samedi 19 novembre 2016

Littlemill 24 ans Cadenhead's Closed Distilleries, 1992/2016, 52.2%

Rhooo, en octobre je n'ai parlé d'aucun Littlemill. Zip. Nada. J'ai honte, là, quand même...
Allez hop, voici votre Littlemill mensuel !!

Ceci dit, parler d'un Littlemill chaque mois risque de devenir de plus en plus difficile. J'ai bien peur de devoir espacer cette habitude, dans un futur bien trop proche.

Bon bon bon, néanmoins, ce mois-ci, je vous parle d'un Littlemill récent, puisque embouteillé en octobre 2016. Par Cadenhead (hoo quelle surprise !!). Mais ni dans la gamme Small Batch, ni dans la gamme Single Cask, ni dans la gamme Authentic Collection, ni dans la gamme Sherry cask, ni... ("hé ho ça va Bishlouk, on a compris, abrège !!")..., mais dans la gamme appelée Closed Distilleries (même si ce nom n'apparaît pas sur la bouteille), gamme arborant une belle boi-boîte et uniquement disponible auprès des boutiques Cadenhead. Cette gamme est la bling-bling de l'embouteilleur, le haut de gamme pour les quilles qui se vendront comme des petits pains. D'ailleurs, concernant ce Littlemill-ci, Mark Watt avait même commenté qu'il avait pensé directement l'envoyer sur les sites d'enchères. Une boutade bien évidemment, mais qui trahit le grincement de dents de beaucoup de producteurs qui vendent un produit qui, au final, sera très peu consommé mais qui se retrouvera très vite beaucoup plus cher sur le second marché.

Moi, perso, les Littlemill, je préfère les goûter qu'admirer les bouteilles fermées. Dont acte:

Littlemill 24 ans Cadenhead's Closed Distilleries, 1992 / 10.2016, Hogshead, 52.2%, 294 bouteilles


  • Nez: Une légère sécheresse florale m'arrive d'abord aux narines, vite suivie par du miel et du sirop de mangue. De la poire juteuse et de la prune jaune bien mûre arrivent bientôt. Un nez fin mais aussi assez sage, qui semble avoir du mal à s'exprimer.
  • Bouche: Ici par contre, c'est l'explosion des saveurs fruitées. De la pêche, de la poire, de la prune jaune, de la banane,... mais aussi un léger acidulé végétal, comme de la feuille de fleur. Des épices poivrées apparaissent après un moment.
  • Finale: Une sécheresse végétale, mentholée, envahit la bouche. L'épicé poivré s'éteint doucement.
  • Verdict: En règle générale je trouve les nez des Littlemill stellaires, et la bouche un brin en retrait. Ici, pour une fois, c'est le contraire: le nez est sage alors que la bouche est grandiose.
  • 89/100.





A été sold out à Cologne avant même d'arriver en boutique. Le prix originel était de 200 euros. Un prix honnête (malgré la boi-boîte bling bling sensée coûter un rein) à la base, pour un Littlemill. Mais bien évidemment déjà introuvable à ce prix et en vente à plus de 300€ sur le second marché.

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