai déjà parlé à maintes reprises, étant un de mes embouteilleurs préférés).

Cet Ardmore a été embouteillé fin 2013, pour arriver sur le marché début 2014. La gamme Small Batch de Cadenhead est la gamme destinée au marché international via les distributeurs nationaux de Cadenhead ; elle n’est pas une exclusivité des boutiques Cadenhead.

En règle générale le profil Ardmore est tourbé / minéral (pffff, encore de la tourbe ^^ ), ce qui est déjà atypique pour une distillerie du Speyside. Cet Ardmore 16 ans Cadenhead’s Small Batch à 55.2% sera-t-il dans cette lignée ?

  • Nez : De façon surprenante, le premier contact avec cet Ardmore est très loin du tourbé / minéral que je connais de cette distillerie. Ici ce sont les fruits verts qui dominent, la tourbe étant reléguée très loin en retrait via une très légère fumée pierreuse ; qui ira même jusqu’à disparaître au fil du temps. La poire blanche et la pomme verte tiennent le haut du pavé. Un peu d’huile d’olive et une fraîcheur végétale maltée passent par moments.
  • Bouche : D’abord douce sur la vanille, les fruits acidulés (pomme verte et citron) ripostent en force. Un peu d’anis en fond de bouche. Aucune trace de tourbe, par contre ; tout sur les jeunes fruits. Des relents de vin blanc liquoreux par moments, et du gingembre après une longue aération. Sensation huileuse et capiteuse globale.
  • Finale : Longue, piquante sur la langue. La sensation huileuse tapisse la bouche. L’acide citrique est bien présent.
  • Verdict : Un profil très atypique pour un Ardmore, loin du Speyside minéral et tourbé habituel de cette distillerie. Très fruité, frais et agréable ; idéal sur une terrasse au soleil. La complexité est présente, avec des saveurs qui passent et s’effacent successivement.

87/100.

Cadenhead étant distribué par The Nectar en Belgique, il est peut-être encore possible de se procurer (pour environ 70€) cet Ardmore auprès de certains spécialistes en whisky comme le Single Malt Whisky Shop ou TasTToe.

samedi 19 avril 2014

Dailuaine 1983 Archives, 47.3% (IB)

Dailuaine 1983 Archives, 47.3% (IB)

Que fait-on quand on est malade, avec la gorge explosée, et qu’on ne peut pas convenablement déguster de whisky ? On ressort de vieilles notes de dégustation de son tiroir, bien sûr !

Je vous présente donc une note d’un whisky que j’ai dégusté en aveugle (c’est-à-dire sans savoir quel whisky je goûtais) il y a quelques mois. Cette approche permet de ne pas être influencé par l’étiquette et laisse s’exprimer les sensations et perceptions pures. Mais parfois aussi cette approche peut réserver des surprises quand l’étiquette est révélée.

Dans ce cas-ci, aucune surprise (qu’elle soit bonne ou mauvaise) à l’arrivée car je n’avais jamais goûté de Dailuaine auparavant. Il faut dire aussi que cette distillerie du Speyside n’est pas très connue, ni très réputée. Et pourtant, elle mérite qu’on se penche sur son cas, car quelques embouteillages indépendants valent vraiment le coup (et le coût aussi, car ces bouteilles ne sont pas chères !).

Ce Dailuaine a été distillé en février 1983 et embouteillé en janvier 2012 (ce qui officiellement lui donne un âge de 28 ans, même si dans la pratique il en a 29 à un mois près) par Archives, l’embouteilleur hollandais dont les patrons sont aussi propriétaires du site base de données Whiskybase et de la boutique du même nom. Il titre à 47.3% (la part des anges a été assez importante sur ces 29 ans), et 265 bouteilles ont été produites.

  • Nez: Ha oui ! Plein de fruits frais, très gourmand ! Pomme verte, agrumes, pèche blanche, un peu de raisin blanc. J'aime beaucoup. Après aération, du pamplemousse rose et un léger boisé vert font surface.
  • Bouche: Super doux, un bonbon en bouche. Aucune agressivité, l'alcool est bien maîtrisé et intégré. Dans la continuité du nez: plein de fruits sucrés. C'est l'été !
  • Finale: Moyenne. Des gouttes de citron mélangées à une douceur générale (je sais c'est antinomique, mais ça fonctionne !).
  • Verdict: Une très bonne bombe fruitée, j'aime ce genre de profil. Et il sera parfait lors des beaux jours de printemps et d’été.

