lundi 27 avril 2015

Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Non non, je vous jure, ce n'est pas la même photo que dans l'article de l'an passé; c'est une nouvelle ;-)
Non non, je vous jure, ce n'est pas la même photo que dans l'article de l'an passé; c'est une nouvelle ;-)

L’an passé, mon ressenti avait été en demi-teinte ; ayant l’impression d’être passé à côté de ce festival ô combien renommé. Pour rappel, le WhiskyFair de Limburg est le plus gros festival whisky européen, si pas du monde.

J’avais donc la ferme intention d’y retourner cette année afin d’affiner mon avis (qui, aussi pour rappel, n’est que personnel et ne reflète peut-être (certainement ?) pas l’avis général sur ce festival).

Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015
Tout n’est pas si noir…

Me voici donc reparti pour Limburg cette année. Premier changement, j’y ai été le dimanche et non plus le samedi. L’an passé il y avait beaucoup trop de monde le samedi. Et apparemment, d’après certains échos que j’ai pu avoir, cette année-ci aussi c’était surpeuplé. Le dimanche, par contre, bonne surprise dès mon arrivée : à ¼ d’heure de l’ouverture des portes, la file est 5 fois moins longue que l’an passé le samedi ! L’accès a donc été facile, il n’y avait pas trop de monde jusqu’en milieu d’après-midi. Un confort non négligeable pour accéder aux stands et aux bouteilles exposées ; et pour discuter avec les exposants.

Ce que je trouve sympa à Limburg, et je l’avais déjà mentionné l’an passé, est d’y retrouver des ‘’whiskyfriends’’ et de partager des drams, des avis et des sensations entre nous. Cette année n’a pas été différente de l’an passé, j’y ai fait quelques chouettes retrouvailles et rencontres de férus de whisky.

Point de vue exposants, je n’ai pas remarqué de grandes différences par rapport à l’an passé : grosso modo les mêmes embouteilleurs, les mêmes boutiques, et les mêmes stands de vieilleries à goûter au dram.

… Quoique

Passons donc aux nouveautés, puisque c’est pour ça que j’y ai été. Je ne me suis pas penché sur les stands des vieux brols, puisque ça ne m’intéresse pas. Ce n’est pas que je trouve les vieux embouteillages inintéressants (enfin… pas tous ;-) ), c’est surtout que je trouve frustrant de goûter un whisky dont on ne peut plus acheter une bouteille ; et surtout les prix des drams de ces vieux embouteillages sont juste exorbitants (35€… 45€… parfois bien plus… pour 2cl. Je ne suis peut-être pas un vrai amateur hardcore dans l’âme après tout, mais débourser 50€ pour 2cl de gnôle faut pas déconner quand même !).

Les nouveautés, donc… Et c’est là que je vais faire mon Schtroumpf Grognon et Râleur et Frustré (triple Schtroumpf, Super Schtroumpf ?). Si des nouveautés il y en avait beaucoup, les prix sont juste devenus risibles tellement ils sont hauts. La majorité des whiskies âgés de 16 ou 17 ans de beaucoup d’embouteilleurs indépendants dépasse à présent allégrement la barre des 100€. Ne parlons même pas des 25 ans d’âge qui pulvérisent la barre des 200€. Là, mes barrières psychologiques du rapport qualité / prix / âge en ont pris un sacré coup. Surtout que niveau qualité, c’est globalement en nette baisse. Et sur ce point-là je ne pense pas être spécialement Schtroumpf Grognon : tous mes whiskyfriends présents avec qui j’ai soulevé cette question ont été d’accord avec moi : aucune nouveauté réellement extraordinaire au niveau qualitatif. Du bon oui, mais rien d’exceptionnel (ou alors quelques rares nouveaux embouteillages de très vieux whisky, mais à des prix impayables).

Les prix qui font un gros bond en avant (plus de 50% d’augmentation en un an, pour certains produits similaires), et qualité en net recul. What the fuck ? Le clivage en un an n’a jamais été aussi flagrant !

Je me rends compte, en analysant la situation, que beaucoup d’embouteillages indépendants deviennent plus chers que les embouteillages officiels ; alors que c’était globalement le contraire il y a quelques mois. Je présume que la situation des embouteilleurs indépendants est de plus en plus délicate en raison de la raréfaction des (bons) fûts (beaucoup de distilleries ont arrêté de vendre des fûts aux brokers et aux embouteilleurs, en raison de la demande en whisky en forte hausse) et de la hausse des prix et des taux de conversion de la Livre Sterling ; mais des prix atteignant de tels sommets ne peuvent pas ne pas causer (hou la belle double négation ! ;-) ) de lourds dommages dans le paysage des embouteilleurs indépendants dans un avenir pas très lointain. Je crains bien que seuls les gros survivront, malheureusement :-/.

