dimanche 13 avril 2014

Laphroaig PX Cask, NAS, 48%, OB

Laphroaig PX Cask, NAS, 48%, OB

De nouveau de la tourbe, et de nouveau du sherry. J’abuse, je sais…

Toutefois, cette fois-ci je vous propose quand même quelque chose d’assez différent. Premièrement, c’est un whisky sans âge, donc assez jeune (moins de 10 ans en principe) par définition. Ensuite, il a bénéficié d’une triple maturation ; d’abord en fûts de bourbon, puis en quarter casks (des fûts très petits et très actifs, imprégnant rapidement le whisky), pour finir en fûts de Pedro Ximenez (PX) qui est un sherry très sucré (l’Oloroso étant plus boisé et plus sec). Enfin, ce Laphroaig est en théorie réservé à la vente dans les boutiques duty free des aéroports. Je dis bien en théorie, car la grande majorité des whiskies réservés au duty free arrivent quand même après quelques semaines ou mois sur des webshops divers. Celui-ci n’échappe pas à la règle et peut être à présent trouvé assez facilement sur internet sans devoir obligatoirement s’acquitter d’un billet d’avion.

Et que donne-t-il, ce Laphroaig PX Cask qui a trempé dans trois types de fûts différents, pour moi qui ai une nette préférence pour l’Oloroso par rapport au PX et qui ne suis pas un fan de Laphroaig à la base ? Hé bien, il ne s’en sort pas si mal, finalement…

  • Nez : La tourbe fumée et herbacée est bien présente, sans toutefois arracher les narines. Quelques relents de vin blanc passent, puis disparaissent rapidement. Vient ensuite du pain grillé (ha, le PX qui s’affirme). Après aération, ce sont l’herbe coupée, la fumée de tabac sec et la vanille sucrée qui perdurent.
  • Bouche : De la fumée, de la mousse d’arbre, du phénol médicinal. Bref, du Laphroaig typique ; mais avec aussi une couche mielleuse par-dessus qui adoucit cette tourbe.
  • Finale : Moyenne. Une pincée de poivre blanc, de la fumée, mais aussi de la douceur sucrée. La réduction se fait ici quelque peu sentir, je peux détecter des vagues aqueuses.
  • Verdict : La finition en PX apporte une douceur sucrée à la tourbe ‘’rentre dedans’’ de Laphroaig ; mais cette troisième maturation n’ayant probablement pas été très longue, cette sucrosité n’est pas envahissante. Un ‘’Laph’’ abordable, mais un seul dram sur la soirée me semble une bonne tape sous peine de tomber dans l’écoeurant.

84/100.

A partir de 80€ (ce que je trouve TRES cher pour un NAS, même si la bouteille est d'un litre et non pas de 70cl) sur internet, ou moins en fonction de l’aéroport que vous emprunterez.

Et merci à Seb pour le sample et la photo :-)

1 commentaire:

  1. En effet delicieux ....manque un peu d'iode mais le sherry est subtile pour ceux qui n'aiment pas trop les lourdeurs fruitées...

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