90/100.

Et la cerise sur le gâteau, c’est que cet excellent Dailuaine est encore disponible à la vente (quand je vous dis que certaines distilleries sont sous-estimées…), pour seulement 85€ (pour un whisky âgé de 28 ans, c’est un rapport qualité / prix quasi imbattable), sur internet au Whiskybase Shop. Si vous passez une commande là-bas, n’hésitez pas à en mettre une bouteille dans votre panier !

mercredi 16 avril 2014

25/04 – 27/04/2014 : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants (Alost)

25/04 – 27/04/2014 : Whisky Festival des embouteilleurs indépendants (Alost)

Depuis 4 ans, Jurgen Van De Wiele (le patron de la boutique Whiskyhuis à Zottegem, dont je proposerai prochainement le focus) organise le festival des embouteilleurs indépendants. Les 3 premières éditions s’étaient déroulées à Geraardsbergen (Gramont), mais cette année le festival déménage à Alost pour se tenir à l’Hôtel Royal Astrid.

En quoi consiste exactement ce festival ? Comme son nom l’indique, les embouteillages officiels ne sont pas représentés. Exit les tripotées de bouteilles de chez Diageo, Pernod Ricard ou Suntory. Ici, seuls des embouteilleurs indépendants seront présents ; soit eux-mêmes, soit via leur distributeur belge. Tous ces embouteilleurs, il va de soi, ayant des contacts commerciaux privilégiés avec Jurgen (c’est-à-dire que leurs bouteilles sont vendues chez Whiskyhuis).

Il est vrai que le catalogue de Whiskyhuis est impressionnant du point de vue des références indépendantes proposées. Mais j’y reviendrai lors du focus sur cette boutique…

Le festival, donc, se tiendra à Alost les 25, 26 et 27 avril 2014 ; et si c’est comme l’an dernier le choix sera très vaste, surtout que beaucoup de ces embouteilleurs ne sont distribués en Belgique QUE via Whiskyhuis et nulle part ailleurs ! Jugez plutôt de la liste (non exhaustive, elle serait trop longue) suivante des embouteilleurs qui seront présents :

  • A.D. Rattray
  • Adelphi
  • Berry Bros & Rudd
  • BlackAdder
  • Cadenhead
  • Càrn Mòr
  • Creative Whisky Company
  • First Cask (Whisky Import Nederland)
  • First Editions
  • Gordon & MacPhail
  • Kintra
  • MacKillop’s Choice
  • Samaroli
  • Sansibar
  • Silver Seal
  • The Coopers Choice
  • The Golden Cask (House of McDuff)
  • The MaltMan
  • The Whisky Agency
  • The Whisky Fair
  • The Whisky Mercenary
  • Whisky-Doris
  • Etc…

Le système pour goûter à ces trésors est assez standard : un prix d’entrée (démocratique), et un prix au dram en fonction du whisky visé. La facture peut vite grimper si on goûte plein de choses (ou à de vieux trucs chers), autant sélectionner ses cibles. Mais le choix sera cornélien à n’en pas douter.

Les infos pratiques :
  • Les dates : Le vendredi 25/04 de 17h00 à 21h00, le samedi 26/04 et dimanche 27/04 de 13h00 à 19h00.
  • Le lieu : Hotel Royal Astrid, Keizersplein 27 à 9300 Aalst.
  • Le prix : L’entrée est de 10€ en prévente via le site de Whiskyhuis, ou 15€ sur place. Un verre à dégustaion est compris dans le prix.
  • Bonus: Des réductions (entre 5% et 10%) sur le prix des bouteilles seront appliquées lors du festival.
  • Toutes les infos sur le site du festival (en Anglais).