Et ce qui est aussi assez étonnant, en ce qui concerne spécifiquement le festival de Limburg, c’est que ce sont surtout, à quelques exceptions près, les embouteilleurs (ceux qui ‘’produisent’’ les bouteilles) eux-mêmes qui sont présents, et pas les boutiques (les détaillants) ; et que les prix pratiqués sont les finaux ! Aucune remise ou promo spéciale sur le festival, les prix pleins partout ! Le seul stand où j’ai pu voir des tarifs ‘’spécial salon’’ était celui… d’une boutique. Le monde à l’envers.

Et le prix des drams à la dégustation, de ces nouveautés, j’en ai parlé ? Non ? Ha ben c’est dans la même veine voyez-vous… Très (trop) cher pour un misérable dram de 2cl. Genre entre 3 et 8€ le dram, en fonction de la bouteille (bouteille entière variant entre 60 et 180€ en prix plein, pour vous faire une idée du report du prix du dram par rapport à la dite bouteille).

Autre point frustrant au niveau des nouveautés chez les embouteilleurs indépendants : la pauvreté de la diversité des distilleries proposées. Ces derniers temps ce sont des flots incessants de Ben Nevis, Dailuaine, Glen Garioch et Caperdonich. Les fûts de ces quelques distilleries seraient-ils les seuls encore accessibles aux portefeuilles des embouteilleurs ? Ca forme un paysage un peu tristounet, en tout cas…

Bon, assez fait mon Schtroumpf Grognon dans cet article (ne vous plaignez pas, ça faisait longtemps que je n’avais plus poussé de coup de gueule ;-) ), passons à…

Ce que j’ai pu voir et goûter

Oui oui, j’ai quand même vu et goûté pas mal de choses. En doses homéopathique bien évidemment ; je ne suis pas Iron Man non plus ^^. Impossible de produire des notes détaillées à partir du troisième dram, je vous fournis donc quelques notes circonstanciées sur ces whiskies.

Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Premier arrêt en entrant dans le salon, au stand Villa Konthor (un embouteilleur indépendant allemand). Pas grand-chose ne m’attire dans les nouveautés, mais comme cet embouteilleur n’est pas disponible en Belgique j’ai envie de goûter quelque chose quand même. Mon choix s’arrête sur un embouteillage de 2013 :

  • Glen Keith 18 ans Villa Konthor, 1995/2013, 47.1% : Nez vanillé et café moulu. Bouche citronnée mais onctueuse. De la poire et du poivre. En finale, des épices douces et de la pelure de poire. Verdict : Pas mal fait, un bon Glen Keith.
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Juste en face, je m’arrête sur le stand The Whisky Cask, qui est aussi un embouteilleur (et une boutique) allemand, distribué en Belgique par la boutique Dram 242. Mon choix s’arrête sur un Littlemill (bah oui hein, c’est quand même ma distillerie préférée, et j’espérais secrètement pouvoir encore en trouver une bouteille à prix correct, avant l’envolée définitive de ses prix) Hart Brothers embouteillé en fût de sherry spécialement pour The Whisky Cask en 2013. Pas une nouveauté non plus, donc :

  • Littlemill 21 ans Hart Brothers, 02.1992/09.2013 pour The Whisky Cask, First Fill Sherry Butt N°601, 53%, 208 bouteilles: Nez sur le caramel, la cassonade, les raisins secs. Un sherry typique. Ce sherry est très présent en bouche, camouflant les marqueurs Littlemill. La finale est sèche et boisée, accompagnée d’épices de Noël. Verdict : Un bon whisky, mais quand je cherche du Littlemill je veux goûter et reconnaître du Littlemill, ce qui n’est pas le cas ici.
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Un étage plus haut, je me retrouve avec deux copains devant le stand Liquid Treasures (aussi un embouteilleur indépendant allemand, distribué en Belgique par Jürgen ‘’The Whisky Mercenary’’ Vromans), où nous goûtons les trois dernières nouveautés :

  • Balmenach 14 ans Liquid Treasures, 2001/2015, 51.9%, 245 bouteilles : Vanillé, très jeune/malté, et amer en bouche. Je ne l’ai pas trouvé à mon goût.
  • Caperdonich 22 ans Liquid Treasures, 1992/2014, 47.7%, 152 bouteilles : Nez effacé, timide, vanillé. Très mou en bouche, apparemment un fût particulièrement fatigué.
  • Glen Garioch 24 ans Liquid Treasures, 1991/2015, 51.9%, 229 bouteilles : Apparemment un refill sherry, bien goûteux en bouche. Pas mal.

