lundi 13 avril 2015

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2015)

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2015)

Tous les 6 mois, le Shopping Centre Massen organise son festival du vin et du whisky. Deux semaines où de nombreuses bouteilles sont en dégustation et où les prix sont en promotion.

Côté whisky, il y a aussi deux jours où les distributeurs / importateurs / producteurs viennent présenter eux-mêmes leurs produits dans la grande salle de banquet du magasin. Et comme tous les six mois, un certain nombre de nouveautés sont présentées, pour un total de plus de 200 whiskies différents à goûter !

Point de vue exposants, les mêmes que d’habitude étaient présents : The Nectar (avec le plus gros stand et le plus de nouveautés), Diageo, Filliers (Glenfarclas et Goldlys), Premium Spirits (BenRiach, Balblair, Benromach), Remy Cointreau (Highland Park, The Balvenie), The Whiskyman (Malts of Scotland), etc… Absence remarquée, cependant : je n’ai pas vu de stand Cinoco / Douglas Laing.

De mon côté, je dois avouer que vendredi dernier, quand j’y ai été, je n’étais pas en grande forme : un gros rhume, une grosse fatigue, et une certaine lassitude générale m’accablaient. Il n’est pas toujours évident d’être au top de sa forme, et vendredi était clairement un jour sans pour moi. Mon ressenti sur les whiskies que j’ai goûtés peut donc s’en voir altéré, veuillez m’en excuser.

Bon, passons aux choses sérieuses : ce que j’ai goûté !

Chez The Nectar, pas mal de nouveautés, surtout chez l’embouteilleur Signatory Vintage. Il faut dire que The Nectar avait récemment effectué une visite chez cet embouteilleur pour sélectionner quelques fûts.

  • Glen Keith 1995 Unchillfiltered, 46% : De la poire vanillée, j’ai trouvé le nez et la bouche assez alcooleux.
  • Clynelish 1997 Unchillfiltered, 46% : Nez fruité, vanillé, très légèrement cireux. Très légère fumée après aération. Bouche sage sur la vanille, la pomme et la poire. Kick poivré en finale. Bon rapport qualité/prix.
  • Glen Elgin 1990 (24 ans) Cask Strength Collection, 48.3% : Nez pâtissier et liquoreux. Bouche sucrée, liquoreuse et vanillée ; sur les fruits exotiques. Pas mal du tout.
  • Ledaig 2004 Unchillfiltered, 46% : Un Ledaig en premier remplissage de fût de sherry. Fumée sèche très présente, tout comme le couche sherry. Un tourbé / sherry bien fait, mais pas trop mon truc personnellement.
Les nouveautés Signatory Vintage pour The NectarLes nouveautés Signatory Vintage pour The Nectar
Les nouveautés Signatory Vintage pour The NectarLes nouveautés Signatory Vintage pour The Nectar

Les nouveautés Signatory Vintage pour The Nectar

Outre ces nouveautés Signatory Vintage, The Nectar en proposait aussi quelques autres :

  • Glenglassaugh 1978 (36 ans), 47.6% : Un embouteillage officiel en single cask fût de sherry, sélectionné par The Nectar. Une petite pépite, très fin, très subtil, délicieux. Mais dans la tendance du marché en ce qui concerne les vieux malts : hors de prix (un peu moins de 400 euros) :-(
  • Ireland 12 ans The Nectar of the Daily Drams, 52.9% : The Nectar continue sur sa lancée et nous propose de nouveaux whiskeys irlandais. Nez sur la liqueur au kirsch, sucré, très bonbon. Très équilibré, mais pas assez floral à mon goût.
  • Ireland 14 ans The Nectar of the Daily Drams, 51.5% : Frais, floral, et fruité au nez. En bouche, une bombe fruitée et bonbonneuse. Miam miam.

A noter aussi la présence, sur le stand The Nectar, de Lucie (la Sales Manager de la distillerie Arran), qui présentait les derniers embouteillages officiels comme le 18 ans par exemple, dont j’ai récemment parlé.

Le Glenglassaugh 1978 et les deux IrlandaisLe Glenglassaugh 1978 et les deux IrlandaisLe Glenglassaugh 1978 et les deux Irlandais

Le Glenglassaugh 1978 et les deux Irlandais

Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2015)

Sur un autre stand, j’ai pu remarquer que Massen proposait un nouvel embouteilleur dans sa gamme : Wilson & Morgan. Enfin cet embouteilleur indépendant n’est pas nouveau (puisqu’il existe depuis presque 100 ans), mais il est nouveau dans le catalogue Massen. Cinq embouteillages étaient proposés, j’en ai goûté deux :

  • Glen Keith 1997 Wilson & Morgan, 46% : Nez chimique et piquant, sur la pelure de pomme. Bouche dans la même lignée. Passable, sans plus.
  • Sherry Cask Malt Island, 43% : Un whisky sans âge et dont la distillerie n’est pas mentionnée, en fût de sherry. Très jeune et hyper soufré. Pas ma came du tout.
Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2015)

Sur le stand Premium Spirits, une nouveauté notable :

  • BenRiach 1995 (19 ans) single cask, 54.7% : Un BenRiach en fût de Madeire, sélectionné par Premium Spirits. Vineux, assez proche d’un virgin oak, et avec des couches sucrées aussi. Pas mal du tout.
Compte rendu : Whisky Festival chez Massen (avril 2015)

Enfin, pour clôturer, rapide passage chez The Whiskyman / Malts of Scotland. Sans The Whiskyman, qui était occupé au festival de Leiden en Hollande. C’est donc Dimitri, de chez Angel’s Share Dégustation, qui gérait le stand. Quelques nouveautés Malts of Scotland, mais rien qui m’attirait particulièrement, à part un Glengoyne que j’ai goûté :

  • Glengoyne 2000/2015 Malts of Scotland, Sherry Butt, 52.9% : A fond sur le grain de café grillé. Bouche un peu alcooleuse, mais l’ensemble est cohérent et agréable.

Globalement, je suis quand même resté sur ma faim concernant les nouveautés goûtées. De bonnes choses, mais rien de réellement transcendant dans des prix abordables. Il faut à présent casser sa tirelire pour pouvoir s’offrir des whiskies vraiment exceptionnels, j’ai l’impression. Les prix continuent, grosso modo, de prendre l’ascenseur vers le haut. Un exemple parmi des dizaines d’autres : le Glendronach 21 ans. Facilement trouvable pour 65 euros il y a un an, le dernier batch de janvier 2015 (non seulement en date, mais tout court : Glendronach n’a plus assez de fûts de 21 ans pour pouvoir le continuer) flirte à présent allègrement avec les 100 euros. OK, il faut prendre en compte le haut taux actuel de la Livre Sterling dans le calcul des prix, mais ce taux de conversion est loin d’être la seule raison. Je me surprends même à envisager d’arrêter ce hobby / passion, c’est tout dire. Ça doit être l’explication de ma ‘’certaine lassitude’’ indiquée en début d’article. Faudrait que je me reprenne, là, je suis dans une mauvaise passe…

2 commentaires:

  1. Merci pour ce compte rendu !!!
    Tu sembles n'a pas gouté l'ireland 1991 DD sorti conjointement avec les deux autres?
    je partage ton ressentiment quant à la hausse des prix, conséquence, à mon avis, d'une spéculation intense plus que de la hausse de la livre ou même de l'épuisement des stocks. Bref, il fait meilleur aimer les sodas !! ;-)

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    1. L'Ireland 1991 DD n'était pas proposé à la dégustation (trop limité je présume)

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