Personnellement, je trouve ce festival très intéressant pour y dénicher l’une ou l’autre pépite à acheter. Il faut dire que je me détourne de plus en plus des embouteillages officiels (la qualité étant en chute libre, à de rares exceptions près; et les prix en hausse constante) pour me concentrer sur les indépendants chez qui il est encore possible de trouver de très bonnes choses à prix abordable. Mais l’offre étant très large, il est préférable de pouvoir goûter avant d’acheter. J’y serai donc !

dimanche 13 avril 2014

Laphroaig PX Cask, NAS, 48%, OB

Laphroaig PX Cask, NAS, 48%, OB

De nouveau de la tourbe, et de nouveau du sherry. J’abuse, je sais…

Toutefois, cette fois-ci je vous propose quand même quelque chose d’assez différent. Premièrement, c’est un whisky sans âge, donc assez jeune (moins de 10 ans en principe) par définition. Ensuite, il a bénéficié d’une triple maturation ; d’abord en fûts de bourbon, puis en quarter casks (des fûts très petits et très actifs, imprégnant rapidement le whisky), pour finir en fûts de Pedro Ximenez (PX) qui est un sherry très sucré (l’Oloroso étant plus boisé et plus sec). Enfin, ce Laphroaig est en théorie réservé à la vente dans les boutiques duty free des aéroports. Je dis bien en théorie, car la grande majorité des whiskies réservés au duty free arrivent quand même après quelques semaines ou mois sur des webshops divers. Celui-ci n’échappe pas à la règle et peut être à présent trouvé assez facilement sur internet sans devoir obligatoirement s’acquitter d’un billet d’avion.

Et que donne-t-il, ce Laphroaig PX Cask qui a trempé dans trois types de fûts différents, pour moi qui ai une nette préférence pour l’Oloroso par rapport au PX et qui ne suis pas un fan de Laphroaig à la base ? Hé bien, il ne s’en sort pas si mal, finalement…

  • Nez : La tourbe fumée et herbacée est bien présente, sans toutefois arracher les narines. Quelques relents de vin blanc passent, puis disparaissent rapidement. Vient ensuite du pain grillé (ha, le PX qui s’affirme). Après aération, ce sont l’herbe coupée, la fumée de tabac sec et la vanille sucrée qui perdurent.
  • Bouche : De la fumée, de la mousse d’arbre, du phénol médicinal. Bref, du Laphroaig typique ; mais avec aussi une couche mielleuse par-dessus qui adoucit cette tourbe.
  • Finale : Moyenne. Une pincée de poivre blanc, de la fumée, mais aussi de la douceur sucrée. La réduction se fait ici quelque peu sentir, je peux détecter des vagues aqueuses.
  • Verdict : La finition en PX apporte une douceur sucrée à la tourbe ‘’rentre dedans’’ de Laphroaig ; mais cette troisième maturation n’ayant probablement pas été très longue, cette sucrosité n’est pas envahissante. Un ‘’Laph’’ abordable, mais un seul dram sur la soirée me semble une bonne tape sous peine de tomber dans l’écoeurant.

84/100.

A partir de 80€ (ce que je trouve TRES cher pour un NAS, même si la bouteille est d'un litre et non pas de 70cl) sur internet, ou moins en fonction de l’aéroport que vous emprunterez.

Et merci à Seb pour le sample et la photo :-)

dimanche 6 avril 2014

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

Tous les 6 mois, c’est le festival du whisky chez Massen au Luxembourg, avec une soirée et une après-midi spéciales (vendredi 04 et samedi 05 avril) où plus de 200 whiskies sont proposés en dégustation gratuite.

Comme il y a 6 mois, les dégustations de 200 whiskies se déroulaient dans la salle de banquet du centre commercial, avec un verre de dégustation offert à l’entrée et des bouteilles d’eau à volonté. Et comme il y a 6 mois, les dégustations étaient surtout axées sur les gammes standards des embouteillages officiels et des nouveautés des embouteilleurs indépendants. Compte rendu de cette édition, suivez le guide…

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

Premier stand où je me suis arrêté, celui de Dominiek Bouckaert qui présentait les derniers embouteillages Malts of Scotland. Pas de grandes nouveautés chez MoS, à part une tripotée de ‘’Images of’’ (des whiskies ‘’teaspooned’’, c’est-à-dire auxquels est ajouté une très petite quantité d’un autre whisky d’une autre distillerie) et un blend âgé de 18 ans.

Dominiek présentait aussi le tout nouvel embouteillage des Eifelboys (un club d’amis germano-luxembourgeois), un Ledaig 2005 particulièrement réussi et tiré à… 49 exemplaires seulement.