En redescendant, nous tombons sur le patron de The Whisky Agency (encore un embouteilleur indépendant allemand, distribué en Belgique par The Nectar). Quelques échanges de samples plus tard, je me retrouve avec deux drams en main :

  • Ben Nevis 18 ans The Whisky Agency, joint bottling with The Nectar, 1996/2015, 52.7%, 276 bouteilles: Super fruité, riche et présent. Un bon Ben Nevis.
  • Bunnahabhain 23 ans The Whisky Agency, joint bottling with The Nectar, 1991/2015, Refill Sherry Hogshead, 45.8%, 224 bouteilles: Fin et subtil, assez sec en finale. J’ai beaucoup apprécié celui-ci.
Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Nous descendons encore un étage, pour nous retrouver devant le stand d’Anam na h-Alba, un autre embouteilleur indépendant allemand (distribué en Belgique par Dram 242).

  • Arran 18 ans Anam na h-Alba, 12.08.1996/09.03.2015, First Fill Sherry Cask N°96/1002, 55%, 200 bouteilles: Nez sur le café. Bouche douce, sucrée, raisins secs. Pas un dark sherry, mais une présence du sherry assez marquée. Très bon dans son ensemble. 85€, un des rares bons rapports qualité/prix du festival.
  • Glenglassaugh 36 ans, embouteillé pour Anam na h-Alba, 06.10.1978/01.2015, Port Hogshead N°1118/11, 41.9%, 310 bouteilles : Goûté en face à face avec le Glenglassaugh 36 ans embouteillé récemment pour The Nectar. Le nez fait vieux et poussiéreux. Très bon en bouche, mais je trouve celui pour The Nectar quand même un cran au-dessus.
Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015
Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Je me sépare de mes compagnons et remonte d’un étage afin d’entamer la ‘’grande salle’’ du festival. Je passe d’abord par le stand The Whiskyfair, qui en plus d’organiser le salon est aussi un embouteilleur indépendant (allemand, natürlich) :

  • Longmorn 17 ans Signatory Vintage The Un-Chillfiltered Collection for The WhiskyFair, 01.05.1996/10.02.2014, First Fill Sherry Cask N°72322, 46%, 748 bouteilles: Un sherry très classique. Boisé, raisins secs. Devient très sec en arrière bouche, amer et astringent à la longue. J’ai déjà bu bien meilleur Longmorn en fût de sherry (les The Ultimate, par exemple).
Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Me voici enfin dans la grande salle. Je repère le stand de Feinkost Reifferscheid, une boutique allemande qui embouteille aussi la gamme Romantic Rhine Collection, chez qui je voulais goûter un Clynelish embouteillé en 2012 et que j’avais dans le collimateur depuis plusieurs mois :

  • Clynelish 22 ans Romantic Rhine Collection, 07.06.1989/26.03.2012, fût N°903.666 avec finish sherry, 52.9%, 70 bouteilles: Juste très bon, fruité et un peu waxy, avec le sherry qui apporte un peu de douceur. Un peu sec et boisé sur la fin. Et pour 98€, ça c’était un très bon plan. ‘’Je vous prends une bouteille, Madame !’’ ‘’Ha désolé, on n’en a plus ici, mais il en reste à notre boutique… mais d’Allemagne vers la Belgique les frais de port sont de 20€ hein, Monsieur’’ ‘’Bon ben tant pis hein :-( ‘’.
Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Un ami m’ayant parlé d’’’un bon Irlandais pas cher’’ à goûter sur le stand Adelphi, je me mets en quête. Il s’agit d’un embouteillage pour un hôtel allemand d’Essen.

  • Irish Whiskey 24 ans Hotel Essener Hof, 56.2%, 214 bouteilles: Super fruité, floral, onctueux, riche, équilibré, bref super bon. Clairement la meilleure chose que j’ai pu goûter sur le salon. Et 135€ pour un Irlandais de cette qualité et de cet âge, c’était aussi une bonne affaire, surtout comparé aux prix très élevés généralement constatés ailleurs (un autre Irish de 24 ans, chez The Whisky Agency, à 240€ par exemple). ‘’Je vous prends une bouteille, Monsieur !’’ ‘’Ha désolé, on n’en a plus ici, mais vous pouvez en commander via notre site web… mais d’Allemagne vers la Belgique les frais de port sont de 20€ hein, Monsieur’’ ‘’Bon ben tant pis hein :-( (bis)‘’.

A partir de là, mon moral était dans mes chaussettes. Entre les prix prohibitifs et les bouteilles sold out, j’avais l’impression de traverser un désert sans fin…

Mon errance m’a alors mené au stand Maltbarn. Là aussi, la bouteille qui aurait pu m’intéresser (un Clynelish 17 ans) était sold out. Je suis alors passé chez Cadenhead. Idem, le Heaven Hill 17 ans et le Cooley 23 ans étaient à la dégustation, mais pas de bouteille disponible à la vente. Petit tour chez Jack Wieber : Ho, un Caol Ila (j’en cherche un à mon goût depuis des lustres) embouteillé spécialement pour le festival ! 115€ pour un 17 ans, gloups ! Bon, ben, je passe mon tour, hein… Un saut au stand Glen Fahrn où je remarque un Highland Park 25 ans en fût de sherry. Je me suis enfui quand j’ai vu le prix de la bouteille (±500€, à ce prix-là j’achète plutôt deux bouteilles de l’officiel, hein !).

