mercredi 18 juin 2014

Clynelish 1973 / 2006 Prestonfield 2nd bottling, 54.6%

Il y a un an jour pour jour naissait le Blog Wallon sur le Single Malt. Hé oui, comme le temps passe vite...

Je ne vais pas faire un bilan de l’année écoulée, j’en avais déjà fait un à mi-chemin début janvier. Par contre, pour fêter l’événement, ce soir je bois un dram d’exception d’une de mes distilleries préférées. Trouver une bouteille de ce whisky est bien évidemment devenu impossible aujourd’hui, car apparu sur le marché en 2006 et ayant eu un succès certain auprès des connaisseurs (qui étaient beaucoup moins nombreux à l’époque que maintenant). En 2006, le single malt n’intéressait qu’un marché de niche et les prix, bien que déjà élevés pour l’époque pour un produit destiné à un public restreint, étaient toutes proportions gardées bien moins élevés que maintenant. Ha, cette foutue loi de l’offre et de la demande…

En 2006, les amateurs pouvaient facilement trouver des perles, des pépites, des trésors à prix abordable. Comme, par exemple, ce…

Clynelish 1973 / 2006 Prestonfield 2nd bottling, 54.6%
Clynelish 23.07.1973 / 2006 (33 ans) Signatory Vintage Prestonfield 2nd bottling, 54.6%, fût n°8913, 439 bouteilles
  • Nez : Clynelish est très reconnaissable de par son côté très vernissé et cireux, mais ici dans des proportions presque industrielles. Des fruits jaunes très mûrs (pomme, poire), et quelques notes de gingembre et des volutes de fumées. Ce nez me semble avoir des airs de famille avec les Brora que j’ai pu goûter, ce qui de toute façon peut paraître logique.
  • Bouche : Une texture grasse et cireuse, limite de bougie. Les fruits du verger sont bien présents, accompagnés de pincées de poivre blanc et de gingembre. L’alcool se fait sentir et se mélange à cette cire toujours dominante.
  • Finale : Longue, toujours sur les fruits très mûrs et un peu de fumée. La cire se fait moins présente, pour laisser la place à une sécheresse herbeuse.
  • Verdict : Y a pas à dire, c’est du lourd cette affaire ! Un Clynelish (presque Brora) comme on n’en fait (malheureusement) plus, très ample et qui ne se laisse pas boire d’un trait.
  • 90/100.

Vous vous en doutez, je n’ai bien évidemment pas eu l’occasion de m’en procurer une bouteille ; mais je remercie vivement la personne (qui se reconnaîtra si elle lit cet article) qui a eu la générosité de m’en procurer un sample.

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