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

Second arrêt, le stand de Diageo. Et là, c’était Waterloo morne plaine comparé à l’édition précédente. Seules quelques bouteilles d’entrée de gamme étaient proposées, j’ai vite passé mon chemin.

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

L’idée sympa de la part de Massen lors cette édition était de proposer un petit fût de jeune Mackmyra (du whisky suédois) à embouteiller soi-même. Il se défendait bien, d’ailleurs, ce petit whisky suédois. Jeune, mais agréable en bouche.

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

Venons enfin aux grosses nouveautés de cette édition.

Premièrement une nouvelle gamme d’un nouvel embouteilleur indépendant : la gamme Hepburn’s Choice de l’embouteilleur Langside Distillers. Cette gamme est distribuée en Belgique par Bert Bruyneel, Mr Asta Morris.

Les quelques premières bouteilles proposées sont de jeunes (une dizaine d’années) whiskies, des single casks non colorés et non filtrés à froid, réduits à 46%. De parfaits starters ? Ayant goûté le Blair Athol, l’Auchentoshan et le Benrinnes ; j’ai trouvé ce dernier supérieur aux deux autres, mais tous les trois faisant d’agréables starters.

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

Ensuite, les nouveautés The Nectar of the Daily Drams, embouteillées quelques jours auparavant. Une belle poignée de bouteilles, dont un Littlemill 25 ans pour une centaine d’euros (ce qui n’est pas cher par les temps qui courent).

Je n’ai goûté que ce Littlemill parmi ces nouveautés, je ne peux donc pas vous en dire plus.

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2014)

Finalement, les nouveautés que personnellement j’attendais avec une excitation certaine : les nouveaux embouteillages Small Batch de chez Cadenhead. Je ne me suis pas gêné pour en goûter plusieurs : Le Glen Garioch 24 ans (pas mauvais), l’Auchroisk 24 ans (une pure merveille, j’ai acheté une bouteille), le Bladnoch 21 ans (bof… décidément je ne suis pas fan de cette distillerie ; je n’en trouve jamais un seul à mon goût) et le Tomatin 35 ans embouteillé spécialement pour The Nectar (bien fait, mais 250€ pour une bouteille de whisky reste bien au-delà de ma limite psychologique).

Il y avait évidemment d’autres stands, auxquels je n’ai pas rendu visite par manque de temps ou d’intérêt de ma part. Et puis… je me suis surtout fait plaisir : après ½ heure de prise de photos et de notes pour le blog, j’ai lâché prise et décidé de simplement profiter de cette agréable soirée. J’ai goûté plein de trucs, je n’ai plus pris de notes ni de photos, j’ai discuté avec plein de monde. Juste pour mon plaisir personnel ; d’où le manque de détails dans ce compte rendu. Ça fait du bien, parfois, de ne penser qu’à soi ;-)

La perle, selon moi, parmi les nouveautés de ce festival est sans conteste l’Auchroisk 24 ans Small Batch de chez Cadenhead. De cette qualité pour moins de 100€, il n’y avait pas à hésiter.

Le festival se terminera le 21/04, avec une cinquantaine de whiskies en dégustation permanente chaque jour (au niveau du rayon whisky de la grande surface). Si vous passez dans le coin, faites-vous plaisir.

Et rendez-vous dans 6 mois, bien évidemment !

samedi 5 avril 2014

Ardbeg Uigeadail, NAS, 54.2% (OB)

Ardbeg Uigeadail, NAS, 54.2% (OB)

Encore de la tourbe aujourd’hui, et pas n’importe laquelle : de l’Ardbeg ! La distillerie de l’île d’Islay championne de la tourbe goudronnée et du marketing de masse. Aurais-je un apriori négatif à son égard ? Oui, j’avoue. Je n’aime pas sa politique marketing de premiumisation à outrance et de ses prix prohibitifs qui vont avec. J’ai déjà peur de voir à quel prix le prochain Arbeg ‘’Auriverdes’’ (qui va bientôt arriver pour glorifier la fête de ballon rond brésilienne) sera proposé.

Néanmoins, parfois, il y a un embouteillage Ardbeg qui sort du lot de par son rapport qualité / prix qui ne frôle pas avec l’escroquerie.