Compte rendu : WhiskyFair Limburg (Allemagne) 2015

Dépité, je finis au stand Malts of Scotland où je goûte une de leurs (nombreuses) nouveautés ; un Glenrothes en fût de sherry et au prix pas trop élevé (par rapport aux nouveautés de leur gamme Angel’s Choice, des vieux whiskies en format de 35cl histoire de faire passer plus facilement le suppositoire du prix) :

  • Glenrothes 2001/2015 Malts of Scotland, Sherry Hogshead MoS15029, 52.8%, 182 bouteilles: Un ultra sherry couvrant et asséchant, hyper boisé et vite écœurant.

A ce moment-là, la coupe était pleine. Il faut aussi dire que l’après-midi était déjà bien avancé, j’étais fatigué, et j’en avais marre de ne rien trouver qui entre dans mes désidératas. J’ai alors mis les voiles, direction maison.

Geschlossen

Comme indiqué plus haut, je n’ai pas été à Limburg pour y goûter des vieilleries. Et c’est justement peut-être là que se situe mon problème : je vais aux festivals pour y découvrir les nouveautés. Et peut-être que Limburg est plus intéressant pour ceux qui cherchent les vieux embouteillages, que ce soit en sample ou en bouteille entière.

Pour ma part, je n’y ai pas trouvé mon compte. Je n’y ai acheté AUCUNE bouteille ! Je n’ai rien trouvé ayant un rapport qualité/prix correspondant à mes critères et encore disponible (les deux bouteilles qui m’auraient bien tentées étant sold out depuis la veille :-/ ). Aller au plus grand festival européen (500 bornes aller/retour, quand même ^^) et en revenir brocouille, je trouve ça assez pitoyable quand même (par rapport à moi hein… bien que quelque part mon portefeuille ne s’en sente pas plus mal). Ça doit venir de moi, de mes trop hautes exigences personnelles. Peut-être suis-je trop difficile et/ou trop critique vis-à-vis d’un monde du whisky en pleine évolution et en pleine mutation. Peut-être n’y ai-je tout simplement plus ma place. Time will tell…

4 commentaires:

  1. Je comprends tout à fait ton sentiment. Je ne suis pas allé à Limburg, mais c'est globalement ce que je ressens à chaque fois que je sors d'une dégustation chez un caviste ou d'un salon. Le rapport qualité/prix est devient de plus en plus médiocre, même et surtout chez les IB. J'ai l'impression que notre marché, j'entends le marché de "Geek du whisky", est trop confidentiel pour rentrer en compte dans la politique industrielle des distilleries, d'où le côté consensuel des embouteillages officiels. Là ou j'ai du mal à comprendre, c'est que les IB, notamment les belges, hollandais, allemands, ont comme cœur de cible les geek du whisky. Et pourtant, les produits qu'ils proposent sont de moins en moins en phase avec leur cible. Les IB perdent leur intérêt. Il va bientôt être temps de s'intéresser aux autres spiritueux qui ne sont pas encore gangrénés...

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    1. Encore faudrait-il qu'un autre spiritueux soit aussi complexe et me plaise autant que le whisky. Pas encore trouvé jusqu'à présent. Bah, j'irai planter des patates dans mon jardin, ça m'occupera ;-)

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  2. Salut,

    Beau compte rendu que sauront apprécier ceux qui n'ont pas eu la chance d'y aller! Comme tu le notes, les prix sont devenus un vrai probleme, en particulier pour ceux qui étaient habitués aux tarifs qui avaient cours il y a quelques années. La plupart des indépendants sont hors de prix et les whiskies proposés a un prix relativement abordable sont généralement sold-out en un jour ou moins. Lors des 2 ou 3 dernieres années j'ai l'impression d'avoir constamment revu mon échelle de prix personnelle. Il y encore quelque temps tu pouvais acheter un Talisker 25 ans cask strength pour 150 euros, c'est une époque révolue... Malheureusement il n'y a pas grand chose a faire a part espérer que la bulle spéculative dégonfle un peu... Il ne faut pas se décourager non plus, il faut creuser pour trouver des bons plans et prendre ca comme un nouveau challenge!

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    1. Les bons plans se font malheureusement de plus en plus rares; et comme tu le soulignes il sont sold out en quelques heures (parfois même moins) :-/

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