Cet Ardbeg Uigeadail est, d’après ce qu’un représentant de la distillerie m’a dit au Whisky Live de Spa en février, un assemblage de fûts de 11, 12 et 13 ans ; avec aussi quelques fûts des années ’80. C’est étonnant que l’âge des fûts les plus jeunes (11 dans ce cas) ne soit pas mentionné sur la bouteille, si c’est vraiment la réalité. Laissons néanmoins le bénéfice du doute à ce représentant…

L’Uigeadail est un embouteillage qui existe depuis plusieurs années dans la gamme officielle d’Ardbeg. Plusieurs batches sortent chaque année. Et donc, parfois, il faut être à l’affût pour savoir quel batch est meilleur qu’un autre. Exercice difficile s’il en est.

Le batch dont je vous propose la note de dégustation aujourd’hui date de 2012, la bouteille portant le code L12 114. Si vous décidez de vous acheter une bouteille suite à la lecture de ma note, dites-vous bien que le batch que vous aurez sera peut-être légèrement (voire très) différent.

  • Nez : Hyper puissant, le whisky dans le verre se sent à un mètre ! Très fumé, un poil goudronné (mais à peine). Un bouquet d’épices poivrées, du tabac sec, des cendres chaudes. Des notes de levures apparaissent par la suite.
  • Bouche : Ca arrache, c’est le moins qu’on puisse dire ! La tourbe fumée et cendrée domine d’entrée. La seconde gorgée se veut plus douce, le palais s’étant habitué à cette charge héroïque fumée. La touche de sherry essaie de se frayer un passage sucré, avant d’être balayée par le poivre qui martèle la langue.
  • Finale : Longue. Une amertume boisée se colle au palais. Le poivre envahit la gorge, tandis que des nuages de fumée persistent en bouche. Et de temps en temps, une légère douceur fugace essaie de passer furtivement.
  • Verdict : Ce n’est clairement pas un whisky pour débutant. Il est puissant, vif, rentre dedans. Certains pourraient le taxer d’être agressif. Ce sont toutes ces saveurs qui sont puissantes, et non pas l’alcool qui est bien équilibré. La couche de sherry n’est pas très présente et n’apporte ‘’que’’ quelques relents de douceur (dans ce monde de brute) de ci de là qui sont néanmoins plus que les bienvenus.

88/100.

Disponible facilement sur les webshops et chez les cavistes physiques, à partir d’une petite soixantaine d’euros. Attention néanmoins, le batch et le code bouteille n'est jamais indiqué sur les webshops; vous aurez la surprise en recevant le colis contenant la bouteille.

jeudi 3 avril 2014

Focus sur la distillerie Isle of Arran

Focus sur la distillerie Isle of Arran

La distillerie Isle of Arran (que j’appellerai Arran pour simplifier les choses) est située à Lochranza, au Nord de l’île d’Arran. Elle est aujourd’hui la seule distillerie de l’île (contre plus d’une cinquantaine, majoritairement illégales, au 19ème siècle). De par sa situation insulaire, Arran est assimilée à la région des Islands (îles). Pourtant, sur le plan géologique, l’île se trouve dans le prolongement d’une brèche séparant le Nord du Sud de l’Ecosse. Sur le plan du profil aromatique actuel, le whisky d’Arran pourrait, quand à lui, plus être assimilé à celui de la majorité des distilleries des Highlands.

L’histoire de la distillerie Arran est récente, puisque la société Isle of Arran Distillers Ltd a été fondée en 1993, les travaux de construction de la distillerie débuté en décembre 1994, et la production commencé mi-1995 ; soit il y a une vingtaine d’années.

Arran produit son whisky selon des méthodes traditionnelles (cet aspect est très important aux yeux de James MacTaggart, le Maître Distillateur en fonction depuis 2007) : un washback en bois, des alambics en cuivre, pas d’utilisation de tourbe (bien que cela puisse changer, un produit ‘’test’’ tourbé étant en projet), pas de coloration au E150, et pas de filtration à froid. L’eau disponible au Nord de l’île d’Arran est réputée pour être l’une des plus pures d’Écosse et est naturellement tourbée.

Les premiers Single Malt Scotch Whiskies Arran ont commencé à être commercialisés à partir de 1998, soit après les 3 ans légaux minimum de maturation. Depuis, de nombreux produits et batches ont été commercialisés. La gamme de base est encore actuellement en formation : elle est composée du 10 ans et du 14 ans, et le 18 ans viendra la compléter à partir de 2015.

Arran, outre sa gamme de base, commercialise de nombreux embouteillages en quantité limitée et/ou plus à destination des collectionneurs ; comme les Devil’s Punch Bowl par exemple, ou encore des Private Casks qui sont des single casks embouteillés spécialement pour des boutiques ou des événements particuliers.

Les embouteillages indépendants Arran sont assez peu nombreux, mais il est néanmoins possible d’en trouver assez facilement.

La production annuelle en 2014 est d’environ ½ million de litres d’alcool. Des investissements sur deux ans devraient permettre de doubler prochainement cette production.

Mon avis personnel :

L’un dans l’autre, la qualité des whiskies Arran, d’après ce que j’ai déjà pu en goûter, est globalement bonne. Et, surtout, elle ne cesse de s’améliorer au fil du temps ! Après si peu d’années d’existence (oui, 20 ans, dans le whisky, c’est jeune), c’est très prometteur pour l’avenir ! J’ai hâte de pouvoir goûter le premier 25 ans d’âge Arran (surtout en sherry cask ; si c’est dans la lignée du Private Cask sélectionné pour Jan Vissers ce sera à se damner). Je ne peux que vous conseiller de goûter différents produits de la distillerie Arran et de vous faire votre propre opinion.

La localisation de la distillerie Isle of Arran

La localisation de la distillerie Isle of Arran

mercredi 2 avril 2014

08/04/2014: Soirée Glenglassaugh chez We Are Whisky (Orp-Jauche)

08/04/2014: Soirée Glenglassaugh chez We Are Whisky (Orp-Jauche)

Décidément, les événements de dégustation pleuvent ces temps-ci (et ce n’est pas fini, il y aura aussi un festival important fin avril ; et un autre fin mai).

Et cette fois-ci, c’est en Wallonie que ça se passe, chez We Are Whisky à Orp-Jauche dans le Brabant Wallon.

Le mardi 08 avril 2014 le Brand Embassador de Glenglassaugh en personne, Mr Douglas Cook, y présentera (en Français !) quelques whiskies de la distillerie.

Glenglassaugh est une distillerie peu connue, et pour cause : elle avait fermé ses portes en 1986 (haaa ces années ’80 qui ont été fatales à tant de distilleries…). Ce n’est qu’en 2008 qu’elle a été rachetée par Billy Walker (déjà propriétaire de BenRiach et Glendronach) et remise en activité. Le temps que tout se remette en route, les nouveaux embouteillages Glenglassaugh ‘’nouvelle génération’’ commencent à arriver. Comme le ‘’Revival’’ par exemple, qui illustre la renaissance de la distillerie. Ça ne vous rappelle rien, ce nom ‘’Revival’’ ? Tout juste ! C’est dans la même optique que le 15 ans ‘’Revival’’ de… Glendronach !

Le line up de la soirée :
  • Glenglassaugh "New Make" (distillat fraîchement produit)
  • Glenglassaugh Revival, 46% (un jeune whisky de 3 ans d'âge, symbolisant la renaissance de la distillerie)
  • Glenglassaugh Evolution, 50%
  • Glenglassaugh The Massandra Connection, Madeira cask, 35 ans (peut-être un nouvel embouteillage, je connaissais les 45 ans, 39 ans et 33 ans)
  • Glenglassaugh Torfa, 50%
  • Glenglassaugh 1979 / 2012 Signatory Vintage Cask Collection, 31 ans, 43%
Les infos pratiques complètes :
  • La date : le mardi 08/04/2014 à 19h30.
  • Le lieu : We Are Whisky, 33 Avenue Rodolphe Gossia à 1350 Orp-Jauche.
  • Le prix : 25€.
  • L’inscription : Il est obligatoire de s’inscrire au préalable soit sur place à la boutique, soit via le site web de la boutique. Les places sont limitées, il n’en restait que 5 disponibles hier soir ! Dépêchez-vous, donc ;-)
  • Bonus: Réduction de 20€ sur place (système ‘’cashback’’) à l’achat d’un des produits